mardi 24 mars 2015

Argenteuil : après le 1er tour, notre bilan et nos "remerciements"



Nos remerciements chaleureux.

C’est étonnant de remercie lorsque des électeurs ont voté pour le « binôme » que nous avons fait avec Sonia lors du 1er tour des élections cantonales de dimanche. Mais la satisfaction de se savoir en accord avec des centaines et des centaines d’électeurs ne nous fait pas bouder notre plaisir. Alors si ce terme ne nous convient pas tout à fait, nous leur faisons un signe de sympathie par ce titre de « remerciements ». Et ce qui vaut pour Sonia et moi-même, le vaut également à l’égard des électeurs  de Bezons, de Saint-Gratien et de Sannois, qui ont voté pour Aline Gressier, Michel Campagnac, Hélène Halbin, Abdel-Basett Neftia. Je ne citerai pas nos remplaçants, mais nous ne les oublions pas.
         Sur le canton d’Argenteuil-2, nous obtenons donc 5,2% des suffrages pour 540 voix. Nous étudierons dans le détail ce petit résultat mais qui nous encourage vivement, mais à première vue, sur ce « territoire », nous obtenons davantage de voix que lors des Municipales, alors que la participation électorale a été bien moindre ce dimanche.
         Nous obtenons un nombre notable de votes dans certains bureaux aux quatre coins du canton, dans la Zup-nord (école Romain-Rolland), dans la Zup-sud (Bureau Paul-Langevin), sur Orgemont (bureau Marcel Paul) et à Joliot-Curie où, petite satisfaction, non seulement nos voix ne diminuent pas avec le déplacement scandaleux du bureau de vote, mais augmentent, et dont le nombre est à une voix de la moustache du candidat de l’UMP !
         Nos moyens sont encore très limités. A leur mesure, nous avons pu, néanmoins, beaucoup discuter. Ce que nous disions a souvent trouvé l’attention des habitants que l’on rencontrait. Nos préoccupations rencontraient les leurs. Le petit résultat (mais déjà bien satisfaisant) que nous obtenons, nous le sentions dans les deux semaines qui ont précédé, certains de nos interlocuteurs affirmant vouloir voter Lutte Ouvrière et d’autres s’interrogeant sérieusement pour le faire.
         En tout cas, cela  nous encourage, s’il en était besoin, à persévérer. C’est comme cela que nous irons vers la reconstruction, au moins sur le plan de la localité, du parti ouvrier, communiste, et révolutionnaire, qui fait tellement défaut aujourd’hui.
         Pour conclure, je voudrais reprendre la fin de l’éditorial des bulletins Lutte Ouvrière d’entreprise de cette semaine : « Mais la crise, le chômage, l’aggravation de l’exploitation finiront par faire surgir parmi les exploités des femmes, des hommes, des jeunes qui n’accepteront plus cette situation et qui se donneront pour objectif de créer une force politique qui soit la leur, qui s’oppose clairement à la grande bourgeoisie possédante, avec pour perspective ultime de renverser sa domination sur la société.
        Ce futur parti renouera fièrement avec les traditions du mouvement ouvrier, avec la volonté de mener la lutte de la classe ouvrière contre la bourgeoisie dont la constante préoccupation est de s’enrichir malgré la misère qui monte.
           Les élections resteront des péripéties sans importance et sans intérêt pour l’avenir des exploités tant qu’il n’existera pas de parti capable d’intervenir au nom des intérêts des travailleurs.
           Seule la présence d’un parti ouvrier peut faire des élections un moyen, non pas de changer la société, mais de s’exprimer, de se retrouver et de renforcer le camp des exploités face à celui de leurs exploiteurs. »

                                                                                                        D.M.

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