mercredi 20 mai 2015

Conseil muncipal d'Argenteuil du mardi 19 mai 2015. début de compte-rendu



Le conseil municipal est toujours un moment très intéressant, moins par ce qui s’y dit, plus par ce que l’on subodore, par ce qui est en creux derrière nombre de questions rapidement évoquées, et ce que l’on imagine. Celui d’hier au soir dont nous allons dans les jours qui viennent aborder un certain nombre de points n’a pas dérogé à la règle.


Un geste est prévu de solidarité avec le Népal

Avant le conseil proprement dit, le maire a évoqué, entre autres, le séisme catastrophique du Népal. Il a indiqué que lors du prochain conseil municipal, une subvention serait proposée au vote.
         Une action avait eu lieu entre la Ville et le Népal. Un geste de solidarité élémentaire paraissait nécessaire. Il sera fait. Nous en prenons acte avec satisfaction.


Diriger sa colère contre les banques et un Etat qui dépense sans compter pour… le grand patronat

Les premiers points concernaient les finances locales. Sur la base de la logique du maire et de son adversaire, tout a déjà été répété à maintes reprises, et il en a été une nouvelle fois de même hier au soir. Pour résumer : d’un côté, c’est la faute à Philippe, de l’autre, c’est la faute à Georges.
         Ce dernier reproche à son prédécesseur l’augmentation du nombre d’agents communaux et l’ampleur des aménagements réalisés dans la Ville. Mais au-delà du clientélisme et du style de chacun des maires, mieux vaut que des habitants travaillent pour le service public de tous plutôt qu’ils pointent à Pôle emploi. Quant aux écoles et autres aménagements opérés, personne ne conteste, sur l’essentiel, qu’ils étaient nécessaires et qu’il était urgent de les réaliser.
Les finances d’Argenteuil sont incontestablement dans le rouge depuis des années, et ce sont les habitants qui paient des impôts locaux qui n’ont cessé d’augmenter ces dernières décennies pour atteindre un niveau insupportable.
Mais ni la municipalité, ni son opposition locale, jamais au grand jamais, n’évoquent la responsabilité des banques qui siphonnent les finances locales, et l’Etat qui devrait donner les moyens financiers aux communes pour faire face aux besoins en services publics de la population.
A suivre

P. Doucet et G. Mothron : d'aventure en aventure (pour sourire)



Mieux que les aventures de Jojo et Fifi

La municipalité veut développer la vente de produits dérivés, timbres, cartes postales, tasses, photographies, jeux de cartes, etc, pour mettre en valeur le patrimoine local Nous lui proposons de racheter les droits de la série ci-dessous dont le dessin d’annonce peut ouvrir d’énormes possibilités d’exploitation au bénéfice de la joie des habitants qui en ont bien besoin.



Mais au fait, parmi ces pas gentils du tout, il est où le Petit Jojo ?


mardi 19 mai 2015

Territoriaux d'Argenteuil - le bulletin Lutte Ouvrière de ce mardi 19 mai 2015. le verso "échos"



Les aventures de Jojo et de Fifi
Alors que la fin de l’Agglo avance à grands pas, Jojo reproche à Fifi de ne pas participer aux réunions avec le préfet sur le sujet. Fifi lui rétorque que c’est lui le méchant qui ne veut pas le rencontrer.
         Nous pouvons toujours siffler nous-même la fin de la récréation durant laquelle ces sales gosses jouent dans la même cour, mais à nos dépens.

On croit rêver
Sur la question, Jojo intitule son communiqué de protestation : « Dissolution de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons : Le personnel est en droit de connaître son deve-nir ! »
         Mais le devenir du personnel de l’Agglo, de tous les personnels, Jojo n’a pas besoin de Fifi pour nous dire dès à présent ce qu’il en pense, sans attendre d’hypothétiques réunions avec son adversaire !
          Alors, il en pense quoi, lui Jojo ?

Dans les écoles comme ailleurs, c’est « non »
Avec les nouveaux horaires scolaires, dans les écoles, la municipalité veut nous obliger à travailler plus longtemps et sans aucune contrepartie.
         A un mois et demi des vacances d’été, on ne sait même pas comment elle compte s’y prendre.
         Pour nous, c’est : pas plus longtemps, et pas à notre détriment.


