vendredi 6 septembre 2013

Téléphonie mobile : la valse des milliards

Microsoft vient de racheter Nokia, le fabricant finlandais de téléphones mobiles, pour 5,4 milliards d’euros... une goutte d’eau par rapport aux 130 milliards que l’opérateur britannique Vodafone vient d’engranger en revendant, à Verizon, les 45% de parts qu’il possédait dans la firme américaine.
Que va faire la direction de Vodafone avec ce pactole ? Elle a déjà annoncé que les trois quarts iront aux actionnaires, un cinquième au remboursement de la dette du groupe… et à peine 5% aux investissements.
S’il fallait une preuve de plus que les milliards qui s’échangent entre capitalistes ne rapportent aucun bienfait à la société, en voilà une.

Taxe Tobin : la montagne n'accouchera meme pas d'une souris

En février, la Commission européenne avait décidé l’élaboration d’une « taxe Tobin » sur les transactions financières afin, disait-elle, de modérer les excès des spéculateurs et de rapporter 30 milliards d’euros par an aux caisses de l’Union européenne.
     Mais il a suffi que la BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole présentent cette mesure comme une « catastrophe » pour que l’UE fasse marche arrière et annonce finalement une « version atténuée »… pour 2015.
     Mettre fin à la spéculation internationale par le contrôle sur la finance, il ne faut pas l’attendre de ces gens-là.

Les avions volent, les patrons aussi

Revima, une entreprise de maintenance aéronautique de 340 salariés, établie à Caudebec-en-Caux, en Normandie, vient de proposer à ses salariés de travailler trois heures de plus chaque semaine gratuitement, en échange d’une augmentation générale des salaires en... 2014. La direction argue d’un déficit persistant et de la nécessité de redresser les comptes afin d’honorer les remboursements auprès des banques.
Cette entreprise, présentée comme une « PME », appartenait jusqu’à une date récente à de grands groupes de l’aéronautique comme Air France et EADS. Elle n’est devenue indépendante – et déficitaire – qu’en raison de leur volonté de comprimer les coûts au détriment des salariés.
Mais ceux-ci n’ont aucune raison d’accepter cette nouvelle aggravation de leurs conditions de travail.
    

jeudi 5 septembre 2013

Education : une continuité que le Rectorat veut aggraver encore. Une situation inacceptable au lycée Georges Braque d'Argenteuil !

Depuis des années, les personnels du lycée Georges Braque luttent contre la hausse des effectifs dans ce  lycée populaire, soit disant de "zone d'éducation prioritaire". Cette fois, en cette rentrée, le Rectorat et l'Inspection académique voudraient leur imposer des classes de Seconde à 32 élèves.
     Les personnels ne veulent pas que les effectifs dépassent les 30 élèves en classes générales de lycée, et 25 en sections professionnelles.
         C'est le maximum pour fonctionner, et déjà à minima d'efficacité.
      Les autorités administratives, elles, voudraient que "Georges Braque comprenne enfin qu'il faut accepter l'augmentation des effectifs", alors que ceux-ci n'ont pas cessé déjà d'augmenter ces dernières années dans ce lycée.
      Les milieux populaires sont peut-etre le cadet des soucis de ces gens-là, sous Peillon comme sous ses prédécesseurs.
      Mais les personnels ne l'entendent pas de cette oreille.
      Ils discutent de se lancer dans la seule voie qui peut faire qu'ils soient entendus : la   grève !
      Nous sommes à leur coté. Dominique Mariette

"Sans papiers", "Avec papiers" : une seule classe ouvrière !

Une marche de mobilisation de la solidarité est organisée par des "Sans papiers". Elle passera par Argenteuil du 23 au 25 septembre, les marcheurs séjournant dans la commune le 24.
     Bien évidemment, Lutte Ouvrière-Argenteuil est solidaire de ces marcheurs qui revendiquent la régularisation de tous, et sera présent pour que leur accueil soit celui qu'il doit etre : un accueil de solidarité et de fraternité.

Non au bombardement de la Syrie !

Hollande semble vouloir engager l’armée française dans une intervention contre la Syrie. Mais, prudent, il attend que les USA d’Obama décident l’offensive.
     Les souffrances de la population syrienne, avec plus de 100 000 morts depuis plus de deux ans, ne sont pour rien dans les décisions des gouvernements français et américain. S’ils bombardent la Syrie, la population civile, comme en Irak et en Afghanistan, risque d’en être la première victime. Et que les députés français votent ou pas ne rendra pas les bombes et les missiles occidentaux moins meurtriers s’ils s’abattent sur des villes déjà à moitié détruites.
      Non à cette nouvelle guerre impérialiste en préparation au Proche-Orient.

Françafrique : Niger : manifestation contre les barrages sécuritaires

Dimanche 1er septembre, des habitants d’un quartier de la capitale Niamey ont violemment manifesté contre les barrages destinés à protéger les ambassades étrangères, brûlant un poste de police et capturant même, pendant quelques heures, deux Français qui passaient par là. Ces barrages obligent les habitants à faire un grand détour et à payer beaucoup plus cher, en particulier pour aller à l’hôpital.
     Leur colère contre les contraintes que leur impose un pouvoir au service des riches, locaux ou étrangers, comme leur refus des humiliations, sont plus que justifiés !

Syrie : France, terre d'asile ?

Alors que 5 000 Syriens quittent chaque jour leur pays pour échapper aux massacres et, si possible, trouver ailleurs un refuge, la France n’en a accueilli que 700 depuis le durcissement des affrontements en janvier dernier.
    Le système d’accueil des demandeurs d’asile serait « saturé », argument que les associations dénoncent. En réalité, le gouvernement continue la politique de la droite envers les réfugiés, celle de la porte fermée, notamment pour complaire à l’électorat le plus réactionnaire.
      C’est d’autant plus inique que si le Moyen-Orient est aujourd’hui à feu et à sang, la faute en revient pour une part considérable aux manœuvres de l’impérialisme français dans la région au cours des décennies passées.