samedi 28 janvier 2012

Article à méditer

Nous avons lu ce matin l'article suivant extrait de l'édition nationale du Parisien :
     "Un gendarme a été condamné hier à trois mois de prison avec sursis à Besançon pour sa responsabilité dans le décès d'un retraité placé en garde à vue dans une affaire d'empoisonnement d'animaux. Le tribunal de Besançon l'a reconnu coupable d'homicide involontaire, estimant qu'il avait placé dans une situation de stress la victime, âgée de 77 ans, sans avoir fait vérifier son état de santé par un médecin. Le 22 juin 2010, cet ancien ouvrier de Peugeot avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il avait été laissé sans surveillance par les deux gendarmes, qui le soupçonnaient d'avoir empoisonné un chien et des daims. Le septuagénaire a été blanchi de ces accusations après sa mort. L'avocat de la famille, Me Randall Schwerdorffer, avait dénoncé pendant le procès plusieurs humiliations, dont "une fouille à nu", destinées selon lui à "obtenir des aveux".
     Sans commentaire.

Ali Ziri : les détracteurs sont à côté de la plaque

L'installation de la plaque à la mémoire d'Ali Ziri, sur un élément de mobilier public, s'est faite avec l'autorisation de la Municipalité d'Argenteuil.
     Cette plaque ne plaît pas à des syndicats de policiers, soit.
     Mais, pour la Municipalité d'Argenteuil, la plaque est bien à sa place.
     C'est bien la moindre des choses.

Education : et si nous nous rebiffions ?

La situation des moyens en personnels pour la rentrée prochaine dans les écoles, collèges et lycées du département se précise. Suppressions de postes obligent, elle risque d'être catastrophique un peu partout.
     La mobilisation est urgente.
    Une réunion a lieu, à 9 heures à l'espace Mandéla à Argenteuil, pour en discuter, mardi 31 janvier, le jour de la grève à l'Education nationale.

vendredi 27 janvier 2012

"Rased" : le gouvernement fait table rase de l'aide aux élèves en difficulté

Dans l'une des deux circonscriptions de l'école élémentaire d'Argenteuil, on vient d'annoncer que deux postes d'aide pédagogique donnée aux élèves en difficultés par les spécialistes dits "E" des réseaux "Rased" seront supprimés à la rentrée prochaine. Justement, une des deux personnes qui occupait un de ces deux postes était en formation. Il ira voir ailleurs.
     Il nous faut défendre l'école des milieux populaires. Par le maintien des postes, et les embauches nécessaires.

Vendredi 3 février


Départ collectif en voiture d'Argenteuil :
permanence de 18 heures 30 à 19 heures 30
café les "2 gares" sortie Orgemont gare d'Argenteuil-centre

Chômage : prendre sur les profits pour donner un emploi à tous !

Sur un an, le chômage a fait un bond de 4,5% dans le département. Le nombre de chômeurs recensés dépasse aujourd’hui les 80 000. La poussée de la hausse du chômage des plus de 50 ans est spectaculaire : près de 13% de plus en un an.
     Dans les entreprises privées comme dans les services publics, il faut embaucher en masse en répartissant le travail entre tous !

PSA Peugeot Citroën - Aulnay (Seine-Saint-Denis) : pas question de se laisser faire

En décembre, PSA qui fait des bénéfices, annonçait la suppression de 6 800 emplois en Europe, dont 1 900 en France. À l’usine PSA d’Aulnay, ce sont 196 postes que la direction voudrait supprimer. Plus de 350 travailleurs de l’équipe du matin ont débrayé pendant une heure et demie le 17 janvier, paralysant la production. Après les prises de parole, ils ont traversé l’usine en manifestation.
     La direction, dans son plan de fermeture de l’usine en 2014, a prévu de passer l’usine de deux équipes à une seule. Pour s’y préparer, elle veut réduire au maximum le nombre de travailleurs en CDI, qui est encore de 3 100.
     L’objectif du débrayage était de montrer que les salariés ne se laisseraient pas faire. Quant à la suite, les travailleurs discutent de la meilleure manière de continuer à faire pression sur PSA pour obtenir la garantie du maintien de tous les emplois sur l’usine.

Hollande-Juppé : un communiqué de Nathalie Arthaud

Hollande : rien à dire aux travailleurs
En deux heures d’émission hier soir, François Hollande aura réussi à ne pas prononcer une seule fois les mots « salaires », « pouvoir d’achat » et « licenciements ». Hollande veut se montrer un gestionnaire rigoureux du capitalisme, et à ce titre il n’a rien à dire aux travailleurs, ni ce n’est pour leur promettre des sacrifices et en appeler à leur sens de la solidarité.
      Pour tenter de se différencier un peu de Sarkozy, Hollande parle d’augmenter un petit peu les impôts des plus riches. Rien qui puisse leur faire bien mal : le taux qu’il propose est encore inférieur à ce qu’il était… sous Raffarin en 2005 !
     Même les quelques mesures qui ne sont pas directement défavorables à la population sont assorties de contreparties brutales : telles les embauches promises dans l’éducation, dont Hollande annonce qu’elles seront financées par le gel total des embauches dans toutes les autres administrations… hormis la police. Quant à l’instauration du service minimum dans les transports, cette mesure anti-ouvrière de l’ère Sarkozy, Hollande l’affirme tranquillement : il la maintiendra !
     Sarkozy est l’ennemi déclaré du monde du travail, mais cela ne fait décidément pas de Hollande l’ami des travailleurs.
                                                                            Nathalie Arthaud, le 27.1.12.