Nous avons lu ce matin l'article suivant extrait de l'édition nationale du Parisien :
"Un gendarme a été condamné hier à trois mois de prison avec sursis à Besançon pour sa responsabilité dans le décès d'un retraité placé en garde à vue dans une affaire d'empoisonnement d'animaux. Le tribunal de Besançon l'a reconnu coupable d'homicide involontaire, estimant qu'il avait placé dans une situation de stress la victime, âgée de 77 ans, sans avoir fait vérifier son état de santé par un médecin. Le 22 juin 2010, cet ancien ouvrier de Peugeot avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il avait été laissé sans surveillance par les deux gendarmes, qui le soupçonnaient d'avoir empoisonné un chien et des daims. Le septuagénaire a été blanchi de ces accusations après sa mort. L'avocat de la famille, Me Randall Schwerdorffer, avait dénoncé pendant le procès plusieurs humiliations, dont "une fouille à nu", destinées selon lui à "obtenir des aveux".
Sans commentaire.