samedi 17 septembre 2016

Alstom et Loi travail, à Belfort, une belle manifestation



Manifestation réussie
Non à la fermeture d'Alstom


A Belfort, la manifestation appelée contre la loi Travail jeudi a été placée sous le signe de la protestation contre la fermeture d’Alstom, tous les syndicats y appelaient. Les travailleurs d’Alstom, ainsi que ceux de General Electric, ont répondu très largement présents, un millier environ, bien au-delà de ceux qui avaient participé aux précédentes mobilisations.
         Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu un cortège de plusieurs centaines de travailleurs qui, depuis l’usine rejoint le départ de la manifestation. Ils y retrouvent aussi plusieurs centaines de salariés de tous les autres secteurs, services publics, petites entreprises qui pour beaucoup avaient participé au mouvement contre la loi Travail, mais aussi des ouvriers et syndicalistes de Peugeot , et la population solidaires des travailleurs d’Alstom.
         Tous, environ 2000, ont exprimé largement leur protestation contre cette fermeture d’abord synonyme de licenciements massifs, alors que les profits accumulés par Alstom, son carnet de commandes actuel de 30 milliards. doivent servir à maintenir tous les emplois et les salaires.
         Le succès de cette manifestation est un encouragement pour la suite.



Agenda militant



Ce dimanche 18 septembre 

Une présence de Lutte ouvrière à la Braderie de Bezons

Comme chaque année, il y aura un stand de Lutte ouvrière à la braderie de Bezons, dans la rue Edouard Vaillant. L’occasion de rencontrer et de discuter avec les travailleurs de la région

Et bien sûr le vendredi 30 septembre

Grand meeting avec Nathalie ARTHAUD

A Paris
A 20 heures 30
Au Cirque d’Hiver-Bouglione


vendredi 16 septembre 2016

Lycée Cassin de Gonesse (Val d'Oise) : une lutte qui montre la seule voie contre la hausse continue des effectifs dans les classes



Cela fait des années que les effectifs des classes de lycée augmentent dans le Val d’Oise, y compris dans les lycées populaires, y compris dans les sections qui demandent une attention particulière des enseignants. Dans un certain nombre d’établissements dits d’ « éducation prioritaire », la limite des effectifs par classe était de 30 élèves. Ce verrou a sauté ces dernières années.
         Et c’est dans ce contexte que la lutte au lycée Cassin de Gonesse est importante. Cette fois, des enseignants, des parents, des élèves disent « non, ça suffit, ce n’est pas possible de travailler dans ces conditions.


Ils veulent pouvoir travailler dans des conditions acceptables

Les enseignants, les parents et les élèves du lycée de Gonesse n’acceptent pas la hausse continue des effectifs d’élèves par classe. Celle-ci a atteint un record avec des effectifs supérieurs à 35 élèves par classe dans des classes de sections technologiques. Depuis la rentrée, les cours n’ont pas commencé, tous, enseignants, élèves, parents, n’acceptant pas une situation intolérable.
         Face à la grève des enseignants et la mobilisation massive des parents d’élèves, la direction académique, la rage au cœur, a été contrainte de commencer à céder. Des moyens supplémentaires d’heures d’enseignement ont été accordés permettant la conservation d’heures en demi-groupes dans deux classes, et la division d’une classe en deux classes à effectifs réduits mais sans demi-groupes.
         La délégation qui a rencontré mardi l’Académie a rendu compte des propositions à l’assemblée générale qui a jugé que ces propositions étaient encore insuffisantes.
         En conséquence, de très-très nombreux parents et des élèves ont  « bloqué » le lycée Cassin mercredi matin.

Mercredi matin devant le lycée Cassin


De nombreux postes non pourvus

La directrice académique se vantait avec satisfaction de la rentrée dans le Val d’Oise. Selon, elles, les classes du secondaire sans enseignants représentaient un nombre infime. Elle évoquait « 40 » postes non pourvus.
         Aux dernières nouvelles, ce chiffre était bien plus près de 200 que de 40.
         Soit cette dame a des problèmes de vue, soit elle a besoin d’un sacré rattrapage en mathématiques !