lundi 17 septembre 2012

Réunion Lutte Ouvrière à Argenteuil le 21 septembre


Vendredi 21 septembre
Réunion publique de Lutte Ouvrière-groupe d’étude ouvrière
Quatre mois après l’arrivée de la gauche au gouvernement :
Quelle situation politique et sociale ?
Quelles perspectives pour le monde du travail ?
Quels objectifs pour ses militants ?
20 heures 15
Espace Nelson Mandéla, bd Leclerc

Montebourg à plat ventre devant les actionnaires de Sanofi


Après avoir brassé du vent en juillet pour dénoncer les projets de Sanofi qui s’apprête à supprimer 1500 à 2500 emplois dans la recherche, Arnaud Montebourg vient de se dédire. Il acceptera ce plan « si les syndicats sont d’accord ». Une façon de se plier aux exigences des actionnaires en renvoyant la responsabilité vers les syndicats sommés d’être « compréhensifs ».
     Mais les salariés de Sanofi n’ont aucune raison d’accepter le moindre sacrifice pour maintenir les dividendes des actionnaires qui se sont partagés 8 milliards d’euros en 2011. Ils ont désormais confirmation qu’ils ne pourront pas compter sur le ministre du « Redressement productif ».

dimanche 16 septembre 2012

Fête de l'Huma, une belle fête, mais pour quelle politique du PCF

Beaucoup de monde dans l'ambiance populaire et sympathique que l'on connaît. L'occasion d'échanger avec des militants, et de mesurer les orientations du moment  du PCF qui organise cette immense fête.
     Mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y en avait pour l'essentiel que pour la  campagne de ce parti pour un referendum et contre le pacte budgétaire. A contrario, les questions urgentes sur lesquelles il faudrait mobiliser le monde du travail -contre les licenciements, pour les revenus, contre la régression des services publics- ne représentaient qu'une portion congrue dans la fête.  
    C'est de cela dont nous avons envie de discuter avec les militants du PCF et du Front de gauche, lors, entre autres, de la réunion publique que nous organisons vendredi prochain 21 septembre à Argenteuil, à l'espace Mandéla, à 20 heures 15.

Journée d'action du 9 octobre : face à l'austérité et au chômage la nécessaire mobilisation du monde du travail (un article du dernier numéro de Lutte Ouvrière)

Journée d'action du 9 octobre : face à l'austérité et au chômage la nécessaire mobilisation du monde du travail
La CGT, seule parmi les centrales syndicales pour l'instant, appelle à une journée de mobilisation le 9 octobre prochain. S'appuyant sur un appel syndical européen, la confédération envisagerait plusieurs manifestations pour, selon la CGT de la métallurgie, « la défense de l'emploi industriel et de l'industrie », considérée comme un levier permettant de combattre le chômage.
     La défense de l'emploi industriel, la plupart des travailleurs y sont bien entendu favorables, mais encore faut-il préciser ce qu'on entend par là. Pour les patrons qui dirigent l'industrie, cette défense a un sens, celui de la sauvegarde et même de l'augmentation de leurs profits. Et pour les travailleurs qui voient leur emploi menacé, elle en a un autre.
Eux en ont assez de supporter l'accroissement continu du nombre des chômeurs, les annonces de plans de suppressions d'emplois, la précarisation croissante du travail, qui pèsent en fait sur le niveau de vie de tous.
      Et cette situation n'est pas, comme on tente de le faire croire, une triste fatalité dont tous, patrons et travailleurs, seraient victimes : elle est le résultat d'une politique patronale dirigée exclusivement par le souci de préserver les profits, quel qu'en soit le prix pour les salariés, même s'il faut pour cela jeter à la rue des milliers de travailleurs, même si ceux qui restent doivent subir des conditions de travail d'un autre âge.
     Si le patronat entend par « défense de l'industrie » un motif pour exiger aides et subventions, prélevées sur l'argent public économisé sur les services nécessaires à la population, les travailleurs y mettent autre chose : la défense de leur emploi.
Les travailleurs ont donc intérêt à participer nombreux aux manifestations du 9 octobre, à montrer qu'ils représentent une force à l'échelle du pays. Mais ils devront justement affirmer leurs exigences. Il s'agit de la défense de leur poste de travail, de la défense de leur salaire, de la défense de leurs conditions de vie, car il n'y a aucune raison pour que leur vie et celle de leur famille passe après les profits patronaux, qui ne serviront qu'à gonfler la spéculation.
Et s'il y a une production industrielle à défendre, cela doit être une production qui serve à la population, débouchant sur la construction de logements, d'hôpitaux, d'infrastructures, de transports, qui pourrait être assumée directement par l'État sans passer par des « incitations » aux patrons ne nourrissant que leurs profits.
     C'est autour de ces exigences, l'interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, la garantie du salaire contre l'inflation, la défense et le développement des services publics, que les travailleurs devront être présents dans les manifestations du 9 octobre le plus nombreux possible.
     Et cela ne devra être qu'une première étape dans la mobilisation sociale, d'une véritable ampleur, qui redonnera confiance au monde du travail et permettra que la peur de l'avenir change de camp.
                                                                       Viviane LAFONT

samedi 15 septembre 2012

Mayotte : drames de l'immigration et responsabilité de l'État français (article du n°2302 de Lutte Ouvrière daté du 14.09.12., en vente à la librairie des écoles, bd Léon Feix à Argenteuil)


