vendredi 7 septembre 2012

Hollande : finalement pas être trop dur avec les riches


Une des promesses de Hollande pendant sa campagne présidentielle avait été de taxer à 75 % les revenus dépassant 1 million d’euros par an.
     Mais à la réflexion, et après avoir entendu les récriminations des patrons, le gouvernement laisse filtrer à présent que le seuil de déclenchement de la taxe sera de 2 millions pour les couples. Il est vrai que c’est difficile de vivre à deux sur un seul million...
     Au final, les salaires de quelques PDG millionnaires seront peut-être écornés. Quant aux dividendes des familles milliardaires de la grande bourgeoisie, ils seront exclus de cette taxation. Mamie Bettencourt pourra toujours faire n’importe quoi de ses milliards…

Logement social : Du…flot de paroles ?


Le gouvernement a déclarer vouloir mettre à la disposition des communes près d’un millier de terrains que l’Etat ou la SNCF possèdent, pour la construction rapide de centaine de milliers de logements dit sociaux.
     Il s’avère que la liste annoncée de ces terrains est truffée d’erreurs au point qu’elle ne plus être consultée sur les sites gouvernementaux.
     Il y au moins deux de ces espaces évoqués que nous connaissons bien : celui de la caserne Bossut à Pontoise qui est resté en friche pendant cinq ans et sur lequel des constructions ont commencé à surgir depuis plus d’un an !
     Quant aux terrains de la gare de Triage d’Argenteuil, s’il s’agit de terrains de l’espace dit du « croissant ferré », ils sont enclavés de toutes parts par des voies ferrées, et loin de tout équipement…
     Pour résoudre la question du logement, il faudrait non seulement que l’Etat sache de quels terrains il dispose réellement, mais également qu’il prenne lui-même la direction de la construction en en étant le maître-d’œuvre principal. Ce n’est pas le genre de choses qui ne peut relever que des seules communes !

Lutte Ouvrière dans Argenteuil le 8 septembre

Journée de présence militante de Lutte Ouvrière à Argenteuil
demain Samedi 8 septembre

Le matin, de 10 à 12 heures :
Dans le centre : au carrefour "Babou", Paul Vaillant Couturier-Gabriel Péri
Au Val Sud : devant le magasin Atac
A Joliot-Curie : centre commercial, devant le libraire

L'après-midi : dans le centre au carrefour Babou, de 15 à 17 heures

Voilà le tract que nous distribuerons

LUTTE OUVRIERE
Le changement indispensable, ce sont les travailleurs qui l’imposeront

