vendredi 6 février 2015

Egypte : A bas la répression policière ! Un communiqué de Lutte Ouvrière et de l'UNion communiste internationaliste



À bas la répression policière en Égypte !

Shaima al-Sabbagh, une militante de l’Alliance populaire socialiste (SPAP) a été tuée par les forces de police le, 24 janvier , alors qu’elle participait à un rassemblement pacifique de quelques dizaines de militants au Caire. Elle s’apprêtait à déposer une couronne en hommage aux manifestants victimes de la répression, quatre ans plus tôt, lorsque Moubarak était chassé du pouvoir.
Les mêmes forces de police lui ont tiré dans le dos, comme elles répriment toutes les manifestations qui contestent le régime d’Al-Sissi, au nom d’une loi inique qui a pour seul but de museler toute opposition aux généraux au pouvoir, aux capitalistes égyptiens ou étrangers et aux grandes puissances qui soutiennent la nouvelle dictature. Shaima al-Sabbagh a été tuée parce qu’elle était une militante et une femme.
Les travailleurs, les paysans pauvres, les militants de gauche qui contestent l’oppression exercée par l’armée au service des riches d’Egypte et d’ailleurs sont victimes d’un régime qui a prétendu libérer la population d’un Morsi pour mieux la bâillonner et la maintenir, comme avant 2011, dans la pauvreté et l’absence de droits.
Lutte Ouvrière affirme sa solidarité avec les manifestants, les militants syndicaux et tous les travailleurs d’Egypte, qui n’exigent que leurs droits. Ils s’élèvent contre la répression policière et la liberté de tuer dont les forces au service du pouvoir se sentent investies.

Lutte Ouvrière – Union communiste internationaliste

jeudi 5 février 2015

Grève des agents territoriaux de la Ville d'Argenteuil : l'avenir est au développement de l'action



La grève déclenchée hier à l’appel des trois organisations syndicales des personnels communaux est reconduite aujourd’hui jeudi 5 février. Au-delà de la volonté des personnels, pour la reconduction de la grève, l’attitude du maire, G. Mothron y est pour beaucoup. Après avoir tardé hier à recevoir les représentants des grévistes, il n’a finalement pas voulu discuter avec eux, c’est-à-dire qu’il n’a pas voulu discuter sur le fond des revendications légitimes des personnels.
Les organisations syndicales appellent à un nouveau rendez-vous aujourd’hui jeudi 5 à 8 heures 30, comme hier sur le parvis de l’Hôtel de Ville.


Ces messieurs « bien que »

Le site web de la Ville annonce de la façon suivante la poursuite du mouvement : « Bien que reçus par monsieur le maire et la direction générale, les 3 syndicats CGT, FSU et CFDT ont choisi de reconduire leur mouvement…
         « Bien que reçus… ». Le maire et le directeur général des services ont bien fini par recevoir ces organisations… mais comme une manœuvre pour qu’ils demandent aux grévistes de sortir de l’Hôtel de Ville. Une fois cette opération terminée, ils les ont reçus, mais n’avaient strictement rien à leur dire sur les revendications…


Quand on est viscéralement anti-ouvrier, autant l’être jusque dans la caricature

Pour donner un aperçu de l’état d’esprit du maire, effectivement tout dans sa finesse habituelle, nous citerons les passages suivant du monsieur, tels qu’on peut les trouver sur son site :
« J’ai toujours été transparent et je ne reviendrai pas sur cette politique, seule possible avec la suppression de nombreux postes pour retrouver des marges de manœuvres financières suffisantes. Je m’y étais engagé devant les Argenteuillais lors des élections municipales » ?

         Il s’était engagé à l’austérité en mars 2014 ? Non, et les documents de cette campagne sur lesquels nous reviendrons, le rappelleront aux amnésiques et aux auto-amnésiques.
Et un morceau d’anthologie qui se suffit à lui-même et ne mérite pas de commentaire :

« Le statut de fonctionnaire oblige ceux qui en sont titulaires : le respect des usagers, du service public et des prestations proposées sont plus respectables que les mouvements initiés par quelques apparatchiks davantage concentrés par la défense de leurs petits intérêts, et qui par calculs politiciens à quelques semaines des élections départementales, gesticulent, opposent, polémiquent et menace l’avenir de notre Ville et de ses habitants. »

Femmes : l'aide, un combat primordial



« Maison des femmes » et lunettes municipales déformantes

La livraison du journal municipal de cette semaine l’Argenteuillais revient sur la « Maison des femmes », Maison des femmes dont la version initiale, installée rue du 8 mai d’une façon nécessaire et légitime avec les moyens de la collectivité, a été liquidée cet automne. Cette liquidation représente un énorme gâchis.
         L’article de l’Argenteuillais pourrait être à l’avenir étudié comme un exemple-type du genre, où l’esquive s’y donne à cœur joie. Loin du sombre tableau de la réalité, sa lecture nous conduit au pays des bisounours.
         Le titre : « Maison des femmes : reconfiguration ». Reconfiguration ! Comme le terme est joli pour une situation aujourd’hui intenable : des locaux insuffisants, un personnel en nombre insuffisant, un lieu totalement inadapté pour non seulement aider à la confidentialité mais pour l’accueil amical de personnes qui ont particulièrement besoin d’aide.
         Le reste de l’article est à l’avenant pour parler d’une reconfiguration qui dans les faits a « défiguré » un projet qui devrait être dans les circonstances actuelles d’une nécessité  primordiale.

mercredi 4 février 2015

G Mothron, un "je suis Charlie", un "je suis Charb" post-mortem.

A l'époque du Malodor (dessin retrouvé lors des travaux profondément contestés de la rue des Gobelins. A suivre)