jeudi 24 septembre 2015

Réfugiés, Migrants. Pour un monde pacifié et sans frontière. Un débat à Argenteuil


Groupe d’Etude Ouvrière organisé à Argenteuil

 

Par Lutte Ouvrière

 

Jeudi 1er octobre à 20 heures 15

 

Espace Nelson Mandéla

 

82 bd leclerc

 

A Argenteuil

 

« Les migrations, une histoire de l’Humanité »

 

Un exposé suivi

D’une heure de libre débat

 

 

« Les migrations, une histoire de l’Humanité »

 

« Les migrants » constituent l’actualité brûlante. Les dirigeants européens, à commencer par Hollande et Vals, clament qu’ils font preuve d’humanité alors qu’ils ne savent que dresser plus de barbelés aux frontières. Combien de migrants meurent en tentant de franchir ces obstacles ? Syrie, Irak, Afghanistan, Lybie, Erythrée… les réfugiés sont poussés à émigrer à cause des guerres, des dictatures ou de la misère dans lesquelles leurs pays sont plongés. Et de toutes ces catastrophes humaines les pays impérialistes en sont en grande partie responsables.

Nous, communistes révolutionnaires, nous affirmons que les travailleurs n’ont pas de patrie. Leur seule patrie est celle où ils ont pu s’installer pour trouver un travail. En France nous sommes bien placés pour le dire. La population de ce pays s’est construite sur des vagues de migrations successives. Sans même remonter très loin dans le temps, on peut citer pêle-mêle : les polonais, les italiens, les espagnols, les portugais, les algériens, les marocains, les maliens,  etc. etc.

Halte à la barbarie : ouvrez les frontières !

Ali Ziri : le film "Qui a tué Ali Ziri ?"


Le 10 octobre à Argenteuil au Figuier blanc
 
 

mercredi 23 septembre 2015

Municipalités en faillite, retour sur les emprunts toxique. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière à paraître


Municipalités en faillite : l’État ne demande pas de comptes aux banques

 Alors que les emprunts toxiques étranglent financièrement de nombreuses collectivités locales, l’État leur fait un chantage : les aider à maintenir la tête hors de l’eau, à condition de ne pas poursuivre les banques prédatrices qui les ont mises à genoux.

Environ 1 500 municipalités, et quelques départements comme l’Ain et la Seine-Saint-Denis, s’étaient fait convaincre par les banques, dans les années 1990 et 2000, de leur emprunter de l’argent à des taux variables. Ces prêts à bas taux au début ont vu ensuite les intérêts, indexés sur des formules financières incompréhensibles, exploser et devenir hautement toxiques. Ainsi la petite commune de Saint-Cast-le-Guildo dans les Côtes-d’Armor, avait souscrit un produit appelé « Tofix » de façon frauduleuse par Dexia et se retrouve à devoir rembourser à cette banque des intérêts de près de 800 000 euros par an jusqu’en 2032 alors qu’elle ne doit plus que 3 millions de capital.

Ces jours-ci, 700 collectivités, ayant sollicité l’aide de l’État pour éviter de faire faillite, vont savoir quel montant d’argent public va leur être alloué. Car le gouvernement n’envisage absolument pas pour boucher ces trous financiers de prendre l’argent que les banques accumulent, ou avec lequel elles spéculent. Il veut même sauver la mise aux banques. En effet pour toucher cette aide, les municipalités doivent renoncer à poursuivre les banques en justice pour défaut d’information sur les produits financiers toxiques qu’elles leur ont fait avaler.

La banque Dexia a été la grande spécialiste de cette arnaque aux finances publiques locales, ce qui n’a pas empêché les États français, alors sous Sarkozy, et belge, de la sauver en 2008 pour un coût de 6 milliards d’euros.

Sous Hollande, c’est pareil : il est hors de question de demander des comptes aux banques. Peu importe que des villes soient en faillite, du moment que le système financier peut tranquillement continuer son pillage d’argent public.

Lucien DÉTROIT

"Sainte tunique" d'Argenteuil : entre 600 et 800 ans après le début de l'ère dite "chrétienne"


Il y a bien d’autres armes anti-crise, et bien plus sérieuses

 
Ladite "Sainte tunique" d'Argenteuil va être exposée à qui veut la voir dans quelques mois. Paraissant sûr de lui sur l’origine de l’objet en question, Le Parisien-95 n’y va pas par quatre chemins dans son édition de ce matin : « C’est un moment attendu avec impatience par tous les catholiques. La Sainte Tunique d’Argenteuil, le vêtement porté par le Christ pendant son chemin de croix, sera exposée au public du 25 mars au 10 avril 2016 dans la basilique Saint-Denys. ».

