jeudi 9 août 2012

La lutte pour revenir sur tous les mauvais coups passés, présents et à venir

A compter du 1er janvier dernier, un prélèvement d'un jour de carence non payé existe dans la Fonction publique en cas d'absence pour maladie.
     La fédération de la fonction publique CGT fait signer une pétition contre ce prélèvement supplémentaire inique.
     Pour revenir sur tous les mauvais coups qui ont été pris ces dernières années à l'encontre du monde du travail, il faudra des luttes. Alors signer une pétition c'est bien. Préparer ces luttes, et réfléchir sur le programme nécessaire pour ces futures luttes, c'est encore mieux !

Poste rue Kléber : elle manque, il en faut une !

Cela fait deux ans que le bas du quartier d'Orgemont n'a plus de Poste. Il y aurait une piste pour l'installation d'une nouvelle, mais la piste n'est pas confirmée par les services concernés.
     Deux ans sans poste. On est bien loin du service dû au public.
     Il faut hausser le timbre de la protestation.

mardi 7 août 2012

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 6.08.12.

Les irresponsables qui dirigent l’économie
Aucun travailleur aujourd’hui ne peut se sentir assuré de garder son emploi et d’être protégé du chômage. C’est ce que démontre l’avalanche de plans de suppressions d’emploi qui touchent des grandes entreprises dont la situation financière n’est pourtant nullement catastrophique, de PSA-Peugeot-Citroën à Doux et d’Alcatel à Air France. Mais ces plans touchent aussi tous ceux qui dépendent de ces groupes, travailleurs intérimaires ou d’entreprises sous-traitantes. C’est une vague de dizaines de milliers de licenciements dont nul ne sait où elle peut s’arrêter.
     C’est la crise, nous dit-on, et il n’y aurait rien à faire. Mais la crise a bon dos. Malgré leurs mensonges sur leur situation financière, il est visible que ces entreprises n’ont nullement leurs comptes dans le rouge. C’est d’abord pour maintenir et si possible augmenter leurs profits qu’elles licencient des milliers de personnes dont le travail, au cours des années passées, a fait leur richesse.
     Leur priorité, ce sont les dividendes exigés par les actionnaires et le cours de leurs actions. C’est en fonction de telles considérations que de grands patrons peuvent décider la fermeture de tel ou tel secteur, voire d’une usine entière, ou bien sa vente ou sa revente à un prétendu repreneur dont le seul objectif est de la liquider.
     Les travailleurs sont ainsi les otages de décisions prises dans le secret des conseils d’administration, sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle, mais au nom desquelles on vient leur annoncer qu’il va falloir licencier ou bien augmenter les horaires, baisser les salaires, « faire des efforts »... et au bout du compte licencier quand même.
     Ces décisions sont insensées alors que les entreprises sont là et les travailleurs sachant les faire fonctionner aussi, et que ce ne sont pas les besoins qui manquent. Seulement ceux qui sont aux commandes dans cette société ne raisonnent pas en fonction des besoins à satisfaire mais en fonction de leurs petits calculs de profit à court terme.
     Ce que l’on peut constater au niveau d’une entreprise, d’une ville ou d’une région, se retrouve au niveau plus général. C’est chaque jour que l’on nous annonce que les Bourses plongent, que les « marchés » sont inquiets, qu’il faut sauver les banques, que les gouvernements doivent intervenir. Les réunions de la dernière chance succèdent à d’autres réunions de la dernière chance, mais tout cela pourquoi ?
     La seule raison là aussi est que les grands capitalistes sont inquiets avant tout du rendement de leurs capitaux, ne prêtent aux États qu’en exigeant des taux d’intérêts usuraires, transfèrent leurs capitaux d’une place à l’autre en fonction de ce qu’ils peuvent y gagner. Les gouvernements leur obéissent, trouvent pour aider les banques les milliards qu’ils ne trouvent jamais quand il s’agit de dépenses utiles à la population, et déclarent ensuite qu’il faut de nouvelles mesures d’austérité pour rétablir leur équilibre financier.
     Tout cela met en accusation la façon dont cette société est gérée, en fonction de décisions des capitalistes dictées par le profit immédiat. Les gouvernements, qu’ils soient de droite et de gauche, s’inclinent devant ces décisions et c’est pourquoi ils sont totalement impuissants face à la crise. Mais les travailleurs et la population en général, eux, n’ont aucune raison de s’incliner devant cette absurdité. Car il en va de leur emploi, de leur salaire, de leur vie.
     Le problème de l’emploi n’est pas seulement celui des entreprises où un plan de licenciements est annoncé, c’est le problème de tous car dans un tel système aucun travailleur n’est à l’abri. Cette société est gérée par de dangereux irresponsables et, en attendant de pouvoir la diriger à leur place, il faut au moins les empêcher de nuire.
     C’est pourquoi il faut imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires et leur garantie contre l’inflation. Il faut aussi que les travailleurs imposent leur contrôle sur les comptes des grandes entreprises et leur droit de bloquer les décisions.
     Ce sont là des mesures d’urgence, nécessitées par la situation. Les imposer doit devenir l’objectif de l’ensemble des travailleurs, et pas seulement des travailleurs immédiatement menacés. Car ce sont tous les travailleurs, et finalement toute la société, qui sont menacés de s’enfoncer dans le chômage et la misère.
     Il faut empêcher les irresponsables qui dirigent l’économie d’en faire ce qu’ils veulent : c’est aujourd’hui une question de survie pour tous.


