jeudi 11 octobre 2012

Algérie : c’était la Guerre d’Algérie


Mercredi 17 octobre
Pendant longtemps une chape de plomb recouvra le souvenir de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 appelée par le FLN algérien pour protester contre le couvre-feu dont les Algériens étaient l’objet.
            Aujourd’hui, cet évènement sanglant a été sorti de l’oubli, et donne lieu à des commémorations.
            Nous serons sur le pont d’Argenteuil mercredi prochain 17 octobre sur le pont d’Argenteuil pour marquer notre volonté de contribuer à la mémoire des réprimés et des victimes du colonialisme.


Vendredi 16 novembre - à 20 h 30
Cercle Léon Trotsky
Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour thème :
Il y a 50 ans la fin de la guerre d'Algérie : La fin du colonialisme mais pas de l'oppression
Espace Paris-Est Montreuil -- 128, rue de Paris
Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Métro : Robespierre (ligne 9)
Participation aux frais : 3 euros

Afrique du Sud : les mineurs continuent leur lutte

Après les 12 000 mineurs du platine, 3 500 autres travailleurs des mines sont à leur tour menacés de licenciements pour avoir fait grève. Le patronat, aidé par la justice et le gouvernement, cherche ainsi à briser un mouvement qui dure et qui s’approfondit.
Mais jusque-là, toutes les menaces, la répression, les licenciements n’ont fait que renforcer la détermination des travailleurs.

Plus-values :faux pigeons et gouvernement bien dressé : un article dans Lutte Ouvrière daté du 12.10.12.


Il aura suffi de trois jours de fronde patronale sur Internet pour que le gouvernement abandonne son projet de taxer les plus-values réalisées lors de la vente d'une entreprise par son créateur. Le gouvernement souhaitait pourtant simplement porter l'imposition de ces plus-values au niveau où sont taxés les revenus de tout un chacun. Bref, il ne s'agissait même pas d'une mesure discriminatoire à l'encontre des patrons.
     Pourtant, devant ce manque à gagner, ces patrons se sont mobilisés rapidement et ne se sont pas privés d'user du mensonge et de la mauvaise foi, bien relayés par une presse complaisante.
     Leur dénonciation de « la taxe de 60 % sur les PME » laissait entendre que toutes les entreprises seraient plus taxées, alors que le gouvernement ne souhaitait augmenter que la taxe sur les plus-values liées à la vente, et non celle sur les bénéfices. Ce chiffre de 60 % brandi par les frondeurs n'a été obtenu qu'en ajoutant la CSG et le RDS aux 45 % d'imposition, taux qui lui-même ne concerne en fait que les plus-values les plus importantes. Et puis, mettre en avant les créateurs de petites entreprises, jeunes, dynamiques et méritants, est une vieille tactique patronale pour séduire le quidam et obtenir des concessions du gouvernement. Les frondeurs se sont même baptisés « pigeons » pour mieux se faire passer pour des contribuables vertueux injustement plumés.
     Ces patrons ne sont pourtant pas tous des gagne-petit, loin s'en faut. Le journal Libération a cité trois de ces patrons « pigeons » ayant vendu leur entreprise, l'un à 70 millions d'euros, le second à 182 millions, le dernier à 475 millions !
     Grâce à cette campagne et surtout grâce à cette reculade manifeste et piteuse du gouvernement, ces plus-values ne seront donc taxées qu'à un taux forfaitaire de 19 %. C'est le retour au système en vigueur jusque-là.
     Mais, face aux récriminations des patrons, et pas seulement des soi-disant petits, le gouvernement est allé encore plus loin dans le recul. En effet, si l'on en croit le journal Les Échos, ce ne serait plus seulement les « créateurs d'entreprise » qui échapperaient à la nouvelle taxation des plus-values, mais tous les actionnaires, créateurs, investisseurs ou dirigeants, à condition qu'ils détiennent une part « significative » du capital proche de 10 à 15 %, et pour une durée de deux à cinq ans. Les gros et très gros actionnaires bénéficieront donc eux aussi, pour la taxation des plus-values de cession de leurs actions, d'une taxation au taux de 19 %. C'est pour eux un très gros cadeau. Pour Hollande et pour le gouvernement, qui avaient promis de taxer au même niveau capital et revenu du travail, c'est plus qu'un recul : une véritable capitulation.
                                                                            Stéphane FORT

Seine-Saint-Denis : un plan d'urgence pour l'Education est nécessaire

Les enseignants de la maternelle et du primaire étaient appelés à faire grève aujourd'hui en Seine-Saint-Denis. Il manque 250 enseignants selon le principal syndicat. Chaque jour, 50 professeurs absents ne sont pas remplacés.
       Dans le département le plus populaire...

mercredi 10 octobre 2012

9 octobre : deux communiqués du 9 de Nathalie Arthaud


Entre les salariés et le patronat de l’automobile, le choix du gouvernement est clair