Samedi 8 septembre, une embarcation a fait naufrage près des côtes de l'île française de Mayotte. Bilan : sept morts et 26 disparus. Trente-six personnes avaient pris place à bord d'une de ces longues barques appelées kwassa-kwassa, partie dans la nuit de l'île comorienne d'Anjouan située à 70 kilomètres de Mayotte. C'est le cinquième drame survenu depuis le début de l'année 2012, au cours de laquelle 27 personnes ont péri noyées et 66 ont été portées disparues, en fait bien plus.
     Le ministre de l'Outre-mer, Victorin Lurel, s'est dit « ému » mais a tenu à rappeler la nécessité que soit menée à bien la mission confiée à l'envoyé du gouvernement Hollande chargé de rendre un rapport sur la question de l'immigration dite clandestine à Mayotte. À en croire cet envoyé, le gouvernement français n'aurait pas l'intention d'assouplir sa politique vis-à-vis de l'immigration à Mayotte. L'envoyé du gouvernement a fermement dit début septembre qu'il ne supprimera pas le visa Balladur, instauré en 1995 et qui avait mis fin à la libre circulation des personnes entre les îles de l'archipel des Comores et Mayotte.
     Les Comoriens, fuyant la misère en espérant trouver une vie meilleure à Mayotte, ou ne serait-ce qu'y retrouver leur famille, sont et resteront donc contraints à devoir faire une traversée au péril de leur vie, comme cela se passe au large des Canaries ou dans le détroit de Sicile où des dizaines de Tunisiens viennent encore de perdre la vie. Les migrants savent qu'ils prennent un risque mortel en s'entassant sur des embarcations de fortune. Ils savent que pour rentabiliser le voyage les passeurs y entassent toujours plus de gens. Ils savent que certains passeurs n'hésitent pas à jeter des personnes par-dessus bord, et même des enfants si leurs cris font courir un risque au pilote de se faire repérer. C'est dire dans quelle situation de désespoir se trouvent ces migrants.
     Certaines associations estiment que depuis 1995, année de l'instauration du visa, le nombre de clandestins morts en mer en tentant la traversée vers Mayotte avoisinerait en fait les 10 000, ce qui correspondrait à 1 % de la population de l'Union des Comores.
     Pour ceux qui survivent aux dangers de la traversée, l'enfer continue une fois sur le sol français. À Mayotte, ceux qui sont considérés comme étant des clandestins vivent la peur au ventre. Certains logent dans les bois pour échapper à la police. Dans des cases d'une seule pièce s'entassent des familles entières, sans accès à l'eau ni à l'électricité. Ces migrants sont exploités dans le bâtiment, l'agriculture et les services comme le ménage pour des salaires de misère. Même aller se faire soigner à l'hôpital, c'est prendre le risque de se faire arrêter.
     La police de Mayotte peut s'enorgueillir d'avoir permis la moitié des reconduites à la frontière effectuées en France, soit plus de 20 000 par an. Plus précisément, en 2011, il y a eu 22 405 expulsions, dont 5 385 enfants. Être mineur, quand bien même on est né à Mayotte mais souvent sans la possibilité de le prouver puisque la mise en place de l'État civil est récente, n'est pas une garantie pour éviter d'être expulsé. Sur l'île, cinq mille enfants sont livrés à eux-mêmes, leurs parents ayant été reconduits à la frontière bien souvent après avoir purgé une peine dans le centre de rétention administrative de la capitale Mamoudzou, où les conditions sont extrêmement difficiles.
     Le 16 août dernier, un nourrisson de deux mois y a perdu la vie après avoir été capturé avec sa mère. L'État français porte une lourde responsabilité dans cette mort. En effet, si Mayotte n'avait pas été exclue de la circulaire gouvernementale du 7 juillet 2012 recommandant l'assignation des familles de sans-papiers avec enfant en résidence plutôt que dans les centres de rétention, cette mort aurait été évitée.
     Après ce drame, le ministre de l'Outre-mer n'a rien trouvé de mieux que de seulement promettre la création d'un deuxième centre de rétention en 2015. Une honte !

                                                                                           Émile GRONDIN

Meeting de Lutte Ouvrière avec Nathalie Arthaud


Vendredi 5 octobre à 20 h 30
Espace Paris-Est Montreuil 128, rue de Paris
Montreuil (Seine-Saint-Denis) Métro : Robespierre (ligne 9)
Le Cercle Trotsky ayant pour thème l'Algérie, initialement prévu à cette date, est reporté au vendredi 16 novembre.

Médicaments : Opération intox


Deux médecins réputés viennent de publier un livre affirmant que 50% des médicaments seraient inutiles. Certains seraient même dangereux pour la santé. Rien que ça !
    En fait, derrière ces affirmations, il y a surtout l’idée d’étendre encore le déremboursement des médicaments sous prétexte de faire 10 milliards d’économies sur le dos de ceux qui ont besoin de se soigner.
     C’est une honte alors que les trusts pharmaceutiques font d’énormes profits. La logique voudrait que ces profits soient rognés tandis que les soins, les médicaments, toutes les dépenses de santé pour la population soient assurés au mieux.


Réunion-débat de Lutte Ouvrière à Argenteuil


Vendredi 21 septembre
Réunion publique de Lutte Ouvrière-groupe d’étude ouvrière
Quatre mois après l’arrivée de la gauche au gouvernement :
Quelle situation politique et sociale ?
Quelles perspectives pour le monde du travail ?
Quels objectifs pour ses militants ?
20 heures 15
Espace Nelson Mandéla, bd Leclerc