Technicolor,
profiteur et licencieur, se débarrasse de ses 350 salariés
d’Angers
Le tribunal de Nanterre a donc prononcé la liquidation judiciaire de l’usine
de décodeurs Thomson Angers. 350 salariés se retrouvent sur le carreau. D’après
la maison-mère Technicolor, l’usine d’Angers, la dernière du groupe à produire
des décodeurs en Europe, entraînait une perte de 10 millions par an…
Mais Technicolor n’est pas une PME victime de la crise. Contrôlée par
plusieurs grandes banques européennes, convoitée par la banque d’affaires JP
Morgan, Technicolor caracole dans les sondages des instituts boursiers et
conclut des alliances avec Telecom Italia. Elle a organisé la mise en
redressement judiciaire de sa filiale Thomson Angers, tandis que ses
actionnaires continuent de s’engraisser.
Alors, je dis et je répète qu’il faut interdire les licenciements. Et, comme
le scandent les travailleurs d’Angers, qui ne comptent pas en rester là :
« Maintenant ça suffit, Technicolor, casseur de 350 emplois, doit
payer » !
Nathalie Arthaud