mardi 17 janvier 2012

Argenteuil, Georges Braque : chronique d'un lycée de banlieue

Le lycée Georges Braque est un lycée où élèves et personnels font ce qu'ils peuvent pour que les jeunes trouvent au mieux leur voie. Il est évité par un certain nombre de famille, et c'est vraiment dommage.
     Mais il est dans le collimateur des économies gouvernementales.
     En cette rentrée 2011, 1805 heures ont été "octroyées" par le Recteur pour 1094 élèves, soit un rapport entre les heures et les élèves de 1,65. Aujourd'hui, il est prévu pour la rentrée 2012, 1113 élèves et 1731 heures seulement. Le rapport heures/élèves baisserait à 1,55.
     Elèves, parents, personnels doivent défendre leur Education.

lundi 16 janvier 2012

Triple A : un communiqué de Nathalie Arthaud

Perte du triple A : les contorsions des ministres n’arrivent pas à cacher leur bluff

Les contorsions de Fillon et Baroin pour tenter de minimiser la perte du « triple A » par la France, loin de rassurer, ont tout lieu d’inquiéter les classes populaires.
     En expliquant aujourd’hui qu’il ne faut « pas dramatiser », ils reconnaissent avoir bluffé. Un bluff pitoyable qui se retourne d’ailleurs contre Sarkozy et tous les bonimenteurs qui l’entourent.
     La vérité est qu’ils essayent de masquer leurs responsabilités dans cette crise. Si nous en sommes arrivés là, c’est qu’ils ont alimenté les banquiers pour qu’ils puissent spéculer de plus belle. Ce qu’ils ont fait sans se soucier le moins du monde des intérêts de la collectivité. Jusqu’à présent « nos » ministres et leurs porte-voix prenaient pour prétexte la défense de ce triple A pour justifier la mesures d’austérité qu’ils imposaient à la population. Maintenant ils utiliseront cette dégradation de la note pour en imposer de nouvelles.
     On a tout lieu de craindre que François Hollande se servent du même prétexte. Lors de son déplacement aux Antilles, il a déclaré « que tout ne serait pas possible ». Une façon de prévenir que s’il prend la place de Sarkozy, il demandera aux classes populaires de se serrer la ceinture… pour payer la dette.
     Mais cette dette, ce ne sont pas les classes populaires qui l’ont creusée. Il n’en ont pas vu la couleur. Les banquiers et les industriels en ont été les seuls bénéficiaires, à eux donc de la rembourser !

                                                                 Nathalie Arthaud, lundi 16 janvier 2012

Le harcèlement : un aspect de la montée de l’exploitation

Les salariés de chez Tati Barbès à Paris ont manifesté samedi suite au suicide d’une de leurs collègues,  Argenteuillaise. Selon Le Parisien-95, cette femme de 54 ans aurait laissé des lettres « sans équivoque ». « Dans des écrits, elle évoque le traitement insupportable de sa hiérarchie. »
     Des traitements insupportables de leurs hiérarchies, combien de travailleurs peuvent en témoigner !

Les enseignants en grève le 31 janvier

Le 31 janvier prochain, les principaux syndicats d’enseignants appellent à la grève, sur la base de toutes leurs revendications, et la liste est longue.
     Une chose est sûre, seule la mobilisation des parents, des personnels de l’Education, et des élèves, pourra arrêter les mauvais coups qui se multiplient contre l’école.

L'Etat ne veut pas régler le problème du manque de logements

Dans le dernier bulletin municipal de Bezons, les adresses de trois logements jugés indignes ont été publiées. Il s’agit pour la municipalité de dénoncer les marchands de sommeil.
     Il y a certes des propriétaires sans scrupule prêts à faire de petites affaires en louant toutes sortes de locaux pas aptes véritablement à loger des personnes à la recherche d'un logement. Mais le plus grand marchand de sommeil, c’est l’Etat qui laisse dans le pays dans une situation très difficiles deux à trois millions de mal logés ou sans domicile du tout
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dimanche 15 janvier 2012

La mise en scène du "triple A" des bonimenteurs

Après la perte du "triple A", Sarkozy part en compagne pour de nouvelles mesures d'austérité. "Courage", "effort" "résistance", il ressort ces mots usés pour tenter d'endormir comme il le fait depuis des mois. Il dramatise la situation. Il annonce une nouvelle intervention télévisée dans les semaines qui viennent.
     Ce n'est pas aux travailleurs de payer la crise. De l'argent, il y en a, dans les caisses du patronat, des grandes entreprises du CAC 40, industrielles et financières, qui ont annoncé le maintien de leurs profits déclarés pour 2011.
    Voilà le message qui doit se diffuser parmi le monde du travail.

Il n'est pas oublié

Nous étions des centaines samedi dans le parc de la mairie d'Argenteuil pour protester contre le déni de justice qui se prépare dans l'affaire Ali Ziri dans laquelle le parquet de Pontoise demande un non lieu.
     On fait de la police un corps séparé de la population, et incontrôlé par celle-ci. Une grande partie de ce corps, et l'essentiel d'un de ses éléments, la bac, considère que sous prétexte de défendre la loi, ils peuvent se permettre bien des attitudes hors-la loi. Cela s'applique à l'ensemble de la population du pays. Mais cela s'aggrave lorsque l'on vous soupçonne sur la base de votre visage ou de vos papiers de n'être pas originaire d'ici.
C'est de tout cela dont a été victime Ali Ziri.
     Une plaque a été fixée au carrefour du boulevard Jeanne d'Arc et de la rue Antonin-Georges Belin. Elle rappellera la mémoire d'Ali Ziri qui ne doit pas s'effacer.


samedi 14 janvier 2012

"Triple A" perdu : un communiqué de Nathalie Arthaud

Perte du « triple A » : les travailleurs ne doivent pas accepter de nouvelles mesures d’austérité
     La dégradation de la note de la France par l’agence Standard and Poor’s n’est pas une surprise. Elle n’est que le reflet d’une réalité : le gouvernement a vidé les caisses de l’Etat pour alimenter celles des banquiers-spéculateurs. Elle montre que, contrairement aux rodomontades des dirigeants politiques du monde capitaliste, la spéculation sur les dettes souveraines ne s’est pas arrêtée, bien au contraire, y compris de la part des banques françaises.
     Cette annonce servira aussi de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité : le gouvernement tentera de faire payer les conséquences de la crise aux classes populaires. Il faudra que les travailleurs s’organisent pour empêcher ce hold-up.

                                                       Nathalie Arthaud, le samedi 14 janvier