samedi 12 février 2011

Communiqué de Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière

Après l’émission de Sarkozy :
Plus démagogue que lui tu meurs
La prestation de Nicolas Sarkozy donnait à penser à ces rediffusions, qu’on passe et repasse aux téléspectateurs jusqu’à la nausée.
Le président de la République, dans ce prétendu dialogue avec les Français qui a surtout tourné au monologue présidentiel, nous a fait cette fois encore une véritable démonstration de démagogie qui commençait, comme par hasard, par un long couplet sécuritaire qui lui a permis de se vanter de ses exploits de shérif en chef, des années durant, comme ministre de l’Intérieur, puis comme chef de l’État.
Face à la colère de l’ensemble de l’appareil judiciaire, il a une fois de plus répété qu’il se plaçait du côté des victimes, jouant au personnage qui avait du cœur, face à des institutions qui, elles n’en avaient pas.
Face aux questions concernant directement le sort des travailleurs, le chômage et les retraites, il a bafouillé quelques chiffres, invérifiables, tendancieux et parfois faux, pour expliquer qu’il avait réussi à éviter le pire…. pour les industries, autrement dit pour les industriels. Il a ânonné quelques attaques contre les 35 heures. Il a surtout insisté sur le fait qu’il n’entendait pas défendre les salariés sous statut (entendez ceux de la Fonction publique) qui avaient, selon lui, le privilège de garder leur emploi à la différence des salariés du privé qui ne bénéficiaient pas de cette stabilité. Drôle de manière de prendre la défense des salariés en les dressant les uns contre les autres. Il a esquivé les réponses sur la pénibilité du travail par une pirouette, en expliquant que la véritable pénibilité, c’était le chômage. Sauf qu’avec lui et son gouvernement, nombre de salariés cumulent dans leur carrière la pénibilité au travail et celle du chômage.
Par contre il n’a pas évoqué les vrais privilégiés, ses amis, ceux qu’il côtoie sur leur yacht ou dans leurs salons, les Bolloré et autres Bettencourt.
Sarkozy a montré aux classes populaires qu’il était toujours dans le camp des riches, ce qui n’est pas un scoop, et que cette émission n’était qu’un des moments de sa campagne pour l’élection de 2012.
Nathalie Arthaud

 

vendredi 11 février 2011

Communiqué des Conseillers municipaux LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil

LES REVENDICATIONS DES TRAVAILLEURS DE VAL’HORIZON DOIVENT ETRE SATISFAITES

            Depuis le début de la semaine, ces travailleurs sont en grève pour des augmentations de salaires et une amélioration de leurs conditions de travail.
            Val’Horizon est une filiale de Sita, qui, elle-même est une filiale de Suez Environnement, qui elle-même appartient à un des premiers groupes capitalistes du pays, GDF Suez. Les éboueurs de Val’Horizon ramassent les ordures dans un certain nombre de communes du département. A Argenteuil, ils s’occupent de celles des marchés de quartiers et des colonnes dites enterrées.
            Le Bénéfice net de Suez environnement a connu une hausse de 40,1% en 2010, pour une bagatelle de 565 millions d’euros. De l’argent ne manque pas pour satisfaire les revendications des grévistes, et permettre les augmentations substantielles de leurs salaires.
            LUTTE OUVRIERE et ses conseillers municipaux apportent tout leur soutien aux travailleurs de Val’Horizon en lutte, et demandent aux municipalités concernées, dont celle d’Argenteuil, d’agir pour que les légitimes revendications des grévistes soient satisfaites.
                                       Argenteuil le 11.02.11

                                                       Patrice Crunil et Dominique Mariette

Aujourd'hui, Dominique est allé porter ce soutien de Lutte Ouvrière sur le site de Val'Horizon à Montlignon où il a pu rencontrer les grévistes. Parmi leurs revendications : 5% de hausse des salaires, une mutuelle, et du matériel, ne serait-ce, par exemple, que des chaussures de sécurité !

Dernière minute (le 12.02.11) : un accord aurait été acté pour 2% d'augmentation (selon le Parisien). A suivre...