         Nous invitons croyants et non-croyants à lire l’article que l’encyclopédie Wikipédia consacre sur internet au sujet et qui fait le point sur les différentes analyses de l'objet en question opérées ces dernières décennies. Selon elles, ce vestige de vêtement peut être daté dans une fourchette entre « 600 » et « 800 » après… JC !

         Dans l'ouvrage paru dernièrement sous l’égide de la municipalité, "Argenteuil, une abbaye dans la ville",  les auteurs ne se « mouillent » pas sur la question. Il y a néanmoins un titre très intéressant d’un des chapitres : « la Sainte tunique comme arme anti-crise ».

         Sûr que lorsque la société n’a pas le moral, certains se tournent vers les vieilles reliques.

         Ce n’est pas une raison de faire fit de la vérité historique, et de faire comme eux.

LGV Lyon-Turin : Erri de Luca préfère aller en prison que de se renier


Condamné bientôt pour avoir dénoncé ?

 L’écrivain italien Erri de Luca est un opposant farouche à la construction de la ligne transalpine Lyon-Turin de fret ferroviaire qu’il juge, aux côtés de bien d’autres, dispendieuse et totalement inutile. Une opposition farouche à ce projet existe en particulier dans la région du Val de Suse, côté italien.
         La justice italienne vient de requérir huit mois de prison ferme contre l’écrivain pour « incitation au sabotage » du chantier ferroviaire.
         Erri de Luca justifiait ainsi l'emploi du mot "sabotage": "C'est un mot qui n'est pas forcément synonyme de dégradation matérielle: saboter, ce peut être faire grève, faire obstruction, mal appliquer un ordre. C'est une formule de résistance civile, qui en appelle à la fraternité."  
         Une belle définition.

Chibanis : des discriminations enfin reconnues


Une seule classe ouvrière

 
Quarante ans durant, des centaines de salariés que la SNCF avait recrutés au Maroc ont été privés du statut de cheminot. Cantonnés à des emplois au bas de l’échelle, ils ont dû travailler en moyenne sept ans de plus que leurs collègues français pour une retraite trois fois moindre.

Depuis dix ans, 800 d’entre eux se battent pour leurs droits. La « justice », qui avait écarté une juge des prud’hommes de Paris du fait de ses « ascendances marocaines », a finalement condamné la SNCF pour discriminations multiples. Une condamnation qu’elle n’a pas volée.

Agents territoriaux : le bulletin Lutte Ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération de ce mardi 22 septembre 2015


Parole donnée

Au DTSA, un accord de « revalorisation du régime indemnitaire, au titre de la pénibilité » avait été signé par la municipalité en juin… 2011. Il n’est toujours pas appliqué, en tout cas dans sa totalité, plus de quatre ans plus tard.

Quand il s’agit des grands groupes industriels et bancaires avec lesquels traite la municipalité, elle sait respecter sa signature dans les meilleurs délais.

En tout cas, la colère monte parmi les agents de la DTSA.

Cent jours avant fermeture

Le flou est toujours de rigueur à l’Agglomération. Qu’allons-nous devenir au 1er janvier ? Si les autorités préfectorales et de la Métropole du Grand Paris ne se décident pas, quelles sont les différentes hypothèses ? A quel terme ?

La moindre des choses serait qu’ils nous le mettent par écrit. C’est vrai pour le président de l’Agglo comme de la part du maire d’Argenteuil.

La moquette, ça ne sert pas à rouler des cigarettes !

Vendredi dernier, l’émission « C’est dans l’air » sur la 5 portait sur les difficultés financières des communes. Comme de bien entendu, un film sur Argenteuil a été projeté lors de cette émission, avec dans les premiers rôles : le maire et Costkiller. Pour illustrer que nous étions toujours absents, ce dernier a évoqué le cas d’un service où il avait recensé 44% d’absentéisme.

Il n’aurait pas confondu par hasards agents et élus ?

Il est vrai que pour ces derniers, le pourcentage est nettement plus important.

Un vivier de postes inutiles

Costkiller a également évoqué lors de ce reportage le cas, parmi ses « managers », d’un haut cadre qui ne servait à rien et qui faisait doublon : un « adjoint » de « directeur-adjoint ».

Mais pourquoi a-t-il évoqué seulement un seul cas à ce niveau ?

La berlue

Les journalistes qui ont fait ce reportage y ont fait mention d’  « une grève de deux mois et demi » qui aurait eu lieu ces derniers temps parmi nous.

On imagine qui leur a soufflé ce mensonge. Sûr que lorsqu’il y a le moindre débrayage, le 3ème perd le sens des réalités et voit rouge.         Quand il y aura une vraie grève de deux mois et demi des personnels, ils verront alors ce qu’est vraiment la force des travailleurs.

Non à l’esclavage salarié

Dans le cadre de la « nouvelle organisation du temps de travail », élus et direction ont modifié les autorisations d’absence.

Mais pourquoi réglementer tout cela ?

