jeudi 22 octobre 2015

Enseignement primaire : pour les communes, le poids inacceptable de la construction scolaire



Us et coutumes d’un enseignement primaire à la charge des communes

A Us, commune du Val d’Oise, comme le rappelait dernièrement un entrefilet du journal le Parisien-95, un adjoint continue sa collecte pour aider à réunir les fonds nécessaires à la construction d’une véritable école maternelle. Actuellement, celle-ci, installée dans la mairie, n’a ni cantine ni dortoir. Mais la commune a bien du mal pour réunir les fonds pour la construire.
         L’école gratuite et obligatoire a été, il y plus de 130 ans une décision d’Etat. Mais elle a laissé le soin aux communes de se débrouiller pour l’assurer, hormis la rétribution et la formation des maîtres et maîtresses restées à la charge de l’Etat.
         Ce poste de dépense pèse de plus en plus lourds dans le budget des communes, et cela, d’autant lorsque la population augmente et qu’il est nécessaire de construire de nouvelles écoles ou d’ouvrir de nouvelles classes.
         Dans ce cas, c’est à l’euro près que l’Etat devrait abonder les fonds supplémentaires nécessaires.



Maire d'Argenteuil censeur : un communiqué de l'ATMF

On nous informe
 

Tous les prétextes sont bons pour censurer l’ATMF !

Le Maire d’Argenteuil (LR) exige le retrait de l’Agora de l’Hôtel de ville, d’une partie  de l’exposition « Ceux qui marchent encore » réalisée par Echo des Cités pour les 30 ans de la Marche pour l’égalité de 1983.
         L’ATMF célèbre ses 30 ans depuis le 2  et jusqu’au 24 octobre avec une série de manifestations pour rendre hommage à ceux et à celles qui ont fait de l’ATMF ce qu’elle est aujourd’hui.
         Dans ce cadre et en partenariat avec la municipalité qui a pris en charge toute la communication relative aux 30 ans de l’association.
         L’ATMF en accord avec la municipalité a mis  en place le dernier évènement à l’Agora de l’hôtel de ville par l’exposition à 3 volets  « les 30ans, 30 portraits » et les 30 affiches des archives de l’ATMF et « Ceux qui marchent encore ».
         Au 2ème jour de l’exposition à l’hôtel de ville, Mr Le Maire demande à voir de toute urgence le président de l’ATMF pour le sommer de retirer certains panneaux de l’exposition « Ceux qui marchent encore.. ».
         Cette interdiction arbitraire, nous appelle avec amertume l’année de l’Algérie en 2003 où l’ATMF s’était vue interdire par le même Maire, l’accès à la médiathèque Robert Desnos pour la tenue d’une conférence littéraire.
         Nous sommes scandalisés par le manque de discernement et la censure affichée par le Maire.
Nous refusons fortement d’amputer l’exposition et d’occulter ainsi tout un pan de l’histoire de l’immigration faisant partie intégrante de l’histoire de notre pays la France !
         Nous avons décidé de retirer toute l’exposition suite à cet incident grave et  regrettable ! 
         Cette exposition est désormais visible à l’ATMF jusqu’au 23/10/15.
                            Mohamed Nemri président de l’ATMF, le 21.10.15.

mercredi 21 octobre 2015

Culture et censure font bon ménage pour le maire d'Argenteuil



Lorsque « Culture » à Argenteuil rime avec censure


A l’occasion des 30 ans de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France, très active sur la Ville, une exposition avait été installée à la médiathèque Aragon d’Argenteuil. Elle retraçait l’histoire douloureuse de l'immigration de ces trente dernières années, de ses combats, et de l’émergence il y a 30 ans des grandes mobilisations dans les quartiers pour l’Egalité. Cette exposition a poursuivi sa route, à 50 mètres, dans l’agora de l’Hôtel de Ville. Elle devait se terminer à la fin de la semaine.
         Et patatrac, aurait-il eu une velléité de se cultiver en jetant un coup d’œil dans l’agora ? Lui l’a-t-on soufflé ? Voilà que le maire a décidé que certains panneaux de l’exposition ne lui convenaient pas et a demandé à ce qu’ils soient retirés. Pour l’ATMF, c’était tout ou rien. L’exposition a été démontée. Pour l’association,  la décision de la mairie est incompréhensible : « la semaine dernière, l’exposition était à la médiathèque de la ville, ça s’est très bien passé. Nous avons travaillé en amont avec la ville sur le programme, c’est même elle qui a imprimé les livrets de nos 30 ans dans lesquels cet accrochage est annoncé ».
         M. Mothron est pourtant en charge de la culture, et il doit tout de même savoir que culture ne rime pas avec censure, d’autant que des engagements au nom de l’édile avaient été pris.
         Mais chassez le naturel il revient au galop. Car cette affaire nous rappelle une autre de l’ère n°1 de l’édile de droite lorsqu’une projection d’un film avait été censurée par le même Georges Mothron à l’occasion d’un festival sur le film algérien, organisé par la même ATMF. Et voilà que sous "G. Mothron deuxième ère", le censeur récidive. Cela fait vraiment mauvais genre deux mois après l’affaire de son adjointe à la culture qu'il avait démise.
         Inadmissible.

AB-Habitat : un 31 décembre qui approche, toujours trop d'incertitudes



Travailleurs au bord de la crise de nerfs


Par la dissolution de l’Agglomération qui entraîne celle de l’office HLM, le maire d’Argenteuil a hypothéqué l’avenir de ses personnels et de la dizaine de milliers de familles qui logent dans son parc de logements. C’est par lui que le scandale est arrivé.
         De leur côté, les président et vice-président d’AB-Habitat, le maire de Bezons et le député d’Argenteuil-Bezons, s’ils ne sont pas à l’origine du scandale, n’ont rien fait pour que le processus engagé depuis se fasse dans les meilleures conditions pour les personnels et les locataires.
         Cela aurait exigé dès le début la transparence totale de leurs intentions, de leurs projets, et qu’ils aient la volonté de s’appuyer sur les personnels et les locataires, sur une seule base : comment avancer et sortir de l’impasse dans laquelle le maire d’Argenteuil a mis les uns et les autres, pour que la situation issue de la liquidation de l’Office d’Argenteuil-Bezons ne se fasse au détriment de personne, qu’il n’y ait, au final, pour tous, aucun préjudice.
         Messieurs Lesparre et Doucet n’ont jamais présenté objectivement les différents scenarii possibles ou envisageables, n’ont jamais tenté d’être aux côtés des personnels et des locataires pour choisir de concert la meilleure solution pour tous. Ils n’ont pas véritablement discuté la proposition émise par la CGT.
Tout a été fait dans l’opacité, tel cet amendement sorti du chapeau pour réaliser les intentions personnelles du député, sans même qu’il n’en profite pour y réduire les risques pour les personnels (cf. la question des « détachements ».
         Il revient aux militants de la section syndicale CGT d’avoir tenté de mettre « cartes sur table », d’avancer les différentes hypothèses, et de continuer à le faire, avec constance depuis plus d’un an.
         Aujourd’hui, la perspective est envisagée, pour que, si tel était le choix du préfet, les personnels fonctionnaires puissent être « détachés » dans la « coopérative » qui a les préférences des dirigeants actuels d’AB-Habitat.
         Mais même cela n’est pas tout à fait réglé, idem pour le sort précis de chacun après le 1er janvier prochain, idem sur tout ce que cet imbroglio peut donner dans les années à venir.
         L’inquiétude continue d’être bien présente parmi les agents d’AB-Habitat. Il y a de quoi.
         Nous sommes à leurs côtés.