Perte du « triple A » : les travailleurs ne doivent pas accepter de nouvelles mesures d’austérité
La dégradation de la note de la France par l’agence Standard and Poor’s n’est pas une surprise. Elle n’est que le reflet d’une réalité : le gouvernement a vidé les caisses de l’Etat pour alimenter celles des banquiers-spéculateurs. Elle montre que, contrairement aux rodomontades des dirigeants politiques du monde capitaliste, la spéculation sur les dettes souveraines ne s’est pas arrêtée, bien au contraire, y compris de la part des banques françaises.
Cette annonce servira aussi de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité : le gouvernement tentera de faire payer les conséquences de la crise aux classes populaires. Il faudra que les travailleurs s’organisent pour empêcher ce hold-up.
Nathalie Arthaud, le samedi 14 janvier
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