Face au « pipeau » de Hollande, se préparer à « faire
entendre le camp des travailleurs »
Lors de son intervention télévisée
d’avant-hier, Hollande a insisté sur les risques que feraient peser sur la
société le retour de la droite ou l’arrivée au gouvernement de
l’extrême-droite. Certes, l’arrivée de ces gens-là à L’Elysée marquerait, à défaut de
combats importants du monde du travail, la poursuite de l’aggravation de la
situation de notre classe.
Seulement,
Hollande et ses prédécesseurs de « gauche » n’ont cessé depuis des
décennies de contribuer à l’approfondissement de cette politique anti-ouvrière. Le
vote de la Loi travail a été le dernier épisode majeur de l’allégeance de
Hollande-Valls et cie aux objectifs du grand patronat de la finance et de
l’industrie. C’est cette politique qui a désorienté depuis des années les
milieux populaires, au point que certains électeurs soient prêts à remettre leur
sort dans les mains d’autres ennemis avérés du monde du travail. C’est cette
politique qui a aussi démoralisé une fraction militante dévouée aux intérêts de
la classe ouvrière.
Alors
ce n’est certainement pas les jérémiades de Hollande qui peuvent empêcher une
nouvelle aggravation de la situation des exploités. Seules leurs luttes peuvent
le faire. Mais ces derniers pourront néanmoins marquer, à l’occasion de ces
élections présidentielles, leur confiance dans les forces de leur classe et
dans la nécessité de ces luttes, en votant pour une militante, la candidate de
Lutte ouvrière, Nathalie ARTHAUD. Sa candidature permettra de faire entendre la
conscience du « camp des travailleurs », c’est-à-dire de ceux qui ne
veulent pas suivre les sirènes de tous les professionnels de la politique
bourgeoise, vieux patentés et nouveaux démagogues arrivant sur le marché de l’enfumage.