vendredi 2 novembre 2012

Guerre d’Algérie :



Vendredi 16 novembre - à 20 h 30

Cercle Léon Trotsky

Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour thème :

Il y a 50 ans la fin de la guerre d'Algérie : La fin du colonialisme mais pas de l'oppression

Espace Paris-Est Montreuil -- 128, rue de Paris

Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Métro : Robespierre (ligne 9)

Participation aux frais : 3 euros.
Un covoiturage est organisé : départ à 19 heures devant le Café des deux gares, à la sortie Orgemont de la gare d’Argenteuil-centre.

Les communistes et l'Ecole : un débat organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil


Prochaine réunion du Groupe d’Etude Ouvrière organisé par Lutte Ouvrièreà Argenteuil, ouvert à tous
« Les communistes et l’Ecole »
Vendredi 7 décembre 2012-11-02 20 heures 15
Espace Nelson Mandéla
82 bd Leclerc
A Argenteuil

jeudi 1 novembre 2012

Ikea : nouvelle journée de grève pour la feuille de paye : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 2.11.12., en vente à la Librairie des écoles, bd Léon Feix à Argenteuil, et à notre permanence de ce vendredi 2 à 17 heures 15

                           Ikea : nouvelle journée de grève pour la feuille de paye

Samedi 20 octobre, dans plusieurs points de vente du groupe suédois d'ameublement Ikea, les employés se sont mis en grève pour dénoncer notamment la baisse de leur prime d'intéressement et la faiblesse des salaires et réclamer l'embauche de personnel.
     À Franconville (Val-d'Oise), le magasin était fermé à 16 heures. À Gonesse (Val-d'Oise) et à Thiais (Val-de-Marne), un seul niveau était en activité. À Avignon, Lille ou Saint-Étienne, les travailleurs n'ont pas travaillé de toute la matinée. À Plaisir et Vélizy (Yvelines) et à Montpellier, il y a eu diverses perturbations. Au total, un tiers des 29 magasins de l'enseigne ont été touchés par la grève, parfois à 80 %.
     Depuis qu'il existe, l'intéressement est un mode de rémunération aléatoire. Comme pour les primes, mieux vaudrait qu'il soit intégré au salaire et pas utilisé comme une carotte qu'on agite sous le nez des salariés. À plus forte raison en cette période où les salaires ne compensent plus la hausse des prix. Comme tous les travailleurs, les employés d'Ikea ont de quoi être insatisfaits, et encore plus s'ils ne sont pas assez nombreux pour assumer les tâches quotidiennes. C'est d'autant plus choquant que le groupe familial Ikea, leader mondial de la distribution d'ameublement, a claironné avoir engrangé en 2011 des profits records, en hausse de 10 %.
     Mais la priorité du groupe n'est pas d'augmenter les salaires de ceux qui ont contribué à ces résultats, ni d'embaucher d'autres salariés, mais d'investir trois milliards d'euros dans ses points de vente, et 1,5 milliard pour se donner bonne image en investissant dans le solaire et l'éolien, et produire ainsi l'équivalent de sa dépense actuelle en énergie.
Ikea prétend vouloir satisfaire 95 % de ses employés, 95 % de ses fournisseurs et 70 % de ses clients et être perçu « comme une entreprise qui assume ses responsabilités sociales et environnementales ». La grève du 20 octobre aura en tout cas montré que la satisfaction du personnel serait d'autant plus grande si ses employés pouvaient regarder leur feuille de paye sans colère, ce qui n'est pas le cas.

                                                                    Jacques FONTENOY

Revlon-EPB : la lutte est la seule voie

Ces jours derniers, l'usine de Bezons était arrêtée comme la production. La grande majorité des travailleurs étaient en grève.
     Le trust dont dépend le site de Bezons veut faire davantage de profits, et c'est pour cela qu'il veut réorganiser la production en supprimant deux sites de production, l'un en France, et l'autre aux Etats-Unis.
     De l'argent, pour les actionnaires du trust, il y en a donc. Et de quoi assurer l'avenir de chacun des travailleurs des entreprises concernées. Il y a même de quoi, si l'entreprise fermait, assurer le salaire de tous jusqu'à la retraite !
     Bien sûr, pour obtenir le maximum de résultats, les travailleurs renouent avec le seul moyen : la grève, qui oblige les patrons à choisir entre rogner sur leurs profits en cédant aux travailleurs, ou voir leurs profits rogner par une production arrêtée

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière du 29.10.12.

