samedi 4 mars 2017

Colombes, la maire a décidé, un point c'est tout !


Des deux côtés du fleuve, c’est pareil 

Colombes - Ferme urbaine
Une fermeture contre l'avis des habitants

 


La ferme urbaine au milieu des tours du quartier des Fossés-Jean à Colombes vient d’être brutalement démantelée par décision de la maire. Les habitants ont vu arriver les pelleteuses et les cars de CRS lundi 20 février au matin.

         La maire LR de Colombes, Nicole Gouetta, a jugé qu’il était plus urgent d’y placer un parking provisoire pendant la durée de travaux de rénovation de la cité. Du bitume à la place de jardins, tout un symbole. Cette démolition a suscité beaucoup d’émoi dans la population locale.

         Après l’arrêt de toutes les spécialités du centre municipal de santé et la fermeture brutale de la maison de l’emploi, Madame Gouetta devient la spécialiste de la démolition des équipements utiles aux classes.

France Inter, Nathalie ARTHAUD à 8 h.20



Ce matin 

samedi 4 mars 2017

à 8 h.20 sur France Inter :

Interview de Nathalie Arthaud

vendredi 3 mars 2017

Nathalie ARTHAUD : contrôle des élus et indemnité parlementaire


Contrôler les élus

Interrogée par TMC sur le contrôle de la vie publique, à la question « Les élus doivent-ils être contrôlés par les sénateurs, les députés ? », Nathalie Arthaud a répondu que cela ne rimerait à rien, pas plus que d’en charger la Cour des comptes ou une autre institution du même genre. Car cela ne signifierait pas les mettre sous le contrôle de la population mais, au contraire, laisser entre eux tous ces gens qui vivent dans leur monde. « Je crois que ce contrôle doit être exercé par la population, par les journalistes : ces données doivent être absolument publiques, transparentes », a-t-elle expliqué.

         Et quand la journaliste lui a demandé ce qui pouvait être fait d’autre pour plus de transparence de la vie publique, Nathalie a répondu, en reprenant une position héritée du mouvement ouvrier : « Le salaire moyen en France tourne autour de 1 800 euros net par mois. Eh bien, nous disons que tous doivent être à 1 800 euros par mois. Quand on est élu, on ne doit en tirer aucun avantage. Il n’y a pas de raison d’avoir des chauffeurs, des gens à son service. Il faut pouvoir tenir sa fonction, et c’est tout. »




Nathalie dans les médias


Aujourd’hui Vendredi 3 mars

Europe 1 : Nathalie Arthaud invitée de l'émission "Ça pique mais c’est bon"

à 12h00


lundi 6 mars
Public Sénat / Sud Radio : Nathalie Arthaud invitée de la matinale
à 08h00
vendredi 10 mars
Radio Classique : Nathalie Arthaud est l'invitée du matin
à 07h50



Le samedi 11 mars


A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Complexe Jean Vilar
A partir de 17 heures (entrée libre)
Musique classique - Librairie-Badges
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
 A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD



Puis, à 20 heures, sur réservation
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.
Un moment de musette puis le groupe des
« moonlights swampers »
Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »
Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com

Médias : grands médias aux mains du Capital, pas une découverte !


Folle journée et folie médiatique

 
Quelques micros...

Tous les médias se sont empressés de relayer jusqu'à plus soif la mauvaise comédie jouée le 1er mars par Fillon. Multipliant les émissions spéciales sur ce énième rebondissements de la campagne présidentielle 2017, ils occultent ainsi les sujets qui préoccupent la population, le chômage, les bas salaires, les conditions de vie et de travail qui se dégradent.

         Ce faisant, ils censurent les candidats pour qui cette élection n'est pas un spectacle de marionnettes.

         Des heures d'antenne sur les turpitudes de Fillon et quelques secondes pour les idées de Nathalie Arthaud, ils appellent cela l'équité.

 


Nathalie ici sur TMC, un seul micro, c’est vrai « rouge ». « Les grands candidats sont choisis par les médias qui leur déroulent le tapis rouge. Ils n’accueillent pas à bras ouverts ceux qui remettent en cause l’ordre établi. Mais on ne se plaint pas. On utilise les moyens militants, le bouche-à-oreille, les réseaux sociaux, le dévouement des travailleurs » (selon un article de « 20 minutes »

 

Philippe Poutou à On n’est pas couché : une séquence instructive

 

Ça a bien rigolé sur le plateau de l’émission On n’est pas couché du samedi 25 février. Ce n’est pas nous qui reprocherons aux animateurs et aux animatrices de se taper sur les cuisses parce que l’une d’entre- elles s’est mise à bafouiller. Ce sont des choses qui arrivent à bien d’autres, y compris à ceux dont le gagne-pain consiste à interpeller leurs invités, voire à les rouler dans la farine dans le but de distraire les téléspectateurs.

