jeudi 14 janvier 2016

Collectivités locales : des ponctions diverses dont la population fait les frais



Aide sociale prise en otage

Cela ne se passe pas à Argenteuil mais cet air-là, nous le connaissons bien. Le nouveau président du Conseil départemental de l’Essonne, François Durovray, du parti Les Républicains, a annoncé qu’il ne pourra pas verser une partie des aides sociales dues en 2015. Il incrimine la gestion de son prédécesseur socialiste, Jérôme Guedj, qui aurait laissé une dette cachée d’un milliard d’euros.
         La population qui a besoin de ces aides n’est pour rien dans les dettes du département. Il faudrait chercher les responsabilités du côté des banques et du gouvernement qui a baissé des dotations aux collectivités territoriales, voire trouver de l’argent du côté des plus riches…
         Mais non, ce politicien de droite préfère sabrer dans les aides. Et tant pis si les plus pauvres doivent en être les victimes.
         C’est du copié-collé de ce qui se passe à Argenteuil.



Ce soir,
Réunion à l’initiative de Lutte ouvrière à Argenteuil
« Après le 13 novembre, quel avenir pour la jeunesse ?»
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl leclerc

Un court exposé introductif suivi d’un libre débat

Goodyear : les protestations se multiplient. Prise de positions de l'Union Locale des syndicats CGT d'Argenteuil

Pour information



Consternation !
Indignation !

STOP aux Répressions frappant les militants CGT de Goodyear
Le mardi 12 janvier 2016, le Tribunal d’Amiens vient de rendre son jugement concernant les 8 camarades « ex Goodyear » poursuivis par le Procureur de la République pour « séquestration ».
24 mois de prison dont 9 mois fermes ! C’est un véritable scandale et une atteinte grave à la liberté de défendre ou conquérir des droits sociaux !

Le gouvernement est plus apte à faire condamner des ouvriers, des syndicalistes CGT, qui n’ont comme seul reproche que d’avoir défendu leurs emplois pendant plus de 7 ans, alors que les patrons délinquants en col blanc qui bafouent le Code du Travail au quotidien, fraudent le fisc au travers de paradis fiscaux, licencient en toute impunité, ne sont jamais inquiétés !
Les camarades qui ont défendu l’emploi pour éviter à des familles de sombrer (les divorces, les suicides, le chômage, les dépressions…comme l’ont vécu, les ex continental de Clairoix) se voient traiter comme des gangsters.

L’Union Locale CGT ARGENTEUIL est indignée. Elle apporte tout son soutien fraternel aux 8 camarades et au syndicat CGT Goodyear dans cette terrible injustice qu’ils subissent.
Rien ne peut justifier un tel acharnement, si ce n’est que de vouloir museler les salariés, en profitant d’un état d’urgence pour casser les acquis sociaux et le Code du Travail.
L'UL CGT ARGENTEUIL se joindra à toutes les initiatives pour défendre les 8 camarades dans leurs libertés syndicales.

La mobilisation est plus que jamais d’actualité. L’UL CGT ARGENTEUIL défendra systématiquement toutes les libertés syndicales.
Il ne peut y avoir de défense des droits conquis ni de nouvelles conquêtes sociales sans liberté syndicale.

                                             Pour la Commission exécutive
Le secrétaire général de l’Union locale CGT Argenteuil

                                                                           Patrick DEMAY

Logement : vous avez dit "droit au logement" ?



Combien de logements pourrait-on rapidement construire aujourd’hui ?

Les Roms, victimes de la politique du gouvernement

En 2015, les autorités françaises ont expulsé par la force plus de 11 000 Roms de 111 campements. Seuls les habitants de 29 camps se sont vu proposer des solutions de relogements, souvent précaires. Les autres en sont réduits à rester dans la rue ou à grossir d’autres bidonvilles, menacés d’une nouvelle expulsion.
         Dans ce pays riche qu’est la France, qu’il soit refusé un logement et des moyens d’existence décents à quelques milliers de personnes, sans parler du sort des réfugiés, des Sdf et de tant d’autres tombés dans la misère, est inadmissible et inhumain.

Le droit au logement est un mot creux

Mardi 12 janvier, la députée socialiste qui préside le comité de suivi de la loi Dalo a rendu public son bilan 2008-2014. Cette loi devait obliger l’État à trouver un logement à toute personne qui en faisait la demande. Le rapport publié montre qu’il n’en est rien : en 2014, 86 086 ménages ont tenté de bénéficier du DALO, soit 43 % de plus qu’en 2008, mais seul un dossier sur trois a abouti.
         Un représentant de la Fondation Abbé Pierre note que « devant les difficultés, on sent, dans certains départements, la tentation de durcir les critères d’admission (à pouvoir prétendre bénéficier de cette loi) ».
Evidemment, c’est beaucoup plus facile que de construire des logements à des loyers abordables et en nombre suffisant pour garantir un toit à ceux qui n’en ont pas.