jeudi 18 décembre 2025

Hôpital : La colère monte au CHU de Besançon

 

Manigances contre la condition ouvrière

 

 

Mardi 16 décembre, un rassemblement a été appelé par les syndicats CGT, SUD SANTÉ et FO, dans le hall du CHU, pour protester contre la réorganisation de la gestion du temps de travail (GTT), avec notamment le passage de 7h36 à 7h30.

Cette modification aura pour conséquences la suppression de 3 jours de RTT, en particulier pour tous les agents n’ayant pas de « tenue obligatoire » et qui ne bénéficient pas des 6 minutes d’habillage et de déshabillage…

La perte sèche de 3 RTT pour tous les agents n'ayant pas de "tenue obligatoire" n'est pas admissible. .6 minutes de moins par jour c'est aussi concentrer la quantité de travail dans une amplitude plus courte. Et le travail, lui ne diminuera pas, bien au contraire

Ce sont de nouvelles attaques de la direction du CHU, qui visent une fois de plus à faire des économies sur le dos du personnel, en diminuant le temps de travail et en faisant de nouvelles économies

La colère était patente et une centaine d’agents, toute profession confondue, se sont invités dans la salle où devait se tenir le CSE. Du fait de cette mobilisation, le CSE n’a pas pu se tenir et aucune décision n’a pu être prise quant à la nouvelle GTT.

 Le personnel du CHU n’a pas dit son dernier mot, et une journée de grève sera appelée prochainement.

 

 

Chili : faux amis et vrais ennemis des travailleurs

 

Quand la gauche est discréditée et lui a ouvert un boulevard

 

 

Au Chili, José Antonio Kast a remporté l’élection présidentielle avec 58,2 % des voix. Admirateur du dictateur Pinochet, adulateur de Trump et Milei, ce candidat d’extrême droite a eu le soutien des grands médias, de la « bonne société » chilienne, contre sa rivale qualifiée au second tour, Jeannette Jara.

         Membre du Parti communiste chilien, celle-ci est surtout ministre du gouvernement de gauche en place depuis 2019. Alors que les conditions de vie des classes populaires ont empiré ces dernières années du fait de la crise mondiale et de la flambée des prix, ce gouvernement n’a pas voulu s’en prendre à la bourgeoisie. La gauche s’est donc discréditée et elle a ouvert un boulevard à un ennemi déclaré des travailleurs.

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