Crise
ou pas, une insatiable volonté de profits
Otis veut
mettre en place un énième plan de « restructuration ». 171 emplois
sont dans le collimateur de la direction. Cela signifie qu’elle veut augmenter
la charge de travail des travailleurs qui restent, et pour le même salaire. C’est
le prix pour les travailleurs et la société de l’insatiable volonté de profits
des actionnaires, de la bourgeoisie.
Il n’est ensuite pas étonnant qu’une des dernières études de l’OCDE
confirme que l’écart entre les riches et les pauvres n’a jamais été aussi
important depuis 40 ans dans les pays développés. Dans les 34 pays membres de
cette organisation, le revenu des 10 % de la population les plus riches est 9,5
fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce
rapport était de 7 à 1. Et cet écart est encore plus considérable, en ne
prenant que la fraction des 1%, voire des 0,1% des plus riches.
C’est en exploitant la classe ouvrière et les classes populaires, et par
leurs activités parasitaires, que les bourgeois prospèrent. Il n’y a que la
révolution qu’ils n’auront pas volée.