Après la mise sous tutelle,
l’absentéisme ?
Toujours
la même chanson, ils veulent nous faire croire que tous les maux viennent de
nous, alors que la mauvaise gestion des finances, la surcharge et la souffrance
au travail, la désorganisation des services avec les fins de contrat sont de
leur fait.
Le
contrôle des comptes et de la gestion
par la population est d’autant plus d’actualité.
Prétexte…
Pour
lutter contre nos absences pour maladie, la municipalité annonce la
multiplication des contrôles effectués par des boîtes agréées.
Cela fait
une belle jambe aux virus et autres bacilles qui nous attaquent. En revanche
cela grèvera un peu plus les dépenses que les mêmes prétendent combattre.
La santé n’a pas de prix
Le 30
juin prochain, le contrat de la mutuelle santé avec la Ville arrive à terme.
L’existence de cette mutuelle-Ville est présentée comme la solution-miracle. Et
avec cette échéance, tous les scenarii à la baisse peuvent être envisagés.
Avec des
salaires qui nous permettent réellement de vivre, ce serait à chacun de pouvoir
choisir la mutuelle de son choix.
C’est le maire qui va emmener les
enfants aux toilettes ?
La
présence d’une atsem par classe dans les grandes sections de maternelle est
dans le collimateur de la municipalité.
Il va
falloir leur rappeler que l’école publique et la maternelle en particulier ont
besoin de tous les moyens nécessaires à son fonctionnement.
Le livre fermé de la municipalité
Dans les
médiathèques, depuis des mois, des postes d’agents partis, en retraite ou
d’eux-mêmes, n’ont toujours pas été remplacés. À cela, s’ajoute
maintenant le non renouvèlement du contrat de deux agents.
Doit-on
en déduire que la culture et le livre, cela ne les intéresse vraiment
pas ?
En tous
cas, nous sommes en colère.
Pris en otage !
Avec les
grandes manœuvres du maire pour la liquidation de l’Agglo, c’est l’organisme
HLM « AB-Habitat » qui risque de disparaître, en tout cas sous sa
forme actuelle. Il risque d’être privatisé. Il n’y aurait pour la majorité de
ses agents que le choix entre soit quitter la fonction publique, soit se
retrouver entre les mains du CIG de Versailles.
Et tout
cela pour des intérêts uniquement politiciens.
« La solitude… »
Il était
bien seul cette année pour souhaiter la bonne année. Ce soir-là, une véritable
épidémie s’est abattue sur nous. Bacille de la famille « on veut rester
entre nous ». Virus de la catégorie « on n’est pas du même
monde ».
En
revanche sa cour, adjoints et conseillers, était au grand complet.
Font la fête… à la place du
personnel
Lors des
« vœux au personnel », si de nombreux agents parmi nous n’avaient pas
envie d’entendre le maire déblatérer sur le personnel, il n’en a pas été de
même pour les élus. La municipalité affichait presque complet.
Et ça a
trinqué, ça a mangé, ça a guinché !
L’année
prochaine, la municipalité peut sans souci intitulé cette soirée :
« soirée des élus ».
Les horaires doivent être
abandonnés
Les
résultats d’un sondage réalisé dans les écoles en décembre montrent que les
horaires scolaires mis en place en septembre sont rejetés par tous, et par
nous-même en particulier dans les écoles.
Elle
attend quoi, la municipalité, pour en changer et en mettre de nouveaux avec
l’accord de tous ?
Le manque d’effectifs : une
mauvaise graine
À
l’Agglomération, aux « parcs et jardins », nous ne sommes pas assez
nombreux pour entretenir correctement des parcs dont le nombre a augmenté.
Le hic,
c’est que, plus on laisse à l’abandon ces espaces, plus les végétaux font de la
« graine » et plus il y aura à entretenir… Bref, une histoire sans fin.
Pointure « mépris »
À
l’agglomération, dans le service des infrastructures, la responsable a répondu
à un agent qui avait besoin de chaussures de sécurité pour faire un stage de
formation qu’il n’avait qu’à en emprunter une paire à un collègue !
Et ce
n’est pas une plaisanterie de 1er avril.
Les locaux de la « saint
glin glin »
À Jean
Vilar, nos locaux pour le personnel auraient besoin d’être complètement
rénovés. Une énième fois, la Ville nous avait promis un début de travaux pour
janvier. À quelques jours de février, toujours rien.
Alors,
janvier peut-être. Mais de quelle année ?
Nous, on veut de la galette sur
nos fiches de paie
« Dark »
a pondu une note sur les… galettes où il évoque une habitude de galettes mangées dans les services mais
payées par la Ville !
Ça ne
nous dit vraiment rien. Mais sans doute se base-t-il sur sa propre expérience
de ce qui peut se passer dans la haute hiérarchie, car nous, vraiment, ça ne
nous dit vraiment rien.
À l’ abri du regard...
En
prenant ses fonctions, le maire nous rassurait : « fini les
mauvais traitements » !
9 mois
plus tard, au rez-de-chaussée, face à l’ascenseur panoramique et à l’abri des
regards, mauvais traitements et humiliations continuent de plus belle.
Alors
fini le mauvais traitement oui mais de qui ? Une seul solution, faire face tous ensemble
car personne n’est à l’abri !
Des couloirs éclairés, mais pas
eux
Pour
certains élus ou hauts cadres, nous sommes comme transparents. Quand on les
croise dans les couloirs, pas même un petit bonjour !
Auraient-ils
besoin d’une bonne paire de lunettes ?