mardi 8 avril 2025

Argenteuil, Maisons de quartier, Tunique, quand la municipalité déshabille les uns pour fêter les autres. Un choix inacceptable.

 

Des lieux pourtant essentiels à la vie sociale

 

Une esclave se libérant de ses chaînes, œuvre de William Castano, square du Chevalier-de-Saint-George à Argenteuil, face l’ancienne mairie

Les Maisons de quartier devraient jouer sans problèmes leur rôle d’information, de culture, de loisirs collectifs, d’union et de solidarité des habitants du quartier. Des moyens importants sont dévolus pour cette activité communale dont le rôle est essentiel. Cela est vrai sur le papier. Cela peut être tout autre dans la réalité à Argenteuil.

         Nous avons déjà évoqué les déboires de celle du Centre-Ville, rue des Gobelins, complètement perturbée par la multiplication des fonctions dans un bâtiment qui n’est pas extensif. Mais la Maison du Val-Sud connaît depuis plusieurs mois de gros soucis. Elle qui fonctionnait correctement à la satisfaction de tous, ne fonctionne plus normalement. En particulier, le manque d’agents pour le faire est actuellement crucial.

         Pour en revenir à celle du Centre, un nouveau souci vient s’ajouter aux précédents. Nous avons appris par des habitants que l’initiative qui devait être organisée dans les jardins du conservatoire sans doute en proximité avec la journée de l’abolition de l’esclavage du 10 mai prochain a été annulée, au moins dans les conditions initiales. Tout cela, à cause de l’affaire de la Tunique qui est en train de perturber complètement la vie à Argenteuil.

         Ces deux Maisons de quartier sont celles de deux quartiers populaires. Les habitants en ont besoin. Nous n’attendons pas de miracle, mais qu’elles fonctionnent à nouveau correctement dans les meilleurs délais. DM

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