mardi 27 août 2013

Retraites, Ayrault continue la politique de la droite

En clôture de l’université d’été du PS à la Rochelle, Ayrault assurait qu’il ne comptait pas repousser l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 62 ans.
     Mais cette annonce qui se voulait rassurante cachait une attaque directe contre l’ensemble du monde du travail à laquelle les rencontres avec les organisations syndicales, pour donner le change, n'ont rien apporté. Pour alimenter les caisses de retraites, le gouvernement veut augmenter les cotisations prélevées sur les salaires, et programme de nouveaux reculs de l'âge du départ à la retraite en allongeant la durée de cotisation nécessaire pour partir à "taux plein", ou  de diminuer, ce qui revient au même, les pensions versées aux futurs retraités.
     C’est une baisse programmée du pouvoir d’achat, déjà bien mal en point, de tous les travailleurs, actifs comme futurs retraités !
     De l’argent, il y en a dans les caisses de patronat. C’est là qu’il faut le prendre. Pas dans les poches des salariés.
      Allons l'exprimer avec détermination le 10 septembre !

Syrie : l’hypocrisie des puissances impérialistes

L’ONU a envoyé une commission d’enquête pour vérifier si le régime syrien a utilisé des armes chimiques contre des centaines de civils.
     Les armes chimiques sont certes terrifiantes, mais celles qui n’entrent pas dans cette catégorie ne le sont guère moins. Elles rivalisent dans leur capacité à faire des morts et des blessés. Ce sont de toutes façons les couches populaires syriennes qui payent un lourd tribut au conflit, dans un pays pris en étau entre un dictateur armé et des « rebelles » dont certains veulent imposer une autre dictature, celle de la religion sur la société syrienne.

     Une intervention militaire, quelle qu’elle soit, qu’on dit d’avance symbolique, ne libérera pas la population de ses oppresseurs, quels qu’ils soient.

Vincent Peillon fait sa rentrée : méfiance, méfiance...

Vincent Peillon fait sa rentrée. Cette année, il vient d’annoncer la diffusion prochaine d’une nouvelle « charte de la laicité » pour l’Education nationale.
Comme le dit un spécialiste de l’Education, « Le problème est le service après-vente ».
Affirmer des grandes idées sur le papier ne coute pas grand-chose, d’autant que c’est la énième fois en la matière. Mais les faire appliquer est une toute autre affaire, car cela relève de la formation des personnels, que leur détermination soit encouragée dans les établissements pour faire appliquer les textes, etc. Bref, cela exige bien des moyens humains supplémentaires.
     Mais sur le plan du « service après-vente », Peillon en connait un rayon. Ce serait plutôt monsieur après-vente Zéro.  Il lance son affaire, et ensuite, que vogue la galère. A voir la cacophonie qu’il a créée avec l’affaire des « rythmes scolaires », où là également le « service après-vente » n’a pas été au rendez-vous.

Snecma-Gennevilliers : des échos extraits du bulletin Lutte Ouvrière de cette semaine

À LA SUEUR DU POIGNET DE NOTRE FRONT
Une note du 26 juillet a annoncé les résultats financiers des six premiers mois de 2013. Et c’est de nouveau un record avec 59 % de bénéfice en plus. Et encore ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Mais ni vu ni connu j’t’embrouille, tous ces millions disparaitront sous les mêmes matelas bien rembourrés des riches actionnaires… sûrement pas dans les hôpitaux, les transports ou les retraites.
COURAGEUX, POUR LUI SURTOUT
Au TS, « Duracell » ne veut pas garder 2 apprentis.
Mais lorsqu’une délégation de salariés vient le voir pour des explications, il se défile.
Belle leçon de courage ! Il veut se donner une image de responsable à l’écoute des autres, mais n’a pas un échantillon sur lui.
Encore un qui se sert des autres pour sa petite carrière personnelle.
LE CARRIÈRISTE
Aux Fonderies, le responsable des Méthodes aurait tendance à minimiser le poids des grappes au Montage Cire.
Toute la journée porter et manipuler des grappes de 6 à 7 kilos, il ne voit pas le problème.
L’arrivisme ça rend sourd, aveugle et de mauvaise foi.
DIVISER POUR MIEUX RÈGNER
À ITU, les responsables ont eu une drôle d’idée aux Méthodes. Ils ont pensé qu’il valait mieux séparer les ingénieurs des techniciens. Nostalgique de l’Apartheid, ou bien sentiment de n’avoir pas les mêmes valeurs ? Après on nous dira que l’on est tous dans le même bateau.
LA BÂCHE ET LE PRISONNIER
Le bateau Safran n’a pas encore gagné de course mais a battu un record de traversée.
Herteman s’est précipité pour faire une page de pub dans toute la presse, et a fait dresser une bâche géante sur le siège à Paris en son honneur.
C’est vrai que le bateau Safran est spécialisé pour prendre une bâche.
Et au cas où la direction ne serait pas au courant, il existe un moyen de transporter 300 personnes en moins de 8 heures qui est moins cher… ça l’appelle l’avion.