Nous devons travailler tant d’heures, d’accord, mais quand on a besoin de s’absenter c’est que l’on a besoin de s’absenter, un point c’est tout.

Diviser pour mieux régner

Lors du dernier Comité Technique, Torquemada a ressorti de derrière les fagots (de l’Inquisition) une circulaire qui vise à nous diviser.

Cette direction qui veut nous presser comme des citrons est bien notre unique cible.

Alors tous ensemble contre la nouvelle organisation du travail, contre les 38 heures, contre les sous-effectifs, contre les fins de contrats, contre la fermeture de sites !

Des élus qui tombent de l’arbre

Les élus de la majorité municipale ont tous voté la nouvelle organisation du temps de travail, mais ne s’en souviennent plus !

Dorment-ils durant les conseils municipaux et autres bureaux municipaux ?

Il est vrai que nos conditions de travail sont à des années-lumière de leurs préoccupations.

Du travail supplémentaire pour le personnel des Écoles

Depuis la rentrée, il n’y a plus d’Atsems dans les grandes sections ! À cela s’ajoute la question des AVS s’occupant des enfants handicapés qui tardent à arriver.

Sur qui pèse le surcroît de travail dû à cette double situation ?

Certainement pas sur les épaules bronzées de Costkiller !

Personnel des écoles et le petit chaperon rouge

Le zèle de la hiérarchie a voulu nous imposer, alors que nous avons déjà le panier bien plein, de poser nos congés uniquement pendant les vacances scolaires et à condition qu’il y ait un minimum de 50% des effectifs.

Suite à nos grognements, elle a reculé.

Quand le chaperon rouge devient loup, ce n’est plus la même histoire.

Placage

Costkiller devait rencontrer le service des sports et les gardiens en particulier. Le rendez-vous avait été annulé et un nouveau rendez-vous pris. La réunion vient d’être définitivement abandonnée.

Costkiller joue les fiers-à-bras à la télé. Mais se heurter au « pack » et aux « piliers », alors il devient moins fier et ne joue plus les Springboks.

Au régime sec

Avec la nouvelle réorganisation dans les écoles, il n’y a plus assez de personnel pour faire manger correctement tous les enfants. À tel point que les Atsems ne peuvent plus, elles aussi, manger dans de bonnes conditions.

La hiérarchie va finir par connaître l’adage : qui ne mange pas ne travaille pas.

Signal : « attention danger »

À l’Agglo, au service des petits travaux et de la signalisation, depuis des mois, l’ambiance est au plus mal. Lorsque vous arrivez au travail, vous ne savez pas si c’est un bon jour ou si vous allez devoir subir les hurlements du responsable.

Nous allons au travail pour travailler mais pas pour y aller avec une boule au ventre.

mardi 22 septembre 2015

Elections régionales : un communiqué de Lutte Ouvrière-95


Communiqué de Lutte Ouvrière-Val d’Oise

 

Comme partout à travers le pays, Lutte Ouvrière sera présente en Ile de France lors des prochaines élections Régionales de décembre prochain. Cette liste conduite par Nathalie Arthaud, porte-parole nationale de Lutte Ouvrière, le sera dans le Val d’Oise par Dominique Mariette, enseignant retraité d’Argenteuil.

En nous présentant, nous voulons faire entendre le camp des travailleurs. Nous voulons que ceux des salariés, des chômeurs, des retraités, qui sont conscients d’être sacrifiés sur l’autel des profits patronaux et qui ne l’acceptent pas, puissent le dire et qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs revendications.

         Ils ne pourront pas le faire s’ils accordent leurs suffrages aux partis totalement dévoués à la bourgeoisie, la droite et l’extrême-droite, et le PS qui la sert au gouvernent. Quant à la gauche radicale, le PG de Mélenchon ou le PC qui se démarquent de la politique du gouvernement, ils ne s’adressent pas spécifiquement aux travailleurs et ne mettent pas en avant un point de vue ouvrier.

A travers un programme de lutte contre le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, nous voulons donner la possibilité aux travailleurs, aux chômeurs, aux retraités de mettre en avant les mesures qui leur sont vitales.

Les travailleurs qui ne supportent plus d’entendre le patronat et ses serviteurs monopoliser la vie politique doivent prendre la parole. Cette élection leur en donne l’occasion.

Personne ne pourra se tromper sur le sens des votes pour Lutte Ouvrière. Ils seront interprétés comme l’affirmation d’un camp, celui des salariés, chômeurs, retraités, qui sont victimes de la crise et qui ne l’acceptent pas!

Au-delà de la situation immédiate des travailleurs, nous voulons aussi porter les perspectives communistes. Nous voulons dire qu’il existe un courant politique qui se place dans la perspective du renversement du pouvoir de la bourgeoisie sur la société, sans lequel on ne peut mettre fin aux barbaries que le capitalisme engendre.

                                                             Argenteuil, le 22.09.15.