Populaire, à voir, encore moins mélomane ?
Il y a plus de 40 ans, l’invention de la Fête de la musique fut très intéressante. Il s’agissait dans la journée du solstice d’été de promouvoir toutes les formes de musique, et donner l’occasion d’occuper l’espace public par des musiciens de tous calibres, « grands » de la musique, et apprentis à qui la journée donnait l’occasion d’exercer publiquement leurs talents. Elle offrait bien plus, l’occasion d’une rencontre du plus grand nombre.
Nous ne connaissons pas ce qui a eu lieu dans l’ensemble de la Ville. Et pour cause.
Le numéro de juin de Ma Ville évoque certes vaguement la Fête de la musique pour l’essentiel avec son lien avec une « fête de la famille » mais ne donne pas le tableau des initiatives prévues sur la commune et en particulier dans les quartiers. Le mensuel est tout de même tiré à 47 500 exemplaires !
Dans le Centre-Ville, que s’est-il passé ? Certes il y a eu un spectacle et un concert important dans le Parc des berges, mais finalement loin de l’esprit original de la Fête de la musique. Deux initiatives seulement ont eu lieu avenue Gabriel Péri. L’une autour du Picolo, et l’autre devant le fleuriste Les Dahlias, différentes, mais qui dans tous les cas ont eu le mérite d’exister.
Quand une initiative plaît aux membres de la municipalité, on sait que l’effort et le résultat seront au rendez-vous. Quand ce n’est pas trop leur « truc », c’est bien différent, même si les initiatives en question auraient un intérêt collectif positif et un retentissement populaire.
Bref, à Argenteuil, l’esprit de la Fête de la musique est à ce jour non seulement dévoyé, mais surtout tend à devenir un non-évènement. DM
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