samedi 7 mars 2015

Argenteuil et son Ecole : un bambin à la rue...



Irresponsables donc

Un de ces derniers jours, à l’école maternelle Cachin, au Val-Sud, un bambin s’est retrouvé à errer devant l’école, seul, à l’heure de la sortie. Selon la presse, la maîtresse était en train de discuter avec un parent, ce qui habituel, général, et nécessaire dans les classes maternelles. Ce n’est pas la première fois que cela arrive à Argenteuil.
         La municipalité d’Argenteuil qui s’occupe des personnels d’accompagnement « atsems » dans les classes dit qu’elle n’y est pour rien.
         L’Education nationale tient le même langage, ou très exactement, dit que l’enseignante n’a pas à discuter avec les parents.
         Mais qui a institué ou accepté depuis septembre 2014 des horaires extravagants dans les écoles, obligeant le personnel « atsem » à commencer le ménage avant 16 heures 15 et laissant les enseignants seuls dans les classes, à un moment crucial ?
         Qui est responsable de ce personnel bousculé, dérouté, malmené, déplacé, au bord de la crise de nerf » ?
         Qui, à l’Education nationale a accepté la situation de l’école maternelle dans les quartiers populaires telle qu’elle est aujoud’hui, avec ses effectifs pléthoriques, sa paupérisation, etc. ?
         Dans les années 1970, il y avait une excellente chanson de Graeme Allright : « Qui a tué Davy Moore ». Elle raconte l’histoire de la mort d’un boxeur professionnel. « C’est pas moi » dit l’arbitre. « C’est pas moi » dit l’entraîneur. « C’est pas moi » dit le chroniqueur… C’est pas moi dit la municipalité. C’est pas moi dit l’Education nationale.




8 mars : le combat des communistes. Le combat des femmes



Vive la lutte internationale des femmes pour l’égalité, la liberté, et le communisme

Nous sommes aujourd’hui à la veille du 8 mars, journée internationale des femmes : une initiative du mouvement ouvrier toujours d’actualité. La lutte pour la libération des femmes fait partie des combats du mouvement ouvrier au même titre que le combat pour l’émancipation sociale. En 1910, à l’initiative de la militante socialiste allemande Clara Zetkin, un congrès de l’Internationale ouvrière avait pris l’initiative d’organiser une fois par an, au mois de mars, une journée internationale des femmes.  Elle eut son heure de gloire en Russie le 8 mars 1917 quand les ouvrières du textile de Petrograd se mirent en grève. Ce fut le début de la révolution russe.
Aujourd’hui, la journée internationale des femmes perdure mais loin des objectifs et des perspectives qu’avaient les militants qui en furent à l’origine. Elle est maintenant noyée dans des commémorations officielles aux discours attristés et conventionnels sur les inégalités hommes-femmes.
         La municipalité d’Argenteuil actuelle, anti-ouvrière et profondément réactionnaire a intitulé la couverture du magazine municipal de cette semaine : « La ville fête les femmes ». Elle a effectivement depuis des mois une façon toute particulière de les fêter. Elle a liquidé la Maison des femmes, ses locaux, et les moyens importants qui avaient été mis à la disposition de cette « Maison des femmes ». Quant aux initiatives qu’elle a bien dû finir par devoir prendre, calendrier oblige, elles l’ont été tardivement, sans préparation, et sans guère de sens. Mais il n’y pas à s’en étonner.
         Si à Argenteuil, le combat des femmes doit prendre la voie du combat pour le rétablissement d’une « vraie Maison » des femmes, pour les révolutionnaires, les révolutionnaires demeurent fidèles à ce que fut la fondation de cette journée il y a maintenant plus d’un siècle.





L'organisation "Femmes solidaires" (qui tiendra une "table" lors de notre fête de demain) nous informe de la projection du film qu'elle animera lundi 9 mars à 20 heures à la salle du Figuier blanc.
       « Le 9 mars, à 20 heures, c'est par le biais d'une comédie, que Femmes Solidaires abordera, avec l'équipe du Figuier Blanc, la situation des femmes, dans leur rapport au corps, à l'éducation sexuelle des enfants, dans une société où le sexe est partout, érotisé à l'extrême dans la presse et sur les écrans, fustigé ailleurs...
 Nous espérons un moment de partage, de complicité et de discussion... »