mercredi 11 octobre 2017

General Electric Grenoble : face aux énormes profits d’un côté, et aux licenciements de l’autre, la lutte


La grève



Depuis une semaine l'usine de production de turbines et le centre de recherche de GE Hydro de Grenoble sont à l'arrêt. Des ouvriers aux cadres, il y a une forte mobilisation gréviste contre le « plan de sauvegarde l'emploi », bien mal nommé puisqu'il prévoit 345 suppressions de postes sur 800.
         L'an dernier General Electric (GE) a réalisé, au niveau mondial, 8,17 milliards de dollars de bénéfices. Mais il en veut toujours plus. Les grévistes de GE Hydro qui manifestent, aujourd'hui 10 octobre, en même temps que les salariés du public, ont donc bien raison.

Réfugiés : l’Europe ferme ses portes


Rendre la vie des migrants toujours plus dure



Merkel, la chancelière d'Allemagne, a annoncé qu'elle allait durcir sa politique envers les réfugiés. En clair, elle se fait le relais des pressions xénophobes exprimées lors des récentes élections allemandes. Au lieu du million de réfugiés arrivés en 2015 et 2016, l'Allemagne ne devrait plus en accueillir que 200 000 par an.
         Quant au gouvernement français, il déclare qu'il ne laissera entrer que 10 000 réfugiés durant les 24 prochains mois, 40 fois moins que l'Allemagne. Les autres étant condamnés à la clandestinité ou à la mort en Méditerranée...
         Faut-il qualifier les gouvernements européens de civilisés ou de barbares ?

mardi 10 octobre 2017

Mardi 10 octobre 2017 : journée de lutte et de mobilisation


Notre journée d’aujourd’hui

9 heures 30

Participation à l’assemblée générale de grévistes

Initiée par le syndicat CGT-Education à l’espace Mandéla

 

14 heures, Paris, place de la République

Pour moi, il s’agit :

« Travailleurs du public et du privé, se défendre tous ensemble ! »

Je ferai un salut à mes camarades de Lutte ouvrière

Qui feront un « point fixe » :

métro Saint-Sébastien Froissard

 

18h.-18h.30 à l’entrée de l’Hôtel de Ville

Pour évoquer la question de l’espace Jean Vilar avec les spectateurs « in live » du

Conseil municipal d’Argenteuil qui commencera
à 19 heures

Ordre du jour sur :

http://www.argenteuil.fr/58-les-seances-en-direct.htm

Argenteuil défense de Jean Vilar : la population découvre toujours


Pour jean Vilar, une action résolue

Avec d’autres habitants nous continuons à faire signer avec le même succès la pétition réclamant la rénovation du complexe Jean Vilar et donc l’abandon de la vente de cet espace public à un promoteur privé.  Ce que nous avons fait avant-hier matin au grand marché Héloïse, et hier devant l’école de la Croix-Duny, au Val Sud. Un grand nombre de personnes ne sont toujours pas au courant, même si notre mobilisation diffuse l’information qu’il se passe quelque chose de pas joli à l’encontre de ce complexe Jean Vilar. Il y a de très nombreuses réactions d’étonnement et de fort mécontentement. Cela occasionne de très nombreuses discussions. La pétition continue à être massivement signée… 

Deux réflexions de la part d’un partisan du projet

« Il faut qu’Argenteuil bouge… Nous avons affaire à une « vieille zone »
Oui, mais bouger en détruisant un élément essentiel de la vie collective locale, et en détruisant un peu plus un espace non bâti pour l’essentiel, ce n’est pas bouger, c’est vouloir bouger pour bouger en détruisant et en allant vers l’aventure.

« Pourquoi faudrait-il que mes enfants soient privés d’un multiplex en proximité… »

Oui, il y a quelques partisans du multiplex. On peut avoir des avis différents sur cette question. En prenant le bus, on peut facilement aller à celui d’Epinay. Mais pourquoi construire des équipements en nombre qui seront très peu utilisés ? Dernier aspect : si vraiment, ils le veulent, pourquoi le faire à cet endroit en détruisant l’espace central de la vie collective locale ? 

