Lutte Ouvrières dans les élections départementales à Argenteuil, tract électoral de ce jour 13.03.15.

LUTTE OUVRIERE

Le 22 mars prochain

VOTER LUTTE OUVRIERE,

C’EST FAIRE ENTENDRE LE « CAMP DES TRAVAILLEURS »

Salaires, pensions de retraite, revenus, emploi, services publics, logement, voilà les préoccupations actuelles du monde du travail. Elles sont à des années-lumière de tout le barouf fait autour des élections départementales à propos desquelles la population ne sait pas de quoi il s’agit, et qui n’intéressent pour l’essentiel que des notables alléchés par la perspective de nouveaux postes.

         Les préoccupations de la population sont ailleurs. Elles sont bien loin des départements et des promesses électorales des uns et des autres. C’est le constat que nous faisons lors des activités que nous menons sur les trois cantons qui concernent Argenteuil, Bezons, Saint-Gratien et Sannois. Lors de nos discussions, les habitants expriment leurs soucis quand ce n’est pas leur désespoir.

         Si nous nous présentons dans ces élections, c’est pour exprimer ces préoccupations du monde du travail. C’est pour faire entendre que face au « camp de la bourgeoisie », il y a le « camp des travailleurs » qui doit pouvoir s’exprimer à travers nos candidatures

         Nulle « promesse » électorale de notre part, mais l’affirmation des objectifs des futures luttes que nous devrons mener pour arrêter que les riches soient de plus en plus riches aux dépens de notre classe, celle des salariés, des retraités et des chômeurs.

         Il faut dire non à tous les serviteurs politiques de la bourgeoisie, d’hier et d’aujourd’hui, dire non à ceux qui rêvent de  les remplacer, en tentant de nous diviser, nous les travailleurs, pour aider le grand

                                                                                                       ./…

patronat à nous exploiter davantage et à continuer de régner.

         Il faut soutenir un courant politique, celui de militants ouvriers dévoués au combat des travailleurs, et pour qui le capitalisme n’est pas l’avenir de l’humanité. Il faut donner du poids à ce courant, ne serait-ce qu’électoralement dans ces trois cantons. Mais cela l’aidera à la préparation des combats futurs.

LE 22 MARS, VOTEZ LUTTE OUVRIERE,

FAITES ENTENDRE LE « CAMP DES TRAVAILLEURS » !

Nos candidats dans les trois cantons concernant Argenteuil :

Canton d’Argenteuil-1 (Les Côteaux-Saint-Gratien-Sannois)

Hélène HALBIN, institutrice, et Abdel-Basett NEFTIA, ouvrier de l’aéronautique. Remplaçants : Agnès REINMANN, professeure des écoles spécialisée, et Abdelatif EL MARBATI, aide-soignant.

Canton d’Argenteui-2 (du Val à Orgemont)

Sonia ALLANI, informaticienne et Dominique MARIETTE, enseignant retraité. Remplaçants : Valérie SUAREZ, employée dans un lycée, et Ahmed EL AÏSSAOUI, chauffeur-livreur.

Canton d’Argenteuil-3 (Bezons et le quartier du Val-Notre-Dame d’Argenteuil

Michel CAMPAGNAC, enseignant et Aline GRESSIER, employée territoriale retraitée. Remplaçants : Rémi GAJDOS, ouvrier de l’automobile et Odette GARDEUX, ouvrière retraitée.

Pour tout contact LO-Argenteuil :  MDommarie@aol.com  06 99 49 98 64

· Permanence :          → le vendredi au carrefour Péri-P V-Couturier, de 17 h 15 à 18 h 15,

Lisez notre blog local actualisé chaque jour : « lo argenteuil »

                                                                                                 Impr. Sp. LO le 13.03.15.

Travailleurs indépendants et salariés, une alliance possible et nécessaire. Un article de notre hebdomadaire, et une petite illustration locale.

Travailleurs indépendants : alliés ou adversaires des salariés ?

Lundi 9 mars, des petits commerçants, artisans et travailleurs indépendants ont manifesté à Paris, suite à l’appel de collectifs de petits patrons diffusé sur Internet.

La diversité de ces milliers de manifestants était celle des cinq millions de personnes concernées par le Régime social des indépendants (RSI) contre lequel ils protestaient. On y trouvait aussi bien des petits patrons aisés, pour qui toute cotisation, tout impôt est un vol, que des travailleurs indépendants vivant plus mal que bien des salariés.

Les dysfonctionnements du RSI sont réels, les cotisations sont élevées et les reversements, surtout les retraites, faibles. Les calculs sont obscurs et les erreurs fréquentes. Mais, au-delà des questions de cotisations, c’est la crise elle-même qui enfonce nombre de travailleurs indépendants dans les difficultés. Ils souffrent avant tout de la baisse de la consommation populaire, conséquence du chômage massif, du blocage des salaires et des retraites. Il n’y a pas que les salariés et les allocataires qui attendent le 5 du mois : bien des commerçants des quartiers populaires aussi.

Pourtant, ceux qui prétendent parler pour les travailleurs indépendants, les organisateurs des manifestations entre autres, loin de montrer leur communauté d’intérêts avec les salariés, les incitent au contraire à se tourner contre eux. C’est aussi évidemment ce que font les politiciens de droite et d’extrême droite qui viennent souffler sur les braises dans leurs manifestations, comme on l’a vu le 9 mars et comme la télévision l’a complaisamment montré.

Les travailleurs indépendants ne sont pas voués par nature à servir de masse de manœuvre à ces politiciens. Ils peuvent aussi se ranger au côté des travailleurs salariés. On l’a vu à plusieurs reprises, dans des proportions modestes il est vrai, quand des travailleurs se battaient contre des fermetures d’usine qui ruinaient toute une ville. Ce qui s’est fait spontanément à petite échelle peut se reproduire à une échelle plus vaste.

Une telle alliance aurait pour premier effet de priver l’extrême droite d’une partie de ses troupes. Mais les travailleurs indépendants ne suivront les travailleurs salariés que si ceux-ci leur inspirent confiance, c’est-à-dire s’ils se battent résolument contre le système capitaliste en donnant ainsi une perspective à toute la population travailleuse.

                                          Nicolas CARL

A Argenteuil, les rapports que des militants de Lutte Ouvrière ont pu établir avec des petits commerçants, de boutique ou de marché,  illustrent cette possibilité de l’alliance entre une partie du monde du travail, les salariés, et une autre, celle des travailleurs indépendants.