samedi 21 février 2015

Banlieue : un quartier périphérique à Argenteuil, Joliot-Curie



Le quartier Joliot-Curie, toujours loin du cœur… de Ville et de son édile.

Dans le budget 2015, la reconstruction de la Maison de quartier de Joliot-Curie a bien été actée et n’est donc pas abandonnée, ce qui est bien la moindre des choses. C’est le seul quartier qui n’est pas vu la rénovation de ce type d’équipement (mis à part le centre-Ville où l’on est en train de bousculer ce qui s’était bien installé à grands frais en transférant cet équipement vers la MJC ! ).
         Mais, à la fin de février rien ne bouge encore du côté de l’emplacement initial de la route d’Enghien de cette Maison de quartier qui sera toujours le sien quand elle sera reconstruite.
         Alors, c’est pour 2015 ou c’est pour 2016 ? Notre petit doigt nous dit que cette dernière année est la bonne ?
         Dans le budget 2015 qui vient d’être voté, 2 millions ont été alloués pour cette reconstruction. Mais les travaux ont bien du mal à démarrer.
         Question subsidiaire : quant aux préfabriqués de la Maison de quartier provisoire, quel est leur coût mensuel ?



Il n’aime pas Joliot-Curie

L’abandon du bureau de vote de la cantine de l’Ecole Joliot-Curie ne passe pas parmi les habitants du quartier que l’on obligera à aller voter rue des Auvergnats à l’école maternelle Orgemont. Il est pris comme un crachat à l’encontre des habitants de ce quartier qui ne se sont jamais laissé faire.
         Lors de nos activités, ce sont des militants de Lutte Ouvrière qui l’apprennent aux habitants éberlués.
         Comme nous le disions, à défaut de liquider réellement une cité en la détruisant, l’idée de la liquider symboliquement en supprimant le bureau de vote traditionnelle y attenant, a dû enchanter nos édiles vengeurs.

vendredi 20 février 2015

Loi Macron, les godillots, et le député d'Argenteuil-Bezons



Le doigt à la couture du pantalon ! Et serrez les rangs !

Le député d’Argenteuil-Bezons, P Doucet, s’est fait la spécialité depuis plusieurs années et particulièrement depuis qu’il est député, de suivre le train de celui qui est devenu son mentor, M. Valls. Il a donné hier un nouvel exemple de son rôle de « héraut » à propos du projet de loi anti-ouvrier de l’ex-banquier Macron. Plus exactement, il s’agissait de cogner sur ses petits camarades de parti qui hésitent encore à considérer que cette loi est à accepter et à voter, le doigt à la couture du pantalon, un point c’est tout. Et de traiter ces « frondeurs » d’ « infantilisme » et de les menacer puisque P. Doucet aime à évoquer souvent les « cours de récréation » de les mettre au piquet ou de les priver de goûter.
         Mais chacun aura pu noter que dans cet interview donné à la chaîne parlementaire, il n’évoque jamais le fond de cette loi Macron dont le cœur, dans ce vaste fourre-tout, représente une nouvelle attaque contre les travailleurs que l’on veut obliger à travailler davantage de dimanches, une remise en question des prud’hommes, une détérioration du cadre des licenciements collectifs, etc. Si, soyons juste, il y a un aspect de cette loi qui lui plaît bien et qu’il aime à citer : la libéralisation du transport en autocar !
         Ce député, comme les autres députés, mène ses petites affaires, loin,  très loin de ses électeurs, et de la population qu’il est censé représenter.
         L’a-t-on vu y expliquer cette loi, demander l’avis de ses mandants ? Nenni. Pourtant, il a bien insisté. pour partir en vacances, c'est toute sa famille qui décide, toute, collectivement, comme à Athènes, en démocratie directe !
         Oui, il mène sa route. Espérons seulement pour lui que son mentor lui en saura gré. Sinon, ce serait vraiment à désespérer.

Argenteuil : des économies ? Non, du gâchis



Pour votre « culture », allez le constater sur place

Les locaux de la MJC d’Argenteuil, rue des Gobelins à Argenteuil, sont devenus un gigantesque capharnaüm. Les activités continuent dans un bruit infernal, et dans la pagaille générale. Bravo au personnel de la MJC qui tient encore le coup mais dont la patience et la résistance ont des limites.
         On a également l’impression fâcheuse que les travaux se font totalement en dépit du bon sens. A moins qu’ils se fassent selon une logique totalement inconnue aux profanes. Ainsi des travaux importants de peinture sont entrepris dans les pièces alors que les installations électriques obsolètes qui s’y trouve doivent être retirées et ne le sont pas encore. La pratique inverse ne serait-elle pas plus adaptée ?
         Quand il n’y a eu ni concertation ni élaboration d’un calendrier c’est ce genre de situation qui se produit. Quant à l’existence d’un pilote dans l’avion pour conduire à bon port les travaux, vous n’y pensez vraiment pas.
         C’est cela organiser un gâchis qui finit toujours pas se traduire en dizaines de milliers d’euros jetés par les fenêtres.