Deux réflexions de combattants résolus contre le projet : 

« Défendre un espace à l’allure provincial et patrimonial à préserver » 

« Ils démoliront Jean Vilar, et la deuxième étape, ce sera le marché ! »

Quelques personnes vaguement au courant croyaient que le projet prévoyait la « rénovation » ou la « reconstruction » du complexe Jean Vilar. Nous leur expliquons les finalités différentes d’une salle des fêtes propriétés de la commune, et d’une salle polyvalente (si elle se fait), propriété d’un groupe privé, aux finalités pécuniaires privées, comme chacun sait, les unes et les autres sont aux antipodes.

Bezons : un conseiller municipal communiste et révolutionnaire de Lutte ouvrière, Michel Campagnac, au conseil municipal. Inteventions


 
Voici un compte rendu des interventions de Lutte ouvrière au conseil Municipal de Bezons du 4 octobre 2017.
 
Les questions posées sur les CDD ou les fins de contrats aidés sont restées sans réponses. 

A propos du Budget supplémentaire.

Depuis le vote du premier budget en avril, la situation de la population ne s’est pas améliorée. La liste des besoins de la population s’est allongée. Pour beaucoup la vie est plus dure.
Pour les chômeurs, pour les jeunes précaires, pour ceux cherchant un logement, ceux dont le loyer augmente et dont l’APL diminue, les parents qui ne trouvent pas de place en crèche ou dont les enfants s’entassent dans des classes surchargées, ceux qui subissent la disparition d’emplois aidés.

 

Suppression d’emplois aidés, Combien à Bezons ?

Ce gouvernement qui prétend lutter contre le chômage, supprime 150 000 emplois aidés dans tout le pays. Il serait important de pouvoir chiffrer le nombre de personnes concernées par ces suppressions d’emploi au niveau de la ville. On sait par exemple que sur le département pour ceux qui travaillent pour l’éducation nationale c’est 240 postes en moins. Il y en a déjà plusieurs sur le lycée, peut-être dans les collèges. Combien parmi ceux qui travaillaient pour la ville ? Quelles taches ne seront plus assurées ?
Ces difficultés s’ajoutent à celles imposées par les baisses de dotation.
La baisse de dotations touche toutes les villes. Mais cela n’a pas les mêmes conséquences à Neuilly qu’à Bezons.
Sur les emplois de la commune le budget supplémentaire signale des économies sur le personnel. Par exemple, dans la nouvelle maison des sports où les agents signalent qu’ils ne sont déjà pas assez nombreux pour assurer le bon fonctionnement et en particulier la sécurité du site. Pourquoi réduire les effectifs alors qu’à l’avenir, le domaine des sports va s’agrandir du côté de Carrière ?
Et les CDD ?
Combien de contrats ne seront pas renouvelés à cause de ces économies ?
 

Non à la réduction des places en crèche

Dans les crèches, les besoins sont importants. Beaucoup de familles restent sans réponses et doivent se débrouiller pour les problèmes de garde d’enfants. Il y a un point spécifique sur les crèches ce soir dans le dossier 28, mais c’est aussi un problème de budget, il apparaît que cette situation déjà difficile va encore se dégrader, puisqu’il y aura encore moins de places en crèche demain. Et j’aimerais savoir, en termes d’emplois, quelles vont être les conséquences de cette mesure ?
Dans les crèches aussi il existe un problème lié à la précarité des postes proposés. C’est le cas par exemple, pour la psychologue des crèches qui travaillait pour suivre environ 200 enfants et autant de familles. Son contrat vient de se terminer sans être renouvelé, et d’ailleurs sans que la personne concernée n’ait vraiment reçu d’explications, alors que les besoins continuent, eux d’exister. Il faut des postes pérennes et cela pourrait commencer par embaucher la psychologue ! Ces emplois répondent à un besoin. Tout cela contribue à rendre la vie plus difficile.
Comme pour le Budget Primitif j'ai voté contre ce Budget Supplémentaire.
 

