Du cinéma…
La semaine dernière, nous avons
eu droit, en salle Rafale, à la présentation en grande pompe du S.M.S., baptisé
Falcon 5X pour son lancement. Nous avons ainsi pu apprendre que nous pouvions
rejoindre Miami d’une seule traite à partir de Paris grâce à ce joujou. Ils ont
du se tromper d’auditoire !
Le lancement officiel se tenait
à Las Vegas, capitale du jeu et surtout du rêve : tout un symbole !
Ça nous a tout de même permis
de gagner 45 minutes de pause. Ça ne vaut pas Miami mais c’est toujours ça de
pris !
… mais pas pour tous
Les travailleurs de 3A, Satif
et Labinal, eux, n’ont pas été conviés à la présentation du 5X. Si la direction
fait appel à eux, c’est pourtant bien qu’elle en a besoin pour produire ses
avions.
Elle les sous-traite dans tous
les sens du terme.
Il n’y a pas que de la misère
chez les riches
Prévu à l’origine pour un prix
d’environ 20 millions de dollars, le 5X serait finalement vendu autour de 45
millions de dollars.
Apparemment, le marché manque cruellement
de riches… pauvres.
Si ils veulent, qu’ils s’en
servent donc
Les chefs de l’atelier A se
sont levés au petit matin en début de semaine dernière afin de fouiller nos
roulantes avant que nous n’arrivions. Avaient-ils des velléités de vouloir
travailler ? Visiblement non.
Craignent-ils que nous
emportions l’outillage à domicile la nuit pour ramener le travail en douce au
petit matin ?
S’ils cherchent quelque chose,
le plus simple est de nous le demander.
Jusqu’où iront-ils ?
La rotation des prestataires
n’en finit pas de s’accélérer dans les bureaux techniques. La direction fait
volontiers appel à des ingénieurs qu’elle souspaie pour sortir des états de
livraison à longueur de journée, le tout sur fond de mauvaise organisation du
boulot.
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