La montée inexorable du chômage
Le nombre de chômeurs officiellement recensés vient de dépasser les trois millions. En réalité, près de quatre millions et demi de personnes sont sans emploi et sans salaire stables. Pas un travailleur qui n’ait parmi ses proches quelqu’un qui se retrouve dans cette situation ! Pas un seul travailleur n’est  sûr d’être à l’abri !
     Quoi d’étonnant ? Aucune région, aucun département, aucune ville n’échappe à l’hémorragie de licenciements et de fermetures d’entreprises. Les suppressions d’emplois sont programmées chez Air France, à Sanofi, chez Carrefour, à Peugeot, chez Doux, à Technicolor. Et combien d’autres qui se préparent ?
     Et tout cela pourquoi ? La crise est d’une gravité sans précédent, vient d’affirmer Hollande. Oui, c’est incontestable ! L’économie capitaliste révèle par cette crise toute sa folie. Mais là où les dirigeants politiques mentent, au moins par omission, c’est en dissimulant que le seul objectif du patronat face à la crise est de préserver les profits des entreprises et les revenus des capitalistes, quitte à démolir la seule source de revenu pour les travailleurs : leur emploi et leur salaire.
     À quoi bon ces profits qui continuent à s’accumuler ? Faute d’investissements productifs et de créations d’emplois, ils ne font qu’alimenter les seuls circuits financiers, la spéculation. On jette des travailleurs à la rue, dans l’unique but d’enrichir les financiers et d’amplifier la spéculation qui détruit l’économie.
Un gouvernement impuissant à l’écoute du grand patronat
     Face à cela, que fait le gouvernement ? Rien. Sa seule proposition est de créer des emplois précaires pour les jeunes.  150 000 d’ici 2014, alors que  le chômage augmente à un rythme bien supérieur. Et on ose parler de lutte contre le chômage !
     Il ne reste même plus rien du cinéma fait par Montebourg début juillet, lorsque la direction de Peugeot-Citroën a annoncé la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois et la suppression de 8 000 emplois. Il avait alors fait mine d’être choqué et dit « qu’il ne laisserait pas faire ». En cette rentrée, son ton a changé. Il appelle les syndicats de PSA à la « responsabilité économique » pour ne pas « affaiblir » PSA. Autrement dit, les travailleurs de PSA doivent se laisser licencier sans réagir !
      Ayrault, le chef du gouvernement, a inauguré l’université d’été du Medef, suivi de pas moins de huit ministres. Le gratin du patronat français peut être satisfait, le gouvernement s’est dit conscient des difficultés des entreprises et l’a assuré de son soutien.
     A la menace du chômage, la hausse des prix, le blocage des salaires, des prix des loyers devenus inabordables s’ajoutent pour ceux qui gardent leur emploi . Mais les travailleurs sont prévenus : pour leurs difficultés, ils ne doivent pas compter sur le gouvernement socialiste.
Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs forces
     Sachons-le : si les fabricants de chômeurs n’ont rien à craindre du gouvernement PS, nous, nous avons collectivement la force de nous défendre. C’est notre travail qui fait marcher leur économie et qui permet aux riches de continuer à s’enrichir. Pour financer le maintien de nos emplois, de nos salaires, de nos conditions de vie, nous pouvons les forcer à puiser dans les profits accumulés et, au besoin, dans les fortunes amassées au fil des ans par les actionnaires sur notre dos.
     Interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, voilà la seule réponse réaliste du point de vue des travailleurs et de leur survie.
Vendredi 21 septembre
Réunion publique de Lutte Ouvrière-groupe d’étude ouvrière
Quatre mois après l’arrivée de la gauche au gouvernement :
Quelle situation politique et sociale ?
Quelles perspectives pour le monde du travail ?
Quels objectifs pour ses militants ?
20 heures
Espace Nelson Mandéla, bd Leclerc

Pour tout contact avec LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil, et ses conseillers municipaux, Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE, pour être informé de nos activités et de nos prises de position :
Permanence, le vendredi au carrefour Péri-PV Couturier, de 17h15 à 18 heures 15 ; dans le centre commercial Joliot-Curie le samedi de 10 à 12 heures ; le premier dimanche du mois, au marché Héloïse, de 10 heures 30 à 12 heures.
Contact : 2 rue Rouquès 95100 Argenteuil,     MDommarie@aol.com        06.99.49.98.64.
Le blog des Conseillers Municipaux d’Argenteuil : LO-Argenteuil.blogspot.com
Imprimerie spéciale LO le 8.9.2012

jeudi 6 septembre 2012

Gandrange : la mort de deux ouvriers, morts pour les profits


En démolissant un bâtiment de l’usine sidérurgique de Gandrange, en Moselle, fermée par le trust Arcelor-Mittal il y a trois ans, deux travailleurs, dont un intérimaire, ont été ensevelis hier.
     Le bâtiment est un des secteurs de l’économie où il y a le plus d’accidents du travail. La sécurité y passe trop souvent après les profits, ce que ces deux ouvriers ont payé de leur vie. Révoltant.

"Le Front de gauche et le traité européen : une diversion" – un article du numéro de cette semaine de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière N°2301