Fillon : des amis de luxe

Il a fallu que Fillon, l’ex-premier ministre de la droite, tombe d’un scooter et se casse le pied pour apprendre où ce politicien, passait ses vacances. Il était tout bonnement l’invité en Italie du président de Ferrari, qui fabrique des voitures de très grand luxe.
     Fillon fréquente la bourgeoisie et ça se voit parfois. C’est moins hypocrite que quand il visitait les usines avec un casque de travail sur la tête. C’est ce qu’on appelle un homme d’État.

vendredi 3 août 2012

GDF Suez : ça gaze trop pour eux

GDF Suez a annoncé qu’il allait facturer aux particuliers 290 millions d’euros pour compenser le gel des prix du gaz au quatrième trimestre 2011. Cela devrait se traduire par un supplément à payer d’environ 40 euros en moyenne pour les sept millions de foyers chauffés individuellement au gaz. Devant le tollé suscité par son annonce, GDF-Suez a assuré que cette augmentation serait étalée !
  Ainsi donc, malgré les décisions gouvernementales qui imposaient de limiter la hausse, c’est GDF-Suez qui a le dernier mot... alors même qu’il annonçait le même jour un bénéfice de 2,3 milliards d’euros pour le seul premier semestre 2012 !
     C’est vraiment eux les rois. A quand la révolution ?

Un budget d’austérité

Le Premier ministre a envoyé les lettres de cadrage budgétaire à tous les ministères. Résultat : gel des moyens, baisse des effectifs de 2,5 % en moyenne hors Education, justice et sécurité, baisse des dépenses de fonctionnement de 7 %.
     L’austérité de gauche n’est pas plus « juste » que celle de droite : ce sont toujours les services publics qui sont mis à la diète, ce qui signifie que ce sont les classes populaires qui sont le plus lésées. Comme avant !

BNP Paribas annonce ses profits

La banque BNP Paribas a annoncé un bénéfice, pour le deuxième trimestre 2012, de 1,85 milliard d’euros.
     Toutes les politiques d’austérité, les millions de personnes plongées dans la misère en Grèce et en Espagne, c’est bon pour les banquiers !

mercredi 1 août 2012

Financement des hôpitaux : un rapport du Sénat : ça ne marche pas mais on continue !

Un rapport du Sénat rendu public critique le mode de financement actuel des hôpitaux publics, la « T2A » ou tarification à l’activité, instauré en 2004. Le principe est simple : les soins prodigués sont facturés par l’hôpital ou la clinique à l’Assurance-maladie, qui les rembourse sur la base d’un prix fixé pour chaque acte médical.
     Les sénateurs relèvent que, pour chercher à équilibrer leurs budgets, les hôpitaux ont eu tendance à privilégier les actes les plus rentables. Mais ils ne proposent aucun véritable changement, et surtout pas de supprimer ce systeme de tarification, seulement d’en diminuer un peu la part dans le financement des hôpitaux.
     Et ils proposent encore moins de mettre fin à la politique d’austérité appliquée aux services publics hospitaliers, notamment en embauchant le personnel nécessaire !