mardi 2 octobre 2012

CAF : on aggrave encore plus la vie des plus démunis

Les agences de la CAF d'Argenteuil et de Sarcelles connaissent une nouvelle fermeture complète. Cela doit durer jusqu'au 26 octobre.
     Il manque du personnel. Les dossiers s'accroissent. Ils ont du mal à être traités. la direction de la CAF ferme des agences. Les allocataires sont en difficulté, etc.,etc.
         Mais pourquoi ne pas embaucher ?
        Cela diminuerait les dossiers, permettrait l'accueil des allocataires, aiderait à diminuer le chômage, etc.,etc.
         Effectivement, une autre logique.

CIMB : plus que jamais la grève continue pour la hausse des salaires


Chez CIMB, dans la zone industrielle du Val-Nord, la grève se poursuit. Une rencontre avec la direction du groupe auquel appartient cette entreprise doit avoir lieu après-demain jeudi.
     Les salariés de cette entreprise n’ont pas été augmentés depuis plusieurs années. Pendant ce temps, le montant de leurs factures, lui, n’a pas connu le même sort.
     Leur fabrication contribue à la prospérité d’une industrie aéronautique florissante. On le voit aux profits dégagés chaque année par des groupes tels que Dassault ou Safran, parmi d’autres.
     Même faible, les salariés de ces grands groupes ont connu des augmentations de salaires. Alors pourquoi ce qui est possible pour ces salariés ne le serait pas pour les travailleurs de la sous-traitance ?
     Cette lutte pour les salaires à la CIMB pourrait donner des idées à tous les travailleurs de la filière pour récupérer ce qu’ils ont, même si peut-être moins, perdu ces derniers temps sur la fiche de paie.

lundi 1 octobre 2012

Arcelor-Mittal-Florange : un communiqué de Nathalie Arthaud


Fermeture des hauts fourneaux de Florange : exproprier ArcelorMittal sans indemnités, ni rachat

Le PDG d’ArcelorMittal vient de confirmer qu’il fermera bien les deux hauts-fourneaux de Florange. Le gouvernement, avec Montebourg en première ligne, s’agite pour faire croire à un repreneur mais de l’avis même des travailleurs de Florange c’est illusoire.
     Sarkozy a trahi les promesses faites aux sidérurgistes de Gandrange, aujourd’hui Hollande trahit les siennes vis-à-vis de ceux de Florange. Sous la gauche comme sous la droite, le grand patronat fait ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut, parce que le gouvernement n’ose pas le contrer par des mesures de coercition. Montebourg a rejeté même l’idée d’une nationalisation d’ArcelorMittal !
     Les grands groupes comme ArcelorMittal, Peugeot-Citroën, Sanofi qui suppriment des emplois pour préserver leurs profits sont responsables du chômage et de la désolation de régions entières. Les exproprier, les réquisitionner sans indemnités ni rachat, serait le seul moyen de les empêcher de nuire.

Nathalie Arthaud

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du lundi 1er octobre


Manifestons le 9 octore pour l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire

À défaut de prendre les mesures indispensables pour sauver les conditions d’existence des travailleurs, le gouvernement a l’art de manier les demi-vérités et les francs mensonges. Lorsque Ayrault a présenté son plan d’austérité budgétaire, il a affirmé que « neuf Français sur dix ne sont pas concernés par les nouvelles mesures concernant l’impôt sur le revenu ». Mais comme il a repris à son compte bien des mesures du gouvernement Sarkozy-Fillon, tel que le gel du barème de l’impôt sur le revenu, les trois quarts des contribuables paieront plus.
     Arrangement avec la réalité quand il a omis d’annoncer que, pour boucler le budget de la Sécurité sociale, la redevance télé sera augmentée de 4 € et qu’il y aura une nouvelle taxe de 0,15 % pour tous les retraités imposables. Alors oui, les impôts augmenteront, et pas seulement pour les riches. L’augmentation du prix du tabac, des bières, qui rapportera trois à quatre fois plus que la fameuse taxe de 75 % sur la tranche de revenu qui dépasse le million d’euros, est là pour nous le rappeler.
     Quant aux restrictions qui seront faites sur les hôpitaux, les crèches, l’école, sur les transports, les prestations sociales, elles affecteront en premier lieu les familles populaires, sans parler des travailleurs de la fonction publique qui verront encore leur salaire bloqué. Alors, quand Hollande parle de « budget de combat » , il faut le croire. Mais ce combat, il le mène contre les travailleurs, pour leur imposer de nouveaux sacrifices.
     Le gouvernement a beau avoir l’étiquette socialiste, il n’est pas un ami des travailleurs, mais un adversaire. Un adversaire aussi parce qu’il laisse les mains libres au patronat.
     Le PDG d’ArcelorMittal vient de confirmer qu’il fermera bien les deux hauts-fourneaux de Florange.
     Le gouvernement, avec Montebourg en première ligne, s’agite pour faire croire à un repreneur, mais de l’avis même des travailleurs de Florange c’est illusoire. Sarkozy a trahi les promesses faites aux sidérurgistes de Gandrange, aujourd’hui Hollande trahit les siennes vis-à-vis de ceux de Florange. Sous la gauche comme sous la droite, le grand patronat fait ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut. Montebourg a rejeté même l’idée d’une nationalisation d’ArcelorMittal !
     Les grands groupes comme ArcelorMittal, Peugeot-Citroën, Sanofi qui suppriment des emplois pour préserver leurs profits, sont responsables du chômage et de la désolation de régions entières. Pour sauver la société de ces irresponsables, il faudra les exproprier, les réquisitionner sans indemnité ni rachat !
     Mettre un garrot pour stopper l’hémorragie de licenciements et de fermetures d’usines, est une mesure vitale, urgente. Interdire les licenciements et forcer le patronat à répartir le travail entre tous sans diminution de salaire est la seule politique à même de stopper la catastrophe sociale. Cette politique ne viendra pas du gouvernement. Il faudra l’imposer par en bas, par une mobilisation puissante, explosive de l’ensemble des travailleurs.
     Le 9 octobre la Confédération CGT organise une manifestation pour la défense de l’industrie et de l’emploi. C’est un mot d’ordre on ne peut plus ambigu : les patrons eux-mêmes pourraient le reprendre. C’est au nom de la politique industrielle que tous les gouvernements arrosent de millions les grands groupes capitalistes pour les aider, les inciter à investir. Mais l’argent reçu de L’État n’est pas investi, il part dans la spéculation.
     Alors, les travailleurs ont autre chose à faire que de quémander au gouvernement une bonne politique industrielle. Il faut mettre en avant, clairement, les objectifs à même de nous protéger contre les licenciements et la dégradation de notre pouvoir d’achat.
     Soyons nombreux à manifester le 9 octobre pour l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, la garantie du salaire contre l’inflation, la défense et le développement des services publics.
     Même si cette manifestation est un succès, elle ne changera pas le rapport de forces entre les travailleurs et le patronat. Pour le changer, il faudra que l’ensemble des travailleurs soient mobilisés, qu’ils fassent preuve d’une combativité et d’une détermination telle que la peur passe dans le camp de la bourgeoisie. Mais le 9 octobre doit être une étape, un premier pas qui redonne confiance à la fraction des travailleurs décidée à ne pas se laisser faire, y compris sous un gouvernement socialiste.


Interdiction des licenciements : voilà une politique "franche"

Le gouvernement entend créer des "emplois francs" concernant les jeunes diplômés des quartiers populaires. Il entendrait, par cette énième mouture de ce type d'emplois lutter pour l'emploi et contre les "discriminations".
     La fermeture de PSA-Aulnay serait une catastrophe pour l'emploi dans la région parisienne, et en particulier dans le 93. PSA a recruté nombre de ses travailleurs dans ces quartiers populaires.
     Alors que le gouvernement ne fasse pas mine de créer de nouveaux emplois gadgets. Qu'il fasse interdire les licenciements, et qu'il embauche dans les services publics. Voilà une solution pour les quartiers populaires.

Des militants solidaires du combat des Palestiniens, inquiétés : solidarité


Dans le cadre de poursuites suite à une campagne de boycott de produits en provenance d’Israël, des militants sont poursuivis et convoqués au tribunal. Solidarité avec eux.