On n’a pas mangé d’ail
Dès qu’il y a du remue-ménage dans une école, l’adjoint et la direction de l’Education arrivent sur les lieux. Mais ils ont une fâcheuse tendance à nous ignorer et à ne se présenter qu’aux parents et aux enseignants.
         C’est quoi qui les gêne, notre haleine ?

Bientôt le Tour
Certains policiers municipaux sont à nouveau équipés de vélo.
         Cela fait plus sport, c’est bon pour les mollets, et revient nettement moins cher.
         Pourquoi ne pas généraliser la formule ?
La Ville pourrait ainsi fournir à Costkiller and co une bicyclette, et même aller jusqu’à fournir à l’un et aux autres un tandem, avec le nombre de places nécessaires, selon le choix de chacun.

Bérézina, Waterloo, au choix
Aux Affaires générales, à l’Hôtel de Ville c’est la bérézina. C’est le sauve-qui-peut général du personnel, volontaire ou pas, en haut comme en bas de la hiérarchie.
         Venant du 3ème, allant vers le rez-de-chaussée, comme un ouragan dévastateur !

Les arbres mais pas la forêt
Le président de l’Agglomération se vante que grâce à lui, chaque quartier de l’Agglo a dorénavant son parc ou son jardin public.
         Le hic dont il ne se vante pas en revanche, c’est qu’il n’y a pas le personnel pour les entretenir correctement.

Paroles en l’air
À l’Agglo, ses dirigeants ont annoncé que tous les contractuels en mesure de l’être seraient titularisés.
         Ce qui faisait bien sur le papier risque fort de se traduire au final par presque rien, c’est-à-dire très peu de titularisations d’agents contractuels.
         Pour ces titularisations, ne comptons que sur nous-mêmes : « Ni dieu, ni césar, ni Fifi ». (Paroles du chant des travailleurs, l’Internationale)

Des bambins asticotés
Dernièrement, à la crèche des Aquarelles, les bambins ont dû subir la découverte de près d’animaux peu ragoûtants : des asticots !
         Au lieu de s’en prendre aux crèches municipales et à leurs personnels, la municipalité aurait de quoi s’occuper : pour que toutes les conditions d’hygiène soient bien réalisées dans les locaux municipaux.

Leçon d’Aquarelle
Devant la nécessité de devoir fermer la crèche Les Aquarelles plusieurs jours, la hiérarchie a voulu que nous prenions des jours sur nos congés.
         Ça n’a pas réussi. Nous sommes venues très ponctuellement prendre notre service à l’heure dite aux Aquarelles. Et chacune d’entre nous a finalement été répartie dans d’autres structures.
         Une belle leçon de peinture à ne pas oublier.

Titularisation
Au service des sports, il y a parmi nous des agents non-titulaires. Leur contrat actuel arrive à terme dans les mois qui viennent.
         Comme ils sont totalement utiles, le mieux serait qu’ils soient titularisés sans délai.

Saint-Anne à Argenteuil
Dans les écoles, des agents continuent à apprendre que leur contrat ne sera pas renouvelé. Dans le même temps, pourtant, la municipalité déclare qu’elle va devoir embaucher des Atsems dans le cadre de l’ouverture de nouvelles classes.
         Licencier d’un côté, embaucher de l’autre, et pour les mêmes fonctions, ça nous fait penser au film des années 80 : « Les dieux sont tombés sur la tête ».

Et combien ça coûte par placard ?
Plusieurs hauts cadres viennent d’être mis au placard ces dernières semaines.
         Ce n’est ni les compétences ni le travail qui comptent pour le 3ème, seulement leurs petits calculs et leurs jeux de personnes.
         Une belle leçon pour les intéressés. Mieux vaut miser sur la solidarité que sur la gratitude des petits messieurs hauts-perchés.

J’y suis j’y reste
Lors de la désastreuse réunion d’avril concernant l’avenir des Maisons de quartier, la direction générale nous a dit qu’il n’y avait pas à s’en faire, les « surnuméraires » retrouveraient un poste ailleurs.
         Mais le fait est qu’elle n’a même rien à nous proposer dans d’autres services, sauf des postes qui ne nous intéressent pas.
         Bref, autant rester là où l’on est, et où l’on est bien utile.