Après les pigeons, les rapaces de haut vol
Alors que le gouvernement vient de faire cadeau de 750 millions aux patrons de start-up, surnommés les « pigeons », les 98 patrons des plus grandes entreprises privées voient plus grand : ils veulent plusieurs dizaines de milliards.
     Ils demandent la suppression de 30 milliards de cotisations patronales sur deux ans et la baisse de l’impôt sur les sociétés. Pour compenser le manque à gagner, ils conseillent, sans vergogne, de faire payer toute la population en augmentant la TVA et de réduire les dépenses pour les écoles, les hôpitaux et les autres services publics.
     Parmi ces grands patrons, on trouve le PDG de Total : 12 milliards de profits en 2011 ; celui de Sanofi : 8 milliards de profits le patron de la BNP : 6 milliards ; celui de Pernod Ricard : 1 milliard… Et ce sont eux qui se plaignent d’être arrivés « au bout du supportable » et qui dénoncent des « marges bénéficiaires historiquement faibles » !
     Ce sont des pleurnichards doublés de menteurs car cette année encore, en pleine crise, ces mêmes patrons du Cac 40, se sont engagés, à verser 38,3 milliards de dividendes aux actionnaires, des dividendes en augmentation de 5 %.
     Ils demandent une baisse de l’impôt sur les sociétés alors qu’ils ne payent réellement que 8 %, bien loin des 30 % que payent les petites entreprises. Ils revendiquent une baisse des cotisations sociales alors qu’ils profitent déjà de 30 milliards d’exonérations. Ils sont déjà plus que gâtés, mais ils en veulent toujours plus.
     Et ils auraient tort de se gêner car c’est Hollande en personne qui s’est engagé à les aider, au nom de la compétitivité. C’est le gouvernement socialiste, lui-même, qui a demandé à Gallois, ancien grand patron, de le conseiller sur le sujet, en sachant pertinemment qu’il se ferait l’écho des demandes patronales.
    Et cela n’a pas manqué. Le rapport Gallois, pas encore rendu public, n’est plus qu’un secret de polichinelle : il prône un « choc de compétitivité » avec la suppression de 20 milliards de cotisations sociales. Hollande, qui n’a pas encore décidé de l’ampleur et du rythme de ces cadeaux au patronat, a d’ores et déjà pris ses distances avec ce rapport. Alors les grands patrons ont décidé de faire monter les enchères en sachant que pour obtenir 20 milliards, il faut en demander 30.
     Patronat et gouvernement parlent d’un « pacte de compétitivité pour relancer la croissance et l’emploi ». Autrement dit, s’il y a une baisse des cotisations patronales et si l’on doit tous payer plus d’impôts ce sera pour notre bien. Ils veulent nous faire croire que ce qui est bon pour les actionnaires de Peugeot-Citroën ou de Sanofi est bon pour les travailleurs, bon pour leur salaire et bon pour leur emploi alors que, depuis des années, les actionnaires s’engraissent et les travailleurs se retrouvent de plus en plus nombreux à la porte et dans la misère.
     Les travailleurs ne doivent pas se laisser prendre au piège de la compétitivité et du coût du travail, quand bien même on nous rabâche jusqu’à la nausée que c’est une question de vie ou de mort pour les entreprises françaises.
     Dans bien des domaines le « coût du travail » ne joue pas sur les ventes. Total ne
vendrait pas plus d’essence, Orange ne placerait pas plus d’abonnements téléphoniques, et McDo ne vendrait pas plus de hamburgers si leurs cotisations sociales étaient réduites. Même dans l’industrie, salaires et cotisations ne sont maintenant qu’une petite partie des coûts et entre l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, ils se valent.

     Pour les grandes entreprises comme celles du Cac 40, les dividendes et les intérêts versés à la minorité de capitalistes et de banquiers coûtent deux fois plus que les cotisations sociales. S’ils estiment que leurs prix de vente sont trop élevés face à la concurrence internationale, qu’ils les réduisent en diminuant les marges bénéficiaires et les dividendes.
Pour le patronat, ce sont toujours les salaires qu’il faut baisser. Ce sont toujours les travailleurs qui doivent faire des efforts, être plus flexibles, plus productifs. Mais les ouvriers de Roumanie, de Chine ou du Maghreb, ont beau toucher des salaires deux, cinq ou dix fois inférieurs à ceux d’ici, on leur sert, à eux-aussi, la propagande de la compétitivité.
     Alors, les travailleurs n’ont pas à se sacrifier au nom de la compétitivité. Le capitalisme, c’est la guerre économique où les actionnaires se disputent les marchés et les profits qui vont avec. Eh bien dans cette guerre, les travailleurs n’ont pas à servir de chair à canon. Ils doivent mener leur propre combat pour défendre leur emploi, le pouvoir d’achat de leur salaire et de leur retraite.

dimanche 28 octobre 2012

Ducros comme ailleurs : les ravages du capitalisme

Les conducteurs des transports Ducros sont inquiets. Ils ont manifesté ces jours derniers à Gonesse. Il y a peu, ce sont des travailleurs de DHL qui ont rejoint Ducros avec des centaines de postes en moins à la clé. Aujourd'hui, ils craignent que la nouvelle une opération de fusion-absorption entre Ducros et Mory cette fois se termine de la même façon, avec une dégradation des salaires et des conditions de travail.
     Ainsi va le grand jeu du monopoly capitaliste.
     Il serait temps que les travailleurs y mettent fin.

« Pacte de compétitivité » : choquant de toutes façons...

À l’issue d’une réunion à Matignon, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a déclaré que le « pacte de compétitivité » évoqué par le gouvernement ces derniers temps sera « global » et « étalé sur la totalité » du quinquennat. Il répondait ainsi à ceux qui évoquaient un « choc de compétitivité », c’est-à-dire une baisse massive des cotisations patronales.
      En une fois ou en cinq ans, le choc n’est pas acceptable.

samedi 27 octobre 2012

Ecole primaire : des remplacements plus assurés

Sur Argenteuil, dans les écoles, la situation est catastrophique au niveau des remplacements de personnels absents. C'est une situation 0% pour les "petits remplacements", voire pour des remplacements de plus longue durée.
     Il n'y a plus de remplaçants, puisqu'ils ont été mis sur des postes de longue durée ou à l'année ? Certes.
     Mais, dans une société aussi riche du nombre de ses "demandeurs d'emploi", avec de la volonté politique et les moyens correspondants, il y aura une solution.
       En  attendant : pas de classe sans enseignant !