samedi 1 mars 2025

Sans-papiers : le cauchemar de la régularisation

Sans-papiers : le cauchemar de la régularisation

Dans ce climat de surenchère xénophobe alimenté par la droite et l’extrême droite, le ministre de l’Intérieur Retailleau y va de ses propres mensonges.

Publié le 26/02/2025

À l’Assemblée nationale le 12 février à propos de sa circulaire sur les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, le ministre a évoqué de prétendues régularisations automatiques qui n’existent pas.

La circulaire publiée le 23 janvier et adressée aux préfets aggrave la précédente, celle de Valls. Désormais, ils devront avoir travaillé dans un métier en tension au moins douze mois au cours des vingt-quatre derniers mois, à la place de huit auparavant, avant de pouvoir demander un titre de séjour.

En réalité, Retailleau sait très bien que sans les travailleurs sans papiers, des secteurs entiers, la restauration, le BTP, la santé, les soins à domicile, ne pourraient plus fonctionner. D’ailleurs, il dit lui-même ne fixer aucun objectif chiffré aux préfets. Son souci est avant tout de se donner une image de gros dur, d’inflexible, au point d’annoncer à des journalistes qu’un travailleur en demande de régularisation dans un métier en tension devra dorénavant justifier de sept ans de présence sur le territoire, tout en affichant trois ans dans la circulaire.

Ces mesures rendront plus difficile et plus précaire la vie de ces travailleurs car ils seront soumis plus longtemps à l’arbitraire patronal. Elles ne favorisent que les patrons, et affaiblissent la classe ouvrière dans son ensemble.

                                                 Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2952)

 

Les militants du valeureux Comité des « sans-papiers » d’Argenteuil ont besoin d’aide. Soutenez-les. Engagez-vous dans cette activité tellement nécessaire pour nos sœurs et frères de classe. DM

 

Racket sur les arrêts maladie

Une attaque frontale contre la santé des travailleurs

 

 

Les décrets d’application pour baisser la rémunération des salariés en arrêt maladie entreront en vigueur le 1er mars pour les fonctionnaires, et le 1er avril dans le privé. Les fonctionnaires, jusque-là payés à 100 % les trois premiers mois, ne toucheront plus que 90 % de leur salaire. Et pour tout le monde, la base de calcul des indemnisations passe de 1,8 à 1,4 fois le smic. Par exemple, cela fera 355 € en moins pour un salaire au-delà de 2 500 € net ou 177 € pour un salaire de 2 200 €.

         Le gouvernement dit vouloir économiser ainsi entre 400 et 600 millions d’euros. Il va les prendre dans la poche des travailleurs pour continuer à subventionner le patronat.

 

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Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui samedi 1er mars : de 10 