Il faut élargir la mobilisation contre des mesures ignobles

La colère gronde dans de nombreux établissements d'Argenteuil, et d'ailleurs.  Menace d'une nouvelle hausse des effectifs d'élèves par classe, suppression de personnels, baisse des moyens d'aide, c'est la déclinaison locale des 16 000 postes dont la suppression est prévue pour la rentrée prochaine. Dans une école primaire de la ville, les élèves de CM2 n'ont eu cours qu'un jour sur deux depuis la rentrée. Les enseignants recrutés et envoyés sans formation dans les écoles craquent. C'est le bilan qui a été fait lors de la réunion qui, mardi, a réuni plus de 80 parents, enseignants, élève.
     Cette colère s'est manifestée hier matin par une manifestation improvisée qui, du collège Jean-Jacques Rousseau, bloqué depuis mardi, s'est dirigé vers la salle Jean Vilar (une délégation y a rencontré le président du Conseil général et le maire d'Argenteuil qui nous ont apporté leur soutien), puis vers la Sous-préfecture, lieu de la représentation gouvernementale sur la ville.
     La prochaine étape :
ECOLE MORTE SUR ARGENTEUIL LE JEUDI 3 MARS

mercredi 9 février 2011

C'est tout le système qui est toxique

Des dirigeants de collectivités territoriales partent en guerre contre les emprunts dits toxiques qui étranglent les finances locales et font peser une grave menace sur leurs budgets. Argenteuil est dans ce cas.
     Ces emprunts sont à des taux variables, variables en fonction du rapport entre des monnaies de référence, lui-même variable. Le conseil général de Seine-Saint Denis donne ainsi l'exemple d'un emprunt à rembourser de dix millions pour lequel le taux d'intérêt varie en fonction de la parité euro-franc suisse. Sauf que, le taux initial, qui a été, pendant trois ans, de 1,47%  est actuellement de 24,20 % !
     Pour stopper les ravages de la domination des banques, il n'y aurait qu'une solution : leur expropriation !

mardi 8 février 2011

Le banquet fraternel des amis de LUTTE OUVRIERE

Dans près d’un mois…

Le banquet fraternel de LUTTE OUVRIERE sur Argenteuil
Salle Jean Vilar
Précédé d’un meeting salle Pierre Dux
LE SAMEDI 12 MARS

13 euros pour les adultes, 6 pour les enfants jusqu’à 14 ans
Chèque à l’ordre de « Dominique Mariette »

Un collège bloqué à Argenteuil, une politique qui ne passe pas

Aujourd'hui, les cours n'auront pas lieu au collège Jean-Jacques Rousseau du Val Notre-dame. Il est bloqué. Parents d'élèves et la quasi-totalité des personnels sont mobilisés. Personne ne passe.
    Voilà la réaction légitime de tous ceux qui voient leurs efforts réduits à rien, et l'avenir de la scolarité de leurs enfants s'assombrir. Le Rectorat veut supprimer des classes et des personnels. Les effectifs vont grandir, dégradant ainsi d'autant les conditions d'enseignement déja difficiles dans ce collège d'un quartier populaire.

lundi 7 février 2011

Un premier rendez-vous réussi pour le maintien de la radiothérapie


C'est à plus d'un demi-millier, qu'habitants d'Argenteuil et de Bezons, ont manifesté ce samedi dans les rues d'Argenteuil, de l'hôpital à la sous-préfecture. Parmi eux, un cortège dynamique de Lutte Ouvrière derrière une banderole "pour la défense de l'hôpital public".
     Une délégation a été reçue par le Sous-Préfet. Apparemment, ce monsieur reconnaît qu'il y a toutes les raisons que ce service de radiothérapie de qualité soit maintenu... mais la décision ne dépend pas de lui, dit-il !
     Un premier rendez-vous réussi ! Restons mobilisés car ce n'est pas encore gagné.

Non au temps partiel imposé et toujours plus réduit !

Le gouvernement vient de décider de limiter à 20 heures de travail l'emploi des personnels à contrat dit "aidé". Cela concerne particulièrement l'Education nationale où, sans ces personnels, les établissements ne pourraient pas fonctionner, déjà a minima, comme ils le font actuellement. La note de service vient de parvenir dans les établissements. Les personnels qui travaillaient 26 heures voire 30 heures vont voir leur modeste revenu fondre d'autant.
     Dégrader la situation de l'éducation, et la situation des personnels déjà en difficulté, c'est la politique du gouvernement. Il faut se mobiliser pour y résister.