mardi 10 octobre 2017

Argenteuil défense de Jean Vilar : la population découvre toujours


Pour jean Vilar, une action résolue

Avec d’autres habitants nous continuons à faire signer avec le même succès la pétition réclamant la rénovation du complexe Jean Vilar et donc l’abandon de la vente de cet espace public à un promoteur privé.  Ce que nous avons fait avant-hier matin au grand marché Héloïse, et hier devant l’école de la Croix-Duny, au Val Sud. Un grand nombre de personnes ne sont toujours pas au courant, même si notre mobilisation diffuse l’information qu’il se passe quelque chose de pas joli à l’encontre de ce complexe Jean Vilar. Il y a de très nombreuses réactions d’étonnement et de fort mécontentement. Cela occasionne de très nombreuses discussions. La pétition continue à être massivement signée… 

Deux réflexions de la part d’un partisan du projet

« Il faut qu’Argenteuil bouge… Nous avons affaire à une « vieille zone »
Oui, mais bouger en détruisant un élément essentiel de la vie collective locale, et en détruisant un peu plus un espace non bâti pour l’essentiel, ce n’est pas bouger, c’est vouloir bouger pour bouger en détruisant et en allant vers l’aventure.

« Pourquoi faudrait-il que mes enfants soient privés d’un multiplex en proximité… »

Oui, il y a quelques partisans du multiplex. On peut avoir des avis différents sur cette question. En prenant le bus, on peut facilement aller à celui d’Epinay. Mais pourquoi construire des équipements en nombre qui seront très peu utilisés ? Dernier aspect : si vraiment, ils le veulent, pourquoi le faire à cet endroit en détruisant l’espace central de la vie collective locale ? 

Deux réflexions de combattants résolus contre le projet : 

« Défendre un espace à l’allure provincial et patrimonial à préserver » 

« Ils démoliront Jean Vilar, et la deuxième étape, ce sera le marché ! »

Quelques personnes vaguement au courant croyaient que le projet prévoyait la « rénovation » ou la « reconstruction » du complexe Jean Vilar. Nous leur expliquons les finalités différentes d’une salle des fêtes propriétés de la commune, et d’une salle polyvalente (si elle se fait), propriété d’un groupe privé, aux finalités pécuniaires privées, comme chacun sait, les unes et les autres sont aux antipodes.

1 commentaires:

FrédéricLN a dit…

Note d'humour : le promoteur Fiminco se définit comme "une foncière spécialisée en immobilier commercial à taille humaine." Foncière, on comprend : un investisseur dans l'immobiliser. Commercial, on comprend. À taille humaine, j'ai plus de mal : une tour haute comme 14 étages sur une surface de la moitié d'un terrain de football, sur une ancienne île en entrée de ville, c'est "à taille humaine" ?

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