Ce soir-là l’invité était Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, qui, tout comme notre camarade Nathalie Arthaud, n’a jusqu’à présent guère pu bénéficier de temps de parole dans les médias sur les chaînes nationales. Il semblait aller de soi que la moindre des choses aurait été qu’on ne lui dérobe pas, par cette séance d’hilarité collective, les rares minutes qu’on lui avait octroyées. En effet, cette émission étant enregistrée, cela ne posait aucun problème de supprimer une séquence déplacée, et qui a choqué, à juste titre. Pas seulement parce qu’elle n’ajoutait rien au débat, mais aussi et surtout parce qu’elle ruisselait de condescendance et de mépris à l’égard de l’invité et, bien au-delà, visait à tourner en dérision les idées qu’il représente et les classes populaires dont il se veut l’un des défenseurs.

Mais le spectacle qu’on nous a servi n’aura pas été inutile, car ainsi des dizaines de milliers de téléspectateurs auront pu être témoins de la façon dont on considère, dans ce petit milieu, les classes populaires et ceux qui refusent de se coucher devant les vents dominants.

                                                    J.P.V. (Lutte ouvrière n°2535)

 

En attendant, lisez donc Lutte ouvrière, 1,20 euro ! Diffusez notre blog lutte ouvrière.org, et le présent blog « lo argenteuil » !

Fillon au conseil municipal d'Argenteuil


Prise nette de position ! Mais il le défend !


Les « affaires » et Fillon ont été évoqués lors du dernier Conseil municipal. Les affaires concernent toutes deux une suspicion d’emplois fictifs. L’une met en cause l’ex-maire d’Argenteuil, P. Doucet, à ce que nous sachions non candidat à l’élection présidentielle, et Fillon, l’encore candidat du parti Les Républicains à celle-ci. Cela a été rapporté par le site « Engagés pour Argenteuil » de la manière suivante : « Georges Mothron rappelle avoir saisi le Procureur le 16 juillet et le 31 août 2014 suite aux "graves irrégularités" qu'il dit avoir découvert "avec stupéfaction" en arrivant en fonctions. "J'ai été convoqué le 8 juillet dernier par le juge Tournaire du Parquet National Financier, à qui l'on venait de confier cette affaire (cf. celle de l’ancien maire DM). J'ai demandé des confrontations. J'attends depuis lors. Je m'étonne dès lors de la rapidité des procédures du même juge Tournaire" dans l'affaire François Fillon. "J'ai le sentiment d'une justice à deux vitesses" !!! »

         Si l’on comprend bien ce que dit Georges Mothron, il aurait souhaité que l’affaire Fillon qui écœure une fraction importante de la population soit remise aux calendes grecques ? Autrement dit, qu’elle soit  purement et simplement enterrée ?

         Les habitants d’Argenteuil apprécieront. 

http://engagespourargenteuil.fr/
En 1788 ? Non en 2017 !


A part G. Mothron, Fillon bientôt seul ?


Convoqué par les juges dans le cadre des emplois fictifs (mais très bien payés) de sa famille, menacé d'être mis en examen, Fillon a choisi la stratégie du complot. Celui qui n'a jamais de mots assez durs pour dénoncer, à la fois ceux qu'il appelle les « assistés », les soi-disant fraudeurs des classes populaires mais aussi le laxisme de la justice quand il s'agit des petits délinquants ou de simples manifestants arrêtés par la police, crie aujourd'hui « à l'assassinat politique » quand c'est lui qui est visé.

Si l'on en juge par le nombre de rats qui quittent son navire les uns après les autres, cette stratégie n'a pas l'air très efficace. Mais que Fillon tienne jusqu'à l'élection ou qu'il soit remplacé par Juppé ou un second couteau ne change rien quant au fond : c'est la potion amère qu'ils veulent nous administrer qui n'est pas ragoûtante, pas seulement celui qui tiendra le flacon !

Argenteuil, Jean Vilar : nouvelles


Histoire de rire

 

Lors du dernier conseil municipal il a été fait remarquer que le précédent conseil avait annoncé la création d'une commission majorité / opposition sur le projet Héloïse, commission qui devait se réunir en janvier. A la date d’aujourd’hui elle ne s’est toujours pas tenue. Il paraît que le maire s'est engagé à la réunir en deuxième quinzaine de mars.

         Enfin commission ou pas, l’essentiel se discute et se décide ailleurs…
                                                                        

 

Quand on veut tuer son chien…

 
Ces jours derniers, dans un lycée d’Argenteuil, le représentant de la mairie a fait l'éloge de ce qui remplacera la salle jean vilar, laquelle selon lui, est bien sûr très dangereuse en l'état et dont la réparation coûterait cher.

         « Dangereuse » la salle Jean Vilar ? Voilà un argument au moulin de sa liquidation que nous n’avions pas encore entendu.
 