Copé : la liberté selon Copé : celle du (chateau) renard dans le poulailler

Faisant sa rentrée politique à Châteaurenard devant ses fidèles, Copé s’est fait le champion de la « liberté » : liberté de ne pas soigner les travailleurs et leurs familles sans papiers ; liberté pour les patrons de faire travailler leurs salariés sans limite, au gré de leurs carnets de commandes, ou encore liberté pour un futur gouvernement de droite de faire passer son arsenal de mesures antisociales par ordonnances.
Démagogue et anti-ouvrière, la droite telle qu’en elle-même.

lundi 26 août 2013

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 26.08.13

Le 10 septembre, faisons entendre le ras-le-bol ouvrier !
Il n’a pas fallu attendre l’automne pour voir les feuilles tomber ! Les fatidiques feuilles d’impôt sont arrivées dans les foyers. Tous ceux qui sont assujettis à l’impôt sur le revenu ont vu la note à payer s’alourdir par rapport à l’an passé. Au point que même des notables socialistes s’inquiètent de voir la pression fiscale – comme ils disent - augmenter. Non parce qu’ils se préoccupent tout d’un coup du sort de la population laborieuse. S’ils en discutent, c’est uniquement parce qu’ils craignent que cela ait des conséquences pour eux lors des prochaines élections qui auront lieu dans moins d’un an maintenant.
C’est qu’en effet, depuis l’accession des socialistes aux affaires, les mauvais coups n’ont cessé de pleuvoir sur les classes populaires : salaires bloqués pour ceux qui ont la chance de conserver leur travail ; prix qui s’envolent plus que jamais, tels ceux des fruits et légumes ; licenciements massifs, parfois par usines entières, comme à PSA Aulnay et à Goodyear Amiens, ou par pans entiers comme à Florange, sans que le gouvernement n’ait levé le petit doigt.
La liste est déjà longue de tous ces sales coups reçus. Et ça n’est pas fini. Il y a ceux déjà annoncés, comme la hausse de la TVA qui prendra effet dès janvier 2014 ou cette nouvelle mouture de la taxe carbone que les socialistes voudraient camoufler sous un autre nom. Sans compter ceux qui menacent.
Les ministres socialistes ont beau promettre – mais que valent de telles promesses ? - qu’il n’y aura plus d’augmentations d’impôt d’ici la fin du quinquennat, les mesures prises annoncent d’ores et déjà de nouvelles hausses de prix, à commencer par celles des produits de première nécessité.
Sans compter cette réforme des retraites à laquelle le gouvernement met la dernière main et qui prolonge et aggrave l’œuvre destructrice des réformes précédentes, mises en place par la droite.
Ainsi, on veut imposer à ceux qui entrent dans la vie active, mais aussi à ceux qui vont en sortir bientôt, de partir, après 42 d’années de labeur et d’exploitation, avec des retraites de plus en plus réduites, qui ne permettront pas de vivre pleinement leur retraite. Du moins pour ceux qui auront réussi à trouver un travail rémunéré et à le garder jusqu’au bout. Car si la situation reste en l’état, nombreux sont ceux qui risquent de se retrouver sans travail et donc sans salaire et sans avoir cotisé suffisamment avant d’avoir atteint l’âge légal de la retraite qui est en perpétuel recul.
C’est scandaleux. Alors que les progrès des connaissances et des techniques permettraient que les travailleurs ne soient plus considérés comme des machines que l’on met au rebut quand elles ne fonctionnent plus, les gens qui nous gouvernent nous considèrent comme des inutiles dès lors qu’on devient trop vieux, donc bons à jeter.
À mesure que ces mauvais coups s’accumulent contre le monde du travail, l’amertume et la colère grandissent dans la classe ouvrière.
Il est plus que temps que le monde du travail se fasse entendre haut et fort. Mais il faut le faire de la façon la plus claire possible. Et pour cela, il faut que cette colère s’exprime sur le terrain ouvrier, pas sur celui de ses pires adversaires.
Le 10 septembre, la CGT, FO, la FSU, Solidaires appellent à une journée de grèves et de manifestations. Personne ne se fait d’illusion sur le fait qu’une journée d’action, sans lendemain annoncé, empêchera le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique.
Mais en cette rentrée, c’est une première opportunité de crier notre colère et notre refus. Et c’est, du même coup, l’occasion de montrer à nos camarades de travail, aux travailleurs encore indécis ou fatalistes, que nombreux sont ceux qui refusent la résignation.
Il faut aussi montrer aux dirigeants des confédérations syndicales, qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir, sans réagir.

