La « fabrique » de l’information.
Alors que je circulais hier
après-midi avenue Gabriel Péri, une équipe de télévision m’a interviewé, au
hasard, comme un simple passant. Bonne pioche. Le sujet : la situation
financière catastrophique de la Ville d’Argenteuil et des mesures prises par la
municipalité actuelle. Deux éléments intéressants. Voyant que j’étais quelque
peu au fait de ces questions, la journaliste m’a demandé si j’étais un militant
ou un proche de l’ancien ou du nouveau maire. Bien évidemment, n’ayant pas à
rentrer dans ces détails, je lui ai dit
que j’étais seulement… un habitant… l’interview a pu continuer.
Second
élément. Pour la journaliste, le seul refrain était : « mais il n’y a
plus d’argent ! » et « l’Etat n’en a plus », point à la
ligne, et non pas ce qui pourrait sembler plus logique : « Il y
a-t-il une solution pour trouver l’argent ? ». Alors, j’espère qu’elle
aura été sensible à mes informations sur le pompage opéré par les banques sur
les finances des collectivités locales, les conséquences catastrophiques de ces
deux « emprunts toxiques » dont nous parlions hier, et sur le rappel
des dizaines et des dizaines de milliards d’euros que les plans gouvernementaux
« de gauche » sont en train d’allouer au grand patronat.
Dans
l’émotion, j’ai totalement oublié de leur demander le nom de leur chaîne.
Si vous me voyez un jour sur le petit écran, soyez gentils de me signaler que
mes propos auront été retenus, ce que je doute, mais…. DM
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