Etat d’urgence, contre qui ?
Au nom de l'état d'urgence, des
manifestations sont interdites, même quand elles n'ont pas de rapport avec les
attentats. Ainsi, une manifestation parisienne en solidarité avec les migrants,
ou bien des rassemblements contre les licenciements à Air France ou encore les
manifestations contestant le grand show autour du sommet sur l'écologie, la COP
21.
Dans
le département, de la même façon, un rassemblement de parents d’élèves qui
voulaient protester contre la hausse des tarifs de la restauration dans les
collèges et qui devait avoir lieu vendredi devant le Conseil départemental a
lui aussi été interdit.
Ces
interdictions ne visent pas à lutter contre le terrorisme, mais à faire taire
ceux tout qui contestent la politique du
gouvernement ou celle de ses semblables. En revanche, le gouvernement n'a pas
interdit une marche à Toulouse, en soutien à l'attitude sécuritaire de Valls et
Hollande.
Ainsi,
le gouvernement utilise l'état d'urgence pour faire taire non seulement ceux
qui le contestent mais ceux qui se mobilisent pour se défendre.