vendredi 9 décembre 2016

PS et ex d'autrefois, manoeuvres et slogans



Petites manœuvres entre amis

Peillon avait disparu des radars depuis le fiasco de la mise en place de sa « fameuse » réforme des rythmes scolaires. Evacué du gouvernement, l’ex-ministre de l’Education nationale avait trouvé une retraite dorée au Parlement européen. Devant s’ennuyer à Strasbourg, il vient de réapparaître en vue des « primaires » dites de la gauche.
         Une de ces petites manœuvres en vue du 2ème tour dont le PS a le secret ?

Le même plat décliné à toutes les sauces

Si Mélenchon s’affirme de la « France insoumise », Hamon, lui, veut « Faire battre le cœur de la France".
         On attend les slogans d’accroche de leurs concurrents, de gauche, de droite, ou d’extrême-droite, mais sans grand risque de se tromper, on peut s’attendre à ce que « la France » soit déclinée à toutes les sauces. Elle permet d’ignorer la véritable ligne de fracture de la société, entre d’un côté les exploiteurs et, de l’autre, les exploités, entre le camp de la bourgeoisie que représentent tous ces messieurs-dame, et le camp des travailleurs.
         En revanche, « faire entendre le camp des travailleurs » avec Nathalie Arthaud, c’est net et sans bavure.

Les postes, voilà ce qui les intéresse

         Des notabilités du PS du Val d’Oise, dont le député d’Argenteuil-Bezons P. Doucet, reprochent à leur secrétaire fédéral, de ne plus vouloir organiser le vote des militants sur les candidatures aux élections « sénatoriales » en même temps que celui sur celles des prochaines législatives. Bigre !
         On voit les préoccupations de ces messieurs, à des années lumières de celles de la population.
         Quant aux actes de forfaiture, c’est tout de même une marque de fabrique des uns et des autres.

jeudi 8 décembre 2016

Transports en Ile de France, SNCF, RATP, une effroyable galère



En tout cas, un an plus tard, un sommet d’indignité

Les habitants de l’Ile de France peuvent vérifier actuellement une fois de plus l’état d’indignité des transports en commun qu’ils subissent. Mais ces jours derniers, cela a été le bouquet, avec en particulier la fermeture de la ligne B du RER, de la gare du Nord à Roissy, mais pas seulement. Hier, la ligne J du Transilien qui dessert entre autres Argenteuil et le Val d’Argenteuil a été perturbée, entraînant une situation chaotique à la gare Saint-Lazare.
         La responsable en charge des transports de l’Ile de France est la présidente de la Région, V. Pécresse. Celle-ci dirige le STIF qui coordonne les activités de la SNCF et de la RATP.
         Un des axes de la campagne électorale de V. Pécresse il y a un an avait été « les transports indignes » que subissaient les parisiens et les banlieusards. Un an après son élection, en guise d’anniversaire, la situation de ces derniers jours a donné un nouvel exemple de cette indignité. En tout cas, un an plus tard, rien n’a changé.
         Davantage d’entretien, de renouvèlement des installations, et l’embauche en masse d’agents de la SNCF et de la RATP sont les seules voies pour mettre un terme à des conditions de transport que les usagers ne peuvent plus supporter.

Et rien comparé aux quais de la gare Saint-Lazare hier au soir

Adama Traoré : un petit pas en arrière très insuffisant



Les frères d’Adama Traoré toujours victimes d’une première décision qui n’avait pas lieu d’être

Nous ne savons pas encore si le conseil municipal de Beaumont-sur Oise qui se tient ce soir aura finalement lieu, après l’annulation des deux précédentes tentatives pour le tenir. Ces deux-fois-là, du fait de l’absence de quorum.
         La maire de cette commune où vivait Adama, mort dans les mains de la gendarmerie le 19 juillet dernier avait déclaré vouloir porter plainte pour diffamation à l’encontre de la sœur de celui-ci et réclamait de son conseil une provision de 10 000 euros pour faire face aux frais de justice.
         Elle déclare maintenant ne plus vouloir porter plainte, mais a maintenu sa demande de provision en la faisant passer de 10 à 20 000 euros !
         Bref, c’est un demi pas qui est bien la moindre des choses, mais comme toutes les demi-mesures, n’est sans doute pas de nature à calmer les esprits.
         D’autant que deux des frères d’Adama sont toujours en prison, justement comme conséquence du processus initié par cette menace de dépôt de plainte.
         Comme nous le disions dans une brève précédente, la question est bien de savoir par qui le scandale est arrivé.
         Aujourd’hui, il n’est donc plus question d’une plainte en diffamation. Donc il ne devrait pas y avoir besoin de frais de justice, donc il ne devrait pas y avoir de point à l’ordre du jour d’un conseil municipal. Donc celui-ci devrait se dérouler sans problème. Donc les frères d’Adama devraient maintenant être libérés.
         Quant à la vérité sur la mort d’Adama… Pour la connaître, en tout cas, le combat continue.