mercredi 25 mars 2015

A Argenteuil, une association utile en grande difficulté



L’Atelier des Courlis en grande difficulté.

L’Atelier des Courlis existe à Argenteuil depuis 40 ans. Par l’exercice libre de la peinture, il a aidé à l’épanouissement de milliers d’enfants et de moins jeunes.
         Depuis plusieurs années, sa trésorerie n’arrive plus à suivre, d’autant qu’il s’était développé en direction du Val-Sud.
         Il a compté essentiellement sur le dévouement des animateurs qui se sont donné sans compter pour leur projet. Mais, à partir d’un certain point de développement, les subventions d’Etat étaient nécessaires.
         C’est cette aide qui aujourd’hui fait en partie défaut pour l’Atelier des Courlis, au moins à la mesure de ce qui lui permettrait de se maintenir. Il n’y a pourtant pas de doute sur l’utilité de cette structure, pour nombre d’individus comme pour toute la société elle-même.
         Mais dans ce monde du Capital, ce n’est pas l’ « utilité sociale » qui détermine les moyens alloués, mais bien d’autres considérations.
         L’Atelier des Courlis ne doit pas disparaître.

mardi 24 mars 2015

Bulletin Lutte Ouvrière des territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglo



Jeudi noir
Le jeudi 9 avril prochain, nous nous retrouverons très nombreux devant l’Hôtel de Ville d’Argenteuil, pour toutes nos revendications, travailleurs municipaux aux côtés, nous l’espérons, de ceux de l’Agglomération et de ceux d’AB-Habitat.
Le 13, « Costkiller » déclarait que, quel que soit le nombre de manifestants, 150, 250, 600, 3000, cela ne le ferait pas plier.
Devant 150, il n’en menait déjà pas large.
Devant cinq fois plus, lui et son donneur d’ordre conserveront-ils la même arrogance ?

Tous ensembles !
Selon la CGT de l’Agglomération, la dissolution de celle-ci vient d’être actée par le préfet de Région. Au 1er janvier 2016, elle n’existera plus.
Pas question de tomber dans la déprime. À 632, ensemble, nous représentons une énorme force de frappe capable de faire respecter les intérêts de tous, et de chacun.

100 % mécontentes
Trop c’est trop. Vendredi dernier, l’ensemble des ATSEM de l’école Ambroise Thomas a fait grève.
Ainsi va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle… fait grève.

Mission impossible
À la cantine de l’école P. Langevin, nous devons nous occuper de deux rampes de distribution alors que notre effectif est déjà insuffisant.
La fermeture d’une des deux rampes s’impose.

Joujoux coûteux, joujoux dangereux
Lors de la visite de courtoisie des grévistes dans l’Hôtel de Ville le vendredi 13 mars, la PM était équipée de flashballs.
Le jour où elle aura affaire à des gangsters, la hiérarchie ordonnera-t-elle d’utiliser des bazookas ?

L’absent qu’a tout vu
Le vendredi 13 mars, le maire n’était pas là. Pourtant, quand il évoque cette journée de grève, il en parle comme s’il avait tout vu.
Les jeunes diraient : « Mytho » !

Non aux voyeurs !
Lors du dernier CT, les représentants du personnel ont exigé que le chef de cabinet du maire sorte, car, légalement, il n’avait rien à y faire.
Aider à s’en prendre au personnel ne lui suffit pas, il faut qu’il s’en délecte de visu ?

Manquent pas d’air, eux
Pour la préparation des urnes pour les élections départementales, les « préparateurs » ont été relégués dans un local minuscule et complètement inapproprié.
Le bureau du maire qui aurait fait l’affaire n’était pas disponible ? Et tout le «3ème » ?

Idéfix au 3ème
Cela ressurgit, venant d’on ne sait où. Mais régulièrement, « la mise sous tutelle » revient dans la bouche du maire.
Pour les âmes sensibles aux hallucinations, le séjour en Asie n’est pas conseillé. 

Les gavés privent les autres
Des sandwichs n’ont même pas été prévus pour le personnel, le soir des élections de dimanche, hormis pour les contrôleuses.
Pendant que nous restions sans rien présentes dans l’agora, rien n’avait été prévu pour les messieurs-dames du troisième ?

Erreur de multiplication
Dorénavant, les ATSEM seront chapeautées par trois responsables.
Pas le genre de chose capable de régler le nombre insuffisant d’agents.
Au lieu de multiplier les responsables, c’est le nombre d’ATSEM qu’il faut multiplier.

Peut-être à la « queue leu leu » pendant que l’on y est ?
Lors de la dernière réunion du CT, il n’y avait pas assez de chaises pour les représentants du personnel.
Il s’embête tellement le grand garçon qu’il voulait jouer au jeu des chaises musicales ?