Une aide de la nouvelle agglo St Germain Boucles de seine, pour qui ?

On le sait, la situation de la ville de Bezons, au milieu de toutes ces communes du 78, de Maisons-Laffitte à St-Germain est particulière. Si ici les difficultés sociales sont nombreuses, le moins que l’on puisse dire c’est que la solidarité de l’agglo ne monte pas très haut.
Et ces petites aides supplémentaires ne serviront même pas à la population de la ville mais serviront …à refaire la voirie de deux rues de la zone industrielle, ce qui revient à une aide indirecte aux entreprises et surtout à leurs dirigeants qui en sont les plus grands utilisateurs.
 
 
 
Lutte contre la « radicalisation » ?
 
L’État nous impose de rajouter la préoccupation de la lutte contre la « Radicalisation » au conseil local de sécurité et de prévention contre la délinquance
Je ne sais pas trop ce que l’on met derrière ce mot de « radicalisation ». Je suppose que ce terme a un lien avec les attentats terroristes. Ces attentats sont des actes ignobles qui frappent à l’aveugle. Ils sont bien sûr insupportables. Nous avons pu mesurer combien ils pouvaient avoir d’origine multiples. Entre ceux de groupes qui se revendiquent de l’État Islamique ou d’autres faits par des individus isolés, comme celui de Las Vegas, qui n’a visiblement rien à voir.

Je ne crois pas que l’utilisation de cette expression nous soit bien utile. Surtout si dans le même temps les aides à la population, au titre de la politique de la ville, ou encore des emplois aidés sont réduits comme peau de chagrin. L’État en demande de plus en plus, mais il en donne de moins en moins.

J’ai voté contre.

APL, logements dits "sociaux" attaqués, mobilosation !


Défense du logement, un rassemblement vendredi

On nous informe 

«… Les locataires, les salariés, les demandeurs de logements, les syndicats, les associations, les bailleurs,…. s’unissent contre le projet de loi logement :

-Baisse de l’APL

-Coupe budgétaire

-Taxation des bailleurs

-Vente forcée de logements sociaux

-etc

Les conséquences de ce projet est tellement grave que 70 associations et organisations très diverses se mobilisent contre ce projet (voir liste sur le tract joint et sur le site « Vive l’APL ».

Nous vous invitons à signer et à faire la pétition du collectif « Vive l’APL » en allant sur le site suivant : http://vivelapl.org/

Dans toute la France se développe de multiples initiatives.

Des rassemblements s’organisent en fin de semaine pour dire « non à la baisse de l’APL… ».

 

Rassemblement vendredi 13 octobre
17 heures 30 devant la sous-préfecture d’Argenteuil
 

Lutte ouvrière-Argenteuil s’associe à cet appel à se rassembler

 
Meeting : 1917 – 2017, la révolution russe
Pour changer le monde, les travailleurs au pouvoir
Vendredi 20 octobre à 20h30 avec Nathalie Arthaud et la participation d'Arlette Laguiller
Palais de la Mutualité, 24 rue saint Victor, Paris 5e, métro Maubert-Mutualité, entrée libre
 
Le meeting sera retransmis en direct sur le site de Lutte ouvrière : www.lutte-ouvriere.org

La Réunion, les aventures d’Annick G.


Pour les riches

Annick (Girardin, ministre des Outre-mer) à la plage, avec les familles des victimes des attaques de requins, au Conservatoire des Mascarins, devant les patrons du BTP pour leur annoncer de nouvelles aides étatiques, avec les maires de la Réunion pour leur annoncer la suppression des contrats aidés, à Mafate pour jeter un coup d'oeil sur les « microgrids » (système d'alimentation électrique solaire en zone isolée).
         Annick se démène pour les riches et mène la population laborieuse en bateau. Elle est payée pour cela !



lundi 9 octobre 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du dimanche 8 octobre 2017 en vue de la journée de grève et de manifestation de ce mardi 10 octobre


Travailleurs du public et du privé, se défendre tous ensemble !