Argenteuil-archéologie : modifié, il y avait des erreurs ! Voir la brève modifiée ci-dessous page suivante


Lyon-Turin : On nous communique

Le projet ferroviaire Lyon-Turin fait partie de ces projets au cout faramineux, comme l'aéroport Notre dame des Landes,... Il est contesté, massivement en Italie, mais il l'est aussi de ce coté des Alpes. Nous avons reçu le communiqué ci-dessous dont nous partageons bien des aspects. (DM)

COMMUNIQUÉ - Le 25 août 2013.
Déclaration d'Utilité Publique des Accès français au Lyon Turin.
La Déclaration d'Utilité Publique des accès français au Lyon Turin vient d'être publiée par le Journal Officiel sous la signature du Premier Ministre.
Le Premier Ministre, grand promoteur de Notre Dame des Landes, a signé la déclaration d'utilité publique en contradiction avec ses propres déclarations du 9 juillet et du report annoncé de ce projet par la Commission "Mobilité 21".
Un mauvais coup porté à la démocratie et aux finances publiques, au moment où l'on sait que ce projet est inutile, que rien ne le justifie, que le déficit public est toujours plus important comme les efforts demandés aux contribuables.
Un mauvais coup pour la démocratie lorsque l'on sait qu'il n'y a jamais eu de débat public sur ce projet, que certains membres de la Commission d'Enquête sont frappés par des conflits d'intérêt et que les prévisions de trafic et financières ont toutes été démenties depuis plus de 20 ans.
Un mauvais coup pour la démocratie alors que toutes les déclarations faites devant le parlement en 2002 se sont révélées fausses et mensongères, alors que la ligne ferroviaire existante n'est utilisée qu'à 17 % de sa capacité, au mépris de la santé des riverains, après avoir reçu près d'un milliard d'investissements qui devraient permettre de transporter la quasi-totalité des marchandises circulant sur les routes des Alpes franco-italiennes.
Au moment où les feuilles d'impôts arrivent chez les contribuables et que des efforts importants leur sont demandés, le Premier Ministre des projets inutiles et imposés se moque des recommandations de la Commission "Mobilité 21" qui considère ce projet comme non prioritaire.
Il se moque des recommandations de la Cour des Comptes, de l'Inspection Générale des Finances, du Conseil Général des Ponts et Chaussées, de la Direction Générale du Trésor, des anciens Présidents de RFF et de la SNCF, des élus et des citoyens.
A l'inverse le 9 juillet dernier le premier ministre a revu à la baisse de moitié les engagements du Grenelle de l'Environnement en réduisant de moitié le nombre de camions qui devaient être transportés par les trains dans les Alpes.
Où sont le bon sens et la décence ?
La Coordination des Opposants au Lyon Turin appelle tous les élus et citoyens à se mobiliser contre la gabegie de 30 milliards d'argent public, ceux qui pensaient que le Gouvernement pouvaient tenir compte de l'état des finances de la France et reconnaître l'inutilité de ce projet pour ne pas décréter l'utilité publique en sont pour leur frais.
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Daniel IBANEZ 06 07 74 10 17 contact@lesmollettes.eu / Olivier CABANEL 06 09 85 87 39 olivier.cabanel@yahoo.fr