LE 12 OCTOBRE A PARTIR DE 9H30 (ET PLUS TARD AUSSI, L’AUDIENCE DURANT TOUTE LA JOURNEE)
DEVANT LE TRIBUNAL (TGI) DE PONTOISE

dimanche 30 septembre 2012

Aider au dépistage des cancers, faciliter les soins aux malades

Une journée d'action pour le dépistage du cancer du sein a lieu demain. Un certain nombre d'initiatives locales ont été prises pour populariser ce dépistage et faire qu'il se fasse dans les meilleures conditions possibles.
     Raison de plus pour rappeler qu'une menace pèse sur le service public de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil. Une pétition circule à cet effet par les militants du Comité pour la défense de l'hôpital d'Argenteuil.
     Ce service ne doit pas fermer en mars. Les malades méritent une toute autre politique de la santé.

Le 9 octobre : une journée de grèves et de manifestations (article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière n°2304)

Le 9 octobre, manifester contre les suppressions d'emplois et l'austérité

Le 9 octobre les travailleurs sont appelés par la CGT à une journée de mobilisation « pour l'industrie, pour l'emploi, avec une Sécurité sociale professionnelle ». Si, dans un premier temps, seule la Fédération de la métallurgie était à l'origine de l'appel, aujourd'hui sept fédérations CGT de l'industrie, et au-delà, des transports à l'Éducation nationale, se sont également jointes à la journée du 9.
     Face à la croissance du chômage et à l'austérité imposées par le patronat et le gouvernement, une riposte est attendue par bien des militants syndicaux et par bien des travailleurs.    
       Actuellement, il y a plus de trois millions de chômeurs, auxquels s'ajoutent presqu'autant de salariés en sous-emploi et surtout en sous-salaire. Et les menaces lancées par de grands groupes capitalistes, de PSA à la Banque de France, en passant par Alcatel-Lucent, ArcelorMittal, Sanofi, Pétroplus et tant d'autres conduiront à fabriquer encore plus de chômeurs, si un coup d'arrêt n'est pas mis à cette hémorragie.
     Dans cette situation déjà dramatique et qui s'aggrave, la direction de la CGT donne comme objectif de « relancer l'industrie ». Mais qu'est-ce à dire ? Les patrons n'ont qu'un seul but, celui de préserver, si ce n'est d'augmenter leurs profits, quitte pour cela à jeter des travailleurs à la rue ou à fermer des usines. Leurs capitaux, ils les font circuler là où la rentabilité immédiate est la plus forte. Ainsi fonctionne ce système fou. Alors si « sauver l'industrie » veut dire donner plus d'aides et subventions au grand patronat, ce qui se fait depuis des décennies sans aucun impact sur l'emploi, ce n'est pas un mot d'ordre juste. Ce serait à l'État avec l'argent des contribuables de relancer de grands travaux pour construire des logements, des écoles, des hôpitaux, sans en passer par les promoteurs. Alors il faut être clair. Cette mobilisation doit s'entendre comme l'occasion de mettre en avant les mesures d'urgence indispensables à la survie des travailleurs menacés, et par les plans de suppressions d'emplois et par l'attitude complice du gouvernement vis-à-vis du grand patronat, responsable de cette saignée.
     Le 9 octobre, les travailleurs seront nombreux pour exiger l'arrêt des suppressions d'emplois, l'embauche des travailleurs précaires et des jeunes sans emploi, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut exiger que les salaires et les pensions soient revalorisés et indexés réellement sur le coût de la vie, dûment constaté par les travailleurs eux-mêmes. Il faut exiger que les services publics cessent de se dégrader et que soient embauchés des infirmières, des postiers, des enseignants etc. Il faut affirmer que tout cela est possible, non pas en voulant convaincre le patronat qu'une autre politique pourrait également lui être favorable, mais en disant que toutes les richesses accumulées par la classe capitaliste doivent en premier lieu servir à garantir l'emploi et les salaires.
     Les travailleurs, les chômeurs, les retraités devront se montrer en force dans l'une ou l'autre des sept manifestations régionales organisées le 9 octobre, en exprimant clairement leurs exigences vitales. Cette démonstration doit être une réussite, et un premier pas vers les mobilisations plus amples qui seront indispensables à l'établissement d'un rapport de forces favorable au monde ouvrier.
                                                               Viviane LAFONT