vendredi 3 avril 2015

Le Pen, père et fille, une répartition des rôles



Le Pen, père et fille : une comédie qui ne fait rire personne

Jean-Marie Le Pen a réaffirmé ses propos sur les chambres à gaz considérées comme un « point de détail » de l’Histoire et qu’il ne les avait regrettés « à aucun moment », ajoutant qu’il y avait de « fervents pétainistes au FN », ce qu’on a aucune peine à croire.
Selon un jeu de rôle bien rôdé, Marine Le Pen s’est empressée de prendre ses distances avec celui qui reste, outre son père, le président « d’honneur » du FN, le qualifiant au passage de « punk » en raison de son esprit « provocateur ». Il rappelle à ceux qui croient que le FN est un parti nouveau que c’est un repaire pour nombre de réactionnaires, d’antisémites, racistes anti-communistes, foncièrement anti ouvriers.

Le 9 avirl : tous en grève et en manifestation



Le 9 avril, le monde du travail doit se faire entendre

À l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires, une journée de mobilisation est organisée le jeudi 9 avril, avec des manifestations dans de nombreuses villes. À Paris, le rassemblement aura lieu à 13 heures, place d’Italie.
Depuis plusieurs mois, on a successivement vu dans la rue les transporteurs contre l’écotaxe, ou pour la construction d’une autoroute dans le sud de la Charente, les petits entrepreneurs contre le régime des indépendants, les taxis contre la concurrence, les notaires, huissiers, commissaires-priseurs et avocats contre le projet de modification de la réglementation de leurs professions, les médecins et dentistes contre le tiers payant généralisé...
Et les salariés, les chômeurs, les retraités, ceux qui font encore bien plus violemment les frais de la crise, de l’avidité du grand patronat et des financiers, de la servilité du gouvernement à l’égard de la bourgeoisie ? Ceux qui voient leur pouvoir d’achat fondre sous l’effet du blocage des salaires, des pensions et des minima sociaux ? Ceux qui sont menacés de plans sociaux, de réductions d’effectifs, alors que les PDG et les gros actionnaires affichent des sourires radieux et des résultats éclatants ? Ceux auxquels on ne propose qu’emplois précaires, temps partiels imposés, travail du dimanche ou de nuit ? Ceux dont les droits sont menacés par la loi Macron ?
Tous ceux-là doivent se saisir de la journée du 9 avril pour faire entendre leur colère.
Une seule journée suffira-t-elle pour mettre un coup d’arrêt aux attaques ? Évidemment non. Mais elle peut servir de caisse de résonance aux mobilisations locales des travailleurs attaqués par leur patron. Et surtout, elle permettra au monde du travail de se manifester, par cette première réaction collective, contre le grand patronat et le gouvernement à son service.
Oui, les travailleurs doivent faire entendre haut et fort qu’ils n’acceptent pas les coups qu’on leur assène, et qu’ils constituent une force avec laquelle il faudra compter !
Viviane LAFONT

(Lutte Ouvrière n°2435)

Le Matin, à Argenteuil
9 heures sur le parvis de l’Hôtel de Ville
L’après-midi
Rendez-vous Place d’Italie

Maison Des Femmes : tout reste à rétablir



Vraie Maison des Femmes, rencontre avec un élu

Le Collectif « pour une vraie Maison Des Femmes » a rencontré ce mercredi P. Métézeau, l’adjoint-au-maire responsable de celle-ci. Ce Collectif est constitué autour d’un groupe de femmes en ayant pris l’initiative, de l’UL-CGT d’Argenteuil, de la CGT de l’hôpital de la Ville, du PS, du PCF, de Lutte Ouvrière, du MDP, et du PCOF.
         Les représentants du Collectif n’ont guère appris durant cet entretien. L’adjoint leur a répété qu’il n’avait jamais été question pour la municipalité de supprimer la Maison Des Femmes. Pour le Collectif le rôle de celle-ci doit aller bien au-delà de la priorité d’aide aux femmes victimes de violences, à leur suivi, mais doit aussi contribuer à la prévention, à la diffusion de l’égalité hommes-femmes, être un lieu de réflexion sur le sujet, être également un lieu de convivialité et de culture. L’adjoint prône pour cela plutôt une aide des différents services municipaux, le Collectif, quant à lui, privilégiant le rôle d’une Maison Des Femmes concentrant un minimum de professionnels.
         L’adjoint a annoncé le déplacement de l’ersatz de MDF (« ersatz » pour le Collectif !) rue Defresne-Bast, derrière le centre de santé. Il n’est pas question, au moins pour l’instant d’augmenter le personnel qui se réduit actuellement à deux (dont un agent non « spécialisé » si l’on peut dire).
         Notre conclusion : le local rue Pierre Joly était bien totalement inadapté. Le nouveau, qui nécessite beaucoup de travaux, sera-t-il beaucoup plus adapté ? On peut en douter. Quant à la question du personnel nécessaire, elle reste posée.
         Faire signer la pétition est plus que jamais nécessaire. Nous serons ce matin sur le marché Héloïse à partir de 10 heures.