Face aux travailleurs de GM&S venus défendre leur emploi, Macron a une nouvelle fois affiché son mépris de classe. Il y a un mois, il s’en prenait aux « fainéants ». Aujourd’hui, il s’en prend à ceux qui manifestent et sont accusés de « foutre le bordel ». Pour ce représentant du patronat, les travailleurs devraient se laisser exploiter et licencier sans protester ! Des propos tenus loin des travailleurs qui ont trouvé face à eux des CRS et des gaz lacrymogènes !
Mais ceux qui « foutent le bordel » dans la société, ce sont les capitalistes et tous ceux qui, comme Macron, servent leurs intérêts à l’Élysée et dans les ministères.
GM&S est un sous-traitant de Peugeot et de Renault. Ces deux constructeurs automobiles sont directement responsables des licenciements qui touchent 157 travailleurs sur un effectif total de 277 salariés. Les profits de Peugeot et de Renault atteignent des niveaux record, plus de cinq milliards d’euros, soit l’équivalent de dizaines de milliers d’emplois. Mais les dirigeants de ces groupes veulent en faire encore plus.
Les entreprises du CAC 40, parmi les plus riches du pays, ont réalisé plus de 50 milliards de bénéfices sur les six premiers mois de l’année. Plus de 40 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires, un record depuis 2006 ! Mais ces profits ne tombent pas du ciel, ils sont produits par l’exploitation des travailleurs, par la suppression de milliers d’emplois, par l’accroissement incessant des rythmes et des charges de travail et par les salaires bloqués.
Pour permettre aux riches, aux propriétaires de yachts et autres signes extérieurs de richesses, d’augmenter encore leur fortune, Macron leur a ouvert les caisses de l’État : plus de 3 milliards vont leur être donnés avec la réforme de l’ISF ! Et surtout, il a servi au patronat la « réforme » du Code du travail dont ils rêvaient en faisant sauter les quelques barrières légales qui garantissaient des droits collectifs aux travailleurs.
Décidées depuis le sommet de l’État et dans les conseils d’administration des entreprises, les attaques se poursuivront tant que les travailleurs ne s’y opposeront pas.
Les routiers viennent de montrer qu’il est possible de faire reculer le gouvernement. Avec les ordonnances sur le Code du travail, leurs primes, leur treizième mois et leurs frais de déplacement auraient pu être décidés au niveau des entreprises. Les routiers pouvaient craindre à juste raison des baisses de revenu pouvant atteindre 1200 euros. En se mobilisant, ils ont imposé au patronat du secteur et au gouvernement la signature d’un accord qui garantit le maintien de leur rémunération.
Ce recul est un encouragement pour tous les travailleurs.
Le 10 octobre, les salariés de la Fonction publique sont appelés à faire grève et à manifester contre le blocage des salaires, les 120 000 suppressions de postes programmées et la dégradation de leurs conditions de travail. Les salariés du public ont raison de se défendre et l’ensemble des travailleurs ont toutes les raisons de refuser la dégradation de l’école, des hôpitaux et des services publics.
Il faut tout faire pour que cette mobilisation soit réussie. Son succès constituerait un encouragement pour tous ceux qui veulent se battre.
Dans des entreprises du privé, dans les transports, à la SNCF, des syndicats ont appelé à se mobiliser le même jour que les fonctionnaires. Dans de nombreuses villes, travailleurs du public et du privé défileront ensemble. Nous sommes tous attaqués et nous devrons nous battre tous ensemble pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive conjointe du gouvernement et du patronat.
La réussite des journées de mobilisation du 12 et du 21 septembre contre les ordonnances Macron a poussé toutes les centrales syndicales à se rencontrer pour discuter d’une nouvelle journée d’action nationale. Une telle journée est indispensable pour que toutes les mobilisations en cours apparaissent comme faisant partie d’un mouvement d’ensemble. Elle est indispensable pour que les travailleurs reprennent confiance dans leur capacité à mener des mouvements collectifs et à rendre les coups.
Malgré ses rodomontades, comme bien d’autres gouvernements au service de la bourgeoisie avant lui, Macron sera contraint de reculer si les travailleurs se mobilisent dans un combat commun.