 Le Front de gauche et le traité européen : une diversion


Le Front de gauche de Mélenchon et le Parti communiste français, qui en est la principale force militante, font de la campagne pour un référendum sur le traité budgétaire européen l'axe principal de leur rentrée politique. Ils ont d'ores et déjà programmé une manifestation sur ce sujet pour le 30 septembre. Dans nombre de réunions de rentrée des organisations de la CGT, cette manifestation est discutée, en concurrence ou non avec celle de la confédération prévue le 9 octobre sur l'emploi.
     Le traité européen, signé par Sarkozy et Merkel au début de l'année et proposé désormais à la ratification des Parlements des différents pays, contient en effet l'obligation de mener des politiques d'austérité. Mais ce n'est qu'une confirmation, à l'échelle européenne, de ce qui est en route depuis longtemps. Les différents gouvernements n'ont pas attendu la signature de ce nouveau document pour s'en prendre violemment aux populations, de l'Irlande à la Grèce et du Portugal à la France.
     L'austérité « promise » par le futur traité budgétaire européen existe déjà et a conduit les travailleurs grecs à la misère, a réduit les travailleurs espagnols, portugais, italiens à la portion congrue, s'est traduite par des coupes dans les budgets sociaux et les services publics de tous les pays du continent. Cette austérité, cette politique continûment appliquée par tous les gouvernements dans tous les pays, ne dépend pas des papiers que signent ou ne signent pas les politiciens européens, pas plus que des votes des électeurs des différents pays.
     Rappelons qu'en 2005 le traité constitutionnel européen, réputé « graver l'austérité dans le marbre » fut rejeté par les électeurs en France lors d'un référendum et dans d'autres pays. L'austérité n'en a pas moins continué. Elle s'est même amplifiée suite à la crise financière de 2008.
     Alors plutôt que d'aller demander un hypothétique référendum dont le résultat tout aussi hypothétique serait bien incapable de faire reculer le gouvernement et le patronat, l'urgent est d'agir aujourd'hui pour organiser la riposte ouvrière.
     En cette rentrée, l'attaque patronale prend la forme d'une vague de licenciements dans les grandes entreprises. Le gouvernement Ayrault, comme on pouvait s'y attendre et malgré les déclarations de campagne de certains de ses membres, laisse les mains entièrement libres au grand patronat et continue d'appliquer la politique d'austérité déjà engagée sous Sarkozy. C'est à cela qu'il faut répondre et c'est sur ce terrain que tous les militants attachés à la défense des travailleurs devraient se mobiliser face à ce gouvernement dit de gauche, comme auparavant face à un gouvernement de droite.
     Dans ce contexte, cette campagne pour un référendum n'est pas seulement inutile, c'est une diversion. De la part d'un Mélenchon ce n'est pas un hasard : engager la bataille contre des moulins à vent est une manière de jouer les grands combattants sans menacer personne.
                                                             Paul GALOIS

De quoi alimenter le débat lors de notre réunion publique du 21 septembre avec les militants qui se posent sérieusement la question du sort du monde du travail.

Réunion publique Lutte Ouvrière


Vendredi 21 septembre
Réunion publique de Lutte Ouvrière-groupe d’étude ouvrière
Quatre mois après l’arrivée de la gauche au gouvernement :
Quelle situation politique et sociale ?
Quelles perspectives pour le monde du travail ?
Quels objectifs pour ses militants ?
20 heures
Espace Nelson Mandéla, bd Leclerc

Stagiaires de l'Education nationale : rodomontades gouvernementales et réalité

Sur le papier, le gouvernement a rétabli une toute petite partie des heures de décharge pour les stagiaires qui arrivent à l'Education et qui doivent se former. Cela c'est sur le papier. Car la circulaire de rentrée de l'Académie de Versailles stipule que, "dans l'intérêt du service et de façon exceptionnelle, ces heures peuvent leur être attribuées en heures supplémenaites". Bref, un plus pour le revenu mais toujours pas de temps pour se former. 
     Bien évidemment, ces jeunes stagiaires ne doivent pas restés isolés dans les établissements pour ne pas se laisser faire.

Ecoles dans le 95 : de tels voyages ne forment pas la jeunesse


Après une nouvelle réunion départementale pour faire le point sur les effectifs dans les écoles, le dirigeant départemental du SNUIPP, le principal syndicat des professeurs des écoles a déclaré au Parisien-95 : « De nombreuses écoles doivent désormais fonctionner  avec des effectifs en limite de seuil. Dans certaines communes, les élèves sont orientés vers des écoles en dehors de leur secteur. Il n’est plus rare aujourd’hui pour les familles d’avoir un enfant scolarisé en élémentaire dans son secteur et en maternelle dans un secteur plus éloigné. »