Un feuilleton « Les
Républicains » pas très ragoûtant
Dans son édition d’hier, le
Parisien-Val d’Oise rapporte deux petites affaires concernant les municipalités
d’Argenteuil et de Colombes. Elles mêlent clientélisme et bisbilles au sein d’élus
municipaux. L’ensemble pourrait s’intituler « quand les amis d’hier
deviennent des ennemis » ou « petit rififi sur les deux rives ».
On y voit un ex-partisan du maire d’Argenteuil dont il a menacé de mort le chef
de cabinet se voir proposer un emploi à Colombes et un conseiller municipal de
Colombes en disgrâce se voir offrir, lui, un emploi à Argenteuil. Cela a au
moins l’avantage de n’avoir que la Seine à traverser pour le règlement de ce
genre d’affaires.
Ces
affaires -en l’occurrence dérisoires pour ne pas dire minables- peu ragoûtantes
en tout cas, ne sont pas une nouveauté. Elles sont à l’image de pratiques bien
répandues que les dominants utilisent, mais à une toute autre échelle et en
gardant les apparences.
Bien
évidemment, les deux municipalités concernées nient les faits.
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