À
La Réunion ,
les accords entre le préfet, les collectivités territoriales et les
représentants des compagnies pétrolières ont abouti à une baisse de 8 centimes
sur l’essence. Celle-ci sera financée essentiellement par les collectivités
locales, comme si cette baisse déjà bien ridicule ne pouvait être prise sur les
bénéfices des compagnies pétrolières (Total et Shell). A cette mesure s’ajoute
le gel ou de la baisse des prix de 40 produits de première nécessité dont on ne
connaît pas même la liste, qui doit être négociée avec la grande distribution.
Le préfet, au nom de l’État, a lâché le
moins possible pour mettre fin à la colère de la jeunesse. Mais la situation
reste explosive car il n’a en rien été répondu aux difficultés de la population
et au taux de chômage particulièrement élevé parmi la jeunesse