La
direction municipale aggrave la situation des agents, mais elle voudrait
ensuite qu’il n’y ni protestation ni grève.
Effet
contraire à celui espéré
En contestant les modalités du
préavis posé par la CGT pour un appel à la grève le mercredi 16 décembre, le
chouchou de la direction générale a pris une mesure qui a eu l’effet contraire
de celui escompté. Après les fêtes, et non pas à la veille des vacances, cela
convenait finalement mieux et la municipalité a pu le constater au vu du nombre
de structures municipales fermées mercredi dernier.
Merci Chouchou.
Vive
la grève sans préavis
La direction générale s’arroge le
droit de contester les préavis de grève.
Elle s’appuie pour cela sur tout
un arsenal mis en place ces dernières décennies pour restreindre le droit de
grève. Dernièrement, il s’agissait d’une heure de début du mouvement mal
mentionnée, selon la direction.
Bref, pour la défense du droit de
grève, il serait temps de vite remettre les pendules à l’heure.
Depuis
le 1er janvier dernier, l’Agglomération Argenteuil Bezons n’existe
plus. Les 600 et plus travailleurs de celle-ci relèvent dorénavant soit de
la commune de Bezons, soit celle d’Argenteuil,
soit du syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères AZUR. Alors
que l’affaire est en train depuis 18 mois, rien n’a été réellement prévu.
Deux
ans pour… un fiasco
Comme on pouvait s’y attendre, la
fin de l’Agglomération n’a toujours pas mis un terme à l’incertitude de tous
les personnels.
Le verbe anticiper, un verbe
complètement inconnu de la municipalité, lorsqu’il s’agit des personnels.
Cela n’est pas pour elle une
préoccupation.
Blablas,
et c’est tout
La municipalité a organisé la
semaine dernière des réunions en direction des agents de l’ex-Agglomération.
Les agents en sont ressortis sans
aucune certitude sur leur avenir.
Qui s'en étonnera ?
Ça
déméninge...
Le déménagement des matériels des
locaux de l’ex-Agglomération s’est fait la semaine passée dans des conditions
désastreuses. Mal préparé, ce fut « ni fait ni à faire ». Seuls deux
étages sur trois avaient été annoncés.
Il a fallu faire appel en urgence
aux agents municipaux.
Que la municipalité ne s’étonne
pas maintenant de la hausse des arrêts de travail et de celle des maladies
professionnelles.
La
haute hiérarchie est contente d’elle-même et ne veut surtout pas que l’on
connaisse exactement la façon dont elle est largement payée, et pour combien de
travail réel.
À
100 euros de l’heure ?
Avant les vacances, la direction
générale a fait un caca nerveux parce que nous ne nous rendions pas compte
qu’elle travaillait des douze heures par jour pour notre bonheur sans que nous
ayons la moindre gratitude à son égard.
S’ils peuvent nous montrer leur
feuille de paie, cela nous aidera à nous convaincre qu’ils sont sans doute
totalement désintéressés.
Vases
communicants façon « Argenteuil »
Le point sur le tableau des
effectifs lors du dernier conseil municipal nous en a appris de belles.
Si le nombre des simples agents
est en chute libre (tel celui des Atsems qui connaît une diminution de -65), il
n’en va pas de même pour celui des effectifs des membres des directions
générales. Ce chiffre connaît un bond spectaculaire.
Cela signifie plus de travail
dans les services dégarnis, et beaucoup moins du côté des directions.
Combien
ça coste ?
Un ancien adjoint-au-maire
d’Argenteuil a été mis en examen pour avoir dévoilé en mars dernier le salaire
du chef de la hiérarchie. Il avait avancé une somme équivalente à seulement cinq
ou six fois le montant moyen de nos salaires nets.
Le grand chef en question a dû se
sentir humilié que l’on ose mettre sur la place publique un chiffre aussi bas
pour quelqu’un qui se considère comme tellement important et qui prépare de la
façon que l’on connaît la suite de sa carrière.
Contrôle
des comptes et des salaires
À propos des salaires des uns et
des autres, ceux de la hiérarchie et des simples agents, c’est tout de même un
comble que la première puisse sans problème connaître ce que nous gagnons, et
que ce ne soit pas possible en sens contraire.
Effectivement, et c’est à l’image
de l’inégalité dans le salariat.
C’est une évidence, mais si la
hiérarchie et les possédants tiennent tellement au secret, c’est qu’ils ont
tant de choses à cacher.
Les
conditions ne sont pas les mêmes, selon que l’on relève de
la hiérarchie ou du personnel qui agit.
Pas
assez distingué
On se demande bien où la
direction générale a organisé en décembre son gueuleton festif de fin d’année.
On ne sait pas si le moulin
d’Orgemont a eu les honneurs de ces agapes.
En tout cas, ce n’était
certainement pas dans les locaux de l’ex-self où les membres de ladite
direction n’ont pas été vus.
Les
grosses légumes
Dans la salle de repas ex-self de
l’hôtel de ville, nous aurons dorénavant de la soupe. Un appareil vient d’être
installé.
Pour faire la promotion de ces
potages, on a eu droit à deux jours de dégustation gratuite.
Les politiciens qui nous
gouvernent, y compris localement, et qui ont l’habitude d’aller à la soupe,
pourraient continuer à la proposer gratuitement les autres jours.
Hiver
dehors, frimas à l’intérieur
Les associations qui utilisent le
complexe Jean Vilar ainsi que le personnel sont mécontents. Il n’est pas
suffisamment chauffé, et tous grelottent. Au point que les agents ont dû amener
pour eux-mêmes leur propre appareil de chauffage.
Il va falloir transformer le 3ème
étage bien chauffé de l’Hôtel de Ville en salle des fêtes ?
Les
élus de la municipalité bénéficient d’un emplacement réservé pour se garer dans le parking de l'hôtel de ville. Il est vrai que des poteaux n’y rendent pas la conduite
facile. Qu’on en juge…
Bonjour
l’ambiance
Des élus ont réclamé
l’installation d’une caméra pour filmer leur parking réservé. Ils auraient
trouvé leur voiture égratignée. Soit l’ambiance est si mauvaise entre les élus
que les voitures des uns et des autres en font les frais. Soit, peut-être
serait-il plus sage qu’au lieu de faire des frais de vidéo, ils repassent leur
permis !