jeudi 14 janvier 2016

Goodyear : les protestations se multiplient. Prise de positions de l'Union Locale des syndicats CGT d'Argenteuil

Pour information



Consternation !
Indignation !

STOP aux Répressions frappant les militants CGT de Goodyear
Le mardi 12 janvier 2016, le Tribunal d’Amiens vient de rendre son jugement concernant les 8 camarades « ex Goodyear » poursuivis par le Procureur de la République pour « séquestration ».
24 mois de prison dont 9 mois fermes ! C’est un véritable scandale et une atteinte grave à la liberté de défendre ou conquérir des droits sociaux !

Le gouvernement est plus apte à faire condamner des ouvriers, des syndicalistes CGT, qui n’ont comme seul reproche que d’avoir défendu leurs emplois pendant plus de 7 ans, alors que les patrons délinquants en col blanc qui bafouent le Code du Travail au quotidien, fraudent le fisc au travers de paradis fiscaux, licencient en toute impunité, ne sont jamais inquiétés !
Les camarades qui ont défendu l’emploi pour éviter à des familles de sombrer (les divorces, les suicides, le chômage, les dépressions…comme l’ont vécu, les ex continental de Clairoix) se voient traiter comme des gangsters.

L’Union Locale CGT ARGENTEUIL est indignée. Elle apporte tout son soutien fraternel aux 8 camarades et au syndicat CGT Goodyear dans cette terrible injustice qu’ils subissent.
Rien ne peut justifier un tel acharnement, si ce n’est que de vouloir museler les salariés, en profitant d’un état d’urgence pour casser les acquis sociaux et le Code du Travail.
L'UL CGT ARGENTEUIL se joindra à toutes les initiatives pour défendre les 8 camarades dans leurs libertés syndicales.

La mobilisation est plus que jamais d’actualité. L’UL CGT ARGENTEUIL défendra systématiquement toutes les libertés syndicales.
Il ne peut y avoir de défense des droits conquis ni de nouvelles conquêtes sociales sans liberté syndicale.

                                             Pour la Commission exécutive
Le secrétaire général de l’Union locale CGT Argenteuil

                                                                           Patrick DEMAY

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