Des centaines de salariés en lutte, de PSA, Renault, Goodyear, etc., s’étaient donné rendez-vous ce matin au Mondial de l’Auto, pour dire leur colère contre les licenciements qui frappent en particulier le secteur automobile. En guise de comité d’accueil, CRS et gendarmes mobiles se massaient aux entrées et les manifestants ont eu droit aux gaz lacrymogènes.
     S’il existait une palme de l’hypocrisie et de la couardise, le gouvernement Hollande-Ayrault l’emporterait haut la main. Côté pile, le ministre du « Redressement productif » Montebourg fait des moulinets et des déclarations grandiloquentes pour se dire aux côtés des salariés licenciés ; côté face, son compère le ministre de l’Intérieur Valls leur réserve coups de matraque et gaz lacrymogènes. En fait, derrière ce cinéma du gentil et du méchant, il n’y a qu’une politique, entièrement au service du patronat.
     Alors, puisse l’accueil réservé ce matin aux manifestants servir de leçon : dans leur lutte pour sauver leur emploi et leur salaire, les travailleurs savent désormais que ce gouvernement est entièrement du côté du patronat. Et qu’ils ne pourront compter que sur leurs propres forces.

                                                                                          Nathalie Arthaud

Des dizaines de milliers de travailleurs ont manifesté aujourd’hui pour affirmer que seule la lutte collective peut payer
Les manifestations d’aujourd’hui ont montré qu’il y a dans ce pays des dizaines de milliers de travailleurs conscients que face au patronat, seule la lutte collective peut payer, et que face à un gouvernement de gauche, ils ne resteront pas l’arme au pied.
Contre le chômage, la seule mesure efficace du point de vue des travailleurs est l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Et il faudra un mouvement général de l’ensemble de la classe ouvrière pour imposer cela.
Aujourd’hui, ceux qui se sont mobilisés sont minoritaires, mais leur mobilisation est un gage pour l’avenir. Car il est certain que, dans cette période d’aggravation de la crise, l’avidité du patronat et la couardise du gouvernement vis-à-vis des ces patrons petits et grands, pousseront inévitablement les travailleurs à se défendre collectivement et massivement. Et alors, les travailleurs seront en position d’imposer les mesures vitales pour eux face à la crise.

                                                                                                    Nathalie Arthaud

Argenteuil : un lycée privé à Argenteuil ? Nous ne sommes pas d’accord !


Dans l’ordre du jour du prochain Conseil municipal d’Argenteuil de ce lundi 15 octobre, un point concerne l’avenir de la « friche Balzac », un grand terrain disponible près le la gare du Val d’Argenteuil, au Val-Sud.
     Elle abritait naguère un parking, une tour de bureaux qui n’a pratiquement jamais été utilisée, une sorte de dalle paysagère pour la promenade. C’est là que l’Ecole Alsacienne de Paris envisageait de s’installer, mais le projet a été abandonné.
     Aujourd’hui, il s’agirait certes de construire des équipements publics, mais aussi… un lycée privé, une extension de l’Ecole Sainte-Geneviève du quartier Orgemont.
     Bref, les établissements publics d’Argenteuil du secondaire, dont certains connaissent les difficultés liées au phénomène d’ « évitement » par certains milieux sociaux, et en particulier les plus aisés, peuvent être inquiets pour l’avenir. En tout cas, pourquoi contribuer à aggraver une spirale qui, aggravant les difficultés de l’école publique, se retourne, à un moment ou à un autre, contre l’ensemble de la société.
     En tout cas, une Municipalité « laïque » et « publique » n’a pas à aider, de près ou de loin, les projets du diocèse de Pontoise et les tenants d’une école éclatée entre celle des riches et des pauvres.
     En tout cas, c’est le point de vue des élus de Lutte Ouvrière. (à suivre)

L’affaire de l’amiante : des responsabilités diffuses mais bien réelles


Martine Aubry est à son tour mise en cause dans l’enquête menée sur les dégâts causés par l’amiante, en tant que directrice des relations du travail au ministère du Travail entre 1984 et 1987.
Il n’aurait pas été possible que l’amiante, dont on connaissait la dangerosité déjà avant la Première Guerre mondiale, puisse être utilisé tout au long du siècle et de façon massive sans que de nombreuses personnalités haut placées soient complices.
Martine Aubry a une longue carrière au service du patronat derrière elle ; rien d’étonnant qu’elle se retrouve impliquée dans la longue chaîne de responsabilités qui explique que l’amiante ait continué à être utilisé pendant des dizaines d’années.

Bisphénol A : la santé publique incompatible avec le capitalisme


Les industriels cherchent à peser sur le Sénat pour éviter le vote de la loi prévoyant l’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires. Ce produit – interdit dans plusieurs pays – est considéré comme dangereux, en particulier pour les enfants de moins de trois ans. Un an après l’adoption de cette loi au parlement, les industriels prétendent toujours que les délais imposés sont « incompatibles avec la réalité industrielle ». Laisser le choix de la production d’objets nocifs à des industriels qui ne voient que par leur profit, revient à tolérer la mise en danger de la vie d’autrui.