Gagarine dit « Niet »
La municipalité veut privatiser le centre aquatique Youri Gagarine sous forme de délégation de service public. Cela signifie donner du profit au privé, licencier, augmenter la charge de travail de ceux qui resteront, et moins de services pour le public. Bref, le grand plongeon.
Faisons « plouf » à son projet.

Des économies, mais seulement pour les autres
« Costkiller » n’a qu’une obsession : réduire, couper, trancher, dégraisser, …
À une seule exception notable : ses propres revenus.
Là, le boucher pose son couteau et son tablier.

Personnel 55-PM 35
« Doubtfire » s’en est prise à la PM le 13 mars suite à la défaite de son équipe, dont la mêlée a été complètement enfoncée par le pack des grévistes.
Elle n’a qu’à s’y mettre. En jupe-culotte, sans doute, une sacrée demi-de-mêlée !

Argenteuil : après le 1er tour, notre bilan et nos "remerciements"



Nos remerciements chaleureux.

C’est étonnant de remercie lorsque des électeurs ont voté pour le « binôme » que nous avons fait avec Sonia lors du 1er tour des élections cantonales de dimanche. Mais la satisfaction de se savoir en accord avec des centaines et des centaines d’électeurs ne nous fait pas bouder notre plaisir. Alors si ce terme ne nous convient pas tout à fait, nous leur faisons un signe de sympathie par ce titre de « remerciements ». Et ce qui vaut pour Sonia et moi-même, le vaut également à l’égard des électeurs  de Bezons, de Saint-Gratien et de Sannois, qui ont voté pour Aline Gressier, Michel Campagnac, Hélène Halbin, Abdel-Basett Neftia. Je ne citerai pas nos remplaçants, mais nous ne les oublions pas.
         Sur le canton d’Argenteuil-2, nous obtenons donc 5,2% des suffrages pour 540 voix. Nous étudierons dans le détail ce petit résultat mais qui nous encourage vivement, mais à première vue, sur ce « territoire », nous obtenons davantage de voix que lors des Municipales, alors que la participation électorale a été bien moindre ce dimanche.
         Nous obtenons un nombre notable de votes dans certains bureaux aux quatre coins du canton, dans la Zup-nord (école Romain-Rolland), dans la Zup-sud (Bureau Paul-Langevin), sur Orgemont (bureau Marcel Paul) et à Joliot-Curie où, petite satisfaction, non seulement nos voix ne diminuent pas avec le déplacement scandaleux du bureau de vote, mais augmentent, et dont le nombre est à une voix de la moustache du candidat de l’UMP !
         Nos moyens sont encore très limités. A leur mesure, nous avons pu, néanmoins, beaucoup discuter. Ce que nous disions a souvent trouvé l’attention des habitants que l’on rencontrait. Nos préoccupations rencontraient les leurs. Le petit résultat (mais déjà bien satisfaisant) que nous obtenons, nous le sentions dans les deux semaines qui ont précédé, certains de nos interlocuteurs affirmant vouloir voter Lutte Ouvrière et d’autres s’interrogeant sérieusement pour le faire.
         En tout cas, cela  nous encourage, s’il en était besoin, à persévérer. C’est comme cela que nous irons vers la reconstruction, au moins sur le plan de la localité, du parti ouvrier, communiste, et révolutionnaire, qui fait tellement défaut aujourd’hui.
         Pour conclure, je voudrais reprendre la fin de l’éditorial des bulletins Lutte Ouvrière d’entreprise de cette semaine : « Mais la crise, le chômage, l’aggravation de l’exploitation finiront par faire surgir parmi les exploités des femmes, des hommes, des jeunes qui n’accepteront plus cette situation et qui se donneront pour objectif de créer une force politique qui soit la leur, qui s’oppose clairement à la grande bourgeoisie possédante, avec pour perspective ultime de renverser sa domination sur la société.
        Ce futur parti renouera fièrement avec les traditions du mouvement ouvrier, avec la volonté de mener la lutte de la classe ouvrière contre la bourgeoisie dont la constante préoccupation est de s’enrichir malgré la misère qui monte.
           Les élections resteront des péripéties sans importance et sans intérêt pour l’avenir des exploités tant qu’il n’existera pas de parti capable d’intervenir au nom des intérêts des travailleurs.
           Seule la présence d’un parti ouvrier peut faire des élections un moyen, non pas de changer la société, mais de s’exprimer, de se retrouver et de renforcer le camp des exploités face à celui de leurs exploiteurs. »

                                                                                                        D.M.