mardi 17 février 2015

Parti Socialiste à Argenteuil : "cachez cette situation nationale que je ne saurais voir"



Le local et le national, ce n’est pas pareil ? Pas un rapport étroit tout de même ?

Le Parti Socialiste a commencé sa campagne des départementales dans le Val d’Oise. Si le sigle PS se fait très petit sur son matériel, cette campagne se fait sur le thème : « Val d’Oise solidaire ». Et d’avancer une politique « départementale » plus sensible à la « solidarité » des pouvoirs publics envers des milieux populaires, un monde du travail dont la situation se dégrade, marquée par la montée de la misère, l’isolement des anciens, des difficultés de toutes sortes. Il est vrai que face à une droite locale réactionnaire, son programme peut toujours faire illusion.
         Mais qui contribue actuellement à la dégradation de la situation des milieux populaires ? Qui impose aux collectivités locales une réduction de leurs dépenses ? Qui s’incline –et de bon cœur- devant la dictature du capital financier et industriel et la société ? Sarkozy ? La droite ? Non, vous n'y êtes pas, Hollande, Valls, Macron, les députés qui les soutiennent.
         Etre « Solidaire » localement, être « solidaire » au niveau du département, pour mettre du baume sur les blessures que leurs petits camarades de parti ont aidé à infliger au niveau de l’Etat et du gouvernement aux travailleurs, chômeurs et retraités ?
         Un emplâtre sur une jambe de bois !
         On souhaiterait que les militants sincères du PS nous disent aujourd’hui ce qu’ils pensent par exemple de la « loi Macron » qui va aider un peu plus le patronat dans sa lutte contre le monde du travail.
         Mais c’est vrai, ils n’aiment pas que les militants de Lutte Ouvrière abordent ces sujets qui relèvent de ce qui se passe à l’échelle du pays. Pour eux, il faut rester local, départemental, et cacher ce niveau « général » qu’ils ne sauraient voir.

Fiances publiques : compléments d'enquête sur la voie publique



La « fabrique » de l’information.

Alors que je circulais hier après-midi avenue Gabriel Péri, une équipe de télévision m’a interviewé, au hasard, comme un simple passant. Bonne pioche. Le sujet : la situation financière catastrophique de la Ville d’Argenteuil et des mesures prises par la municipalité actuelle. Deux éléments intéressants. Voyant que j’étais quelque peu au fait de ces questions, la journaliste m’a demandé si j’étais un militant ou un proche de l’ancien ou du nouveau maire. Bien évidemment, n’ayant pas à rentrer dans ces détails,  je lui ai dit que j’étais seulement… un habitant… l’interview a pu continuer.
         Second élément. Pour la journaliste, le seul refrain était : « mais il n’y a plus d’argent ! » et « l’Etat n’en a plus », point à la ligne, et non pas ce qui pourrait sembler plus logique : « Il y a-t-il une solution pour trouver l’argent ? ». Alors, j’espère qu’elle aura été sensible à mes informations sur le pompage opéré par les banques sur les finances des collectivités locales, les conséquences catastrophiques de ces deux « emprunts toxiques » dont nous parlions hier, et sur le rappel des dizaines et des dizaines de milliards d’euros que les plans gouvernementaux « de gauche » sont en train d’allouer au grand patronat.
         Dans l’émotion, j’ai totalement oublié  de leur demander le nom de leur chaîne. Si vous me voyez un jour sur le petit écran, soyez gentils de me signaler que mes propos auront été retenus, ce que je doute, mais…. DM

Fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil le 8 mars prochain

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