lundi 28 novembre 2011

Logement : un service public d'Etat du logement est nécessaire

Après des étapes dans des villes du Val d'Oise ne respectant pas l'obligation minimale légale de logements dits sociaux sur leur territoire, le "Rallye logement" initié par la municipalité PCF de Bezons a fait étape samedi devant des loueurs bezonnais peu scrupuleux qui louent des lieux indignes à des locataires aux abois réduits à habiter des caves ou des garages.
    Il est juste de dénoncer de tels "marchands de sommeil". Il faut le faire, tout en sachant que le premier semeur de misère, responsable de la crise du logement, est l'Etat,  pour qui la solution de ce problème dramatique est le cadet des soucis, qui a réduit les crédits à la construction de logements sociaux, et qui vient de surcroît de s'en prendre à la CNL.

Austérité : nouveau rassemblement à Argenteuil

Après le premier rassemblement contre l'austérité qui a eu lieu à Argenteuil, voici comme prévu le deuxième qui aura lieu :
Jeudi 1er décembre
à 18 heures devant la Sous-Préfecture

Lutte Ouvrière sera présent et appelle tous ses proches de la localité à s'y retrouver. Une occasion d'exprimer notre refus, et de discuter de la suite et de la protestation grandissante qu'il nous faut construire.

Argenteuil : nos prochains rendez-vous

Mardi 29 novembre

Rassemblement à la mémoire d'Ali Zhiri
18 heures, angle rue A-G Belin et boulevard Jeanne d'Arc


Jeudi 8 décembre
Conférence de Lutte Ouvrière
"Mitterrand et Jospin, 1981, 1997 : quand la gauche était au gouvernement"
20 heures 15
Espace Nelson Mandéla
82 av Leclerc

Chômage, misère, Restos du coeur : un communiqué de Nathalie Arthaud

Les fauteurs de misère du gouvernement

Le chômage a encore augmenté en octobre, a annoncé hier le ministre Bertrand. Et les Restos du Cœur commencent aujourd’hui leur campagne : ils devraient distribuer des repas à plus de 900 000 personnes, un chiffre qui en augmentation constante depuis 2008.
     Comment pourrait-il en être autrement ? Chaque semaine, des grandes entreprises annoncent de nouveaux plans de licenciements. Et face à la crise, le gouvernement n’en a eu que pour les capitalistes, sous forme de subventions, d’avantages fiscaux et de suppressions de charges. En revanche, les travailleurs n’ont eu droit qu’à l’austérité. Et l’Etat lui-même est le premier des licencieurs, que ce soit dans l’éducation, sinistrée par les suppressions de postes, ou dans les hôpitaux, où le manque de personnel est dramatique.
     Alors le gouvernement est un sinistre pompier pyromane. Pour réduire le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous, sans perte de salaire !

                                                              Nathalie Arthaud ? LE 28.11.11.


dimanche 27 novembre 2011

G Mothron à l'assemblée : un cauchemar pour les travailleurs

Ce samedi, le député a pris l'air dans le centre d'Argenteuil. Il tendait à qui voulait le prendre son tract intitulé pompeusement "livre" noir sur la politique municipale.
     C'est ainsi. Il faut qu'il égratigne ce que font les autres. Il passe son temps à cela.
     Il y a parmi ses amis de l'UMP nombre d'entre eux qui sans vergogne revendiquent chacun des mauvais coups portés par le gouvernement : diminution des remboursements, hausse de la TVA, âge de départ à la retraite, et l'on en passe.
     Mais ce genre de courage lui est totalement inconnu. Il est vrai qu'on le voit vraiment mal au carrefour Babou crier fièrement à la cantonade aux travailleurs allant faire leurs courses : "j'ai privé d'un jour de salaire les salariés malades", "j'ai reculé de deux ans l'âge de départ à la retraite", "j'ai contribué à la hausse des prix en augmentant les taxes", "j'ai voté pour le déremboursement d'un certain nombre supplémentaire de médicaments", "j'ai aidé à la hausse du nombre d'élèves par classe", etc.
      A moins que ce soit là la face timide du personnage...

samedi 26 novembre 2011

La xénophobie, une recette douteuse prisée par Sarkozy

Lors de son discours au congrès des Maires de France, Sarkozy a rejeté l’idée du droit de vote aux élections locales des étrangers hors Union européenne, estimant que c’est une « proposition hasardeuse » qui risquerait de « … diviser profondément les Français au moment où plus que jamais nous avons le besoin de nous rassembler ».
     Diviser les Français, quels Français ? Certainement pas les travailleurs d’origine de différents pays, qui se côtoient sur les mêmes chaînes de production ou dans les mêmes ateliers. Quant aux étrangers que côtoient Sarkozy et sa clique, les rois du pétrole ou autres potentats africains, ils n’ont pas besoin du droit de vote pour donner leur opinion !


vendredi 25 novembre 2011

CGT Education :Compte rendu de la manifestation du 22 novembre devant la sous préfecture du Val d'Oise.

Nous étions plus de 80 à avoir répondu à l'appel de la CGT Educ'action 95 et avec l'aide de l'UL CGT d'Argenteuil à nous réunir devant la sous préfecture du Val d'Oise pour dénoncer la politique d'austérité du gouvernement. Militants syndicaux (CGT, CFDT retraités et SAGEM), politiques, FCPE ou simples salariés étaient présents pour dénoncer le fait que nous ne voulons pas payer la crise du capitalisme. C'est en tout cas la teneur des prises de paroles qui se sont succédées. Plusieurs interventions mais un même constat. Le gouvernement veut faire payer la crise aux salariés. Ce premier rassemblement prouve que le message ne passe pas.
      Ce premier rendez- vous était un point de départ. D'ors et déjà, plusieurs dates se profilent. Le 1er décembre, l'UL CGT d'Argenteuil appelle à se réunir au même endroit à la même heure (18h).(1) Cela sera ensuite le 13 décembre pour une journée d'action interprofessionnelle puis le 15 décembre dans l'éducation. Il est important dès aujourd'hui de venir grossir les rangs des manifestations pour protester contre ces attaques répétés contre les salariés du public comme du privé.

                         Le bureau de la CGT Educ'action 95

(1) souligné en gras par nous, Lutte Ouvrière.

Il faut embaucher dans les hôpitaux

Les CET (comptes épargne temps) sur lesquels sont « stockés » les jours de RTT des personnels hospitaliers arrivent à expiration début janvier 2012. Cela signifie qu’en moins de deux mois, des millions de journées de RTT devraient être données ou payées à tous ces salariés qui, la plupart du temps, les ont stockées faute de pouvoir les prendre.
     Car l’argent manque pour la Santé comme pour tous les services utiles à la population, et le ministère a déjà prévenu que ce serait « à chaque hôpital de trouver les réponses financières».
     On travaille déjà en sous-effectif permanent dans les hôpitaux et il faudrait en plus accepter de renoncer à des jours de congés… Il est vraiment urgent de partager le travail, sans diminution de salaire !