On nous communique

 


EXPOSITION

La journée internationale des droits des femmes

 

Avec les artistes : Acuti, Gil Adamy, Marie Rose Alonso, Mukuna Kashala, Valérie Magneron,
  Otmane Mersali, Philippe Perez, Ida Polo

 

du 4 au 16 mars aux Ateliers du 5

Maison des arts - 5 rue des Gobelins - Argenteuil

 

Vernissage : samedi 4 mars à 14h

 

Capitalisme en France : des 200 familles... aux 200 familles


Un capitalisme français bien en chair

 
 
 
Les héritiers de la famille Wendel : du fer à la finance

Une enquête du journal Le Monde rappelle le poids des grandes familles bourgeoises à la tête de l'économie. Bettencourt, Peugeot, Arnault, Bolloré et autres Bouygues, autant de familles qui s'enrichissent par l'exploitation de centaines de milliers travailleurs. 143 entreprises familiales françaises contrôlent ainsi 22 % de la Bourse de Paris et pèsent 445 milliards d'euros. A celle-ci s'ajoutent quelques entreprises non cotées comme Auchan ou Lactalis. En élargissant à des entreprises plus petites, l'essentiel de l'économie du pays est entre les mains de 100 000 familles.

         Chez les politiciens en campagne, il est de bon ton de dénoncer une finance internationale abstraite, ou encore les fonds de pensions américains. Cela revient à détourner l'attention des travailleurs de ce tout petit nombre de familles bourgeoises françaises, en chair et en os, qui sont les véritables maîtres de l'économie. Des entreprises que les travailleurs devront soumettre à leur contrôle.

jeudi 2 mars 2017

Nathalie ARTHAUD en campagne : en avant pour préparer l'avenir


Préparer l’avenir : voter Nathalie Arthaud
 

Le vote pour Nathalie Arthaud est une façon de faire entendre les exigences du monde du travail. Mais c’est aussi affirmer la nécessité que les travailleurs se regroupent autour de leurs intérêts en formant un courant politique.

Dans toute la société, la bourgeoisie dispose de multiples relais pour défendre ses intérêts. À l’opposé, les travailleurs doivent avoir un parti qui exprime leurs objectifs politiques et fasse entendre leur point de vue, celui de la majorité qui n’exploite personne, sur toutes les questions de société. Un tel parti ouvrier se revendiquerait forcément des idées communistes révolutionnaires, car ce sont les seules idées qui s’opposent irréductiblement à la dictature que la bourgeoisie fait peser sur la société.

En mettant fin à l’isolement des travailleurs, il consoliderait leur conscience d’appartenir à un même camp, celui du monde du travail, et de constituer une force face au patronat. Ce parti ouvrier pourrait devenir le pivot de bien des luttes collectives, l’inspirateur, le coordonnateur, le gardien des expériences collectives.

Un tel parti reste à construire. Voter ne suffira pas à le faire. Mais voter, c’est un premier pas. C’est en exprimer la conscience. C’est exprimer la volonté que les travailleurs se regroupent et constituent ce parti. Et c’est appeler les autres à le rejoindre.

                                                          M. A. (Lutte ouvrière n°2535)

 

Échos de campagne

 


En plus des meetings programmés cette semaine, à Orléans le 1er mars et au Mans le 2, Nathalie Arthaud a répondu à diverses invitations. Elle a pris la parole à un Parlement des étudiants et à une radio étudiante, Fréquence ESJ, radio Internet d’une école de journalisme. Cela lui a donné l’occasion d’être interviewée pendant une heure sur des sujets aussi divers que le débat qui sera organisé par TF1 avec cinq candidats, la déclaration de Macron sur la colonisation, crime contre l’humanité, ou encore le coup de communication de Le Pen au Liban. Sur la question des débats politiques réservés aux candidats dits grands, les jeunes journalistes soulignaient eux-mêmes que, lors des primaires de la droite et de la gauche, tous les candidats avaient participé aux débats, quelle que soit leur taille supposée. Enfin, Nathalie Arthaud a pu développer les différents axes de notre programme.

Lors de son intervention au Parlement des étudiants, Nathalie Arthaud a succédé à Marion Maréchal-Le Pen, qui était venue avec sa petite claque d’étudiants très bon chic, bon genre. Elle y a donc pris l’exact contre-pied de ce qui venait d’être dit, que ce soit sur les violences policières et le racisme ou sur l’Europe et l’internationalisme.

BFM a poussé les murs pour lui accorder sept minutes dans un JT de 16 heures, alors que cette chaîne compte bien une dizaine de vrais interviews ou débats politiques !

Et elle a aussi eu droit à sa première et peut-être dernière interview dans le Parisien. C’était une vraie interview de plus de dix lignes… qu’il fallait chercher dans les pages loisirs télévision à propos justement de l’égalité du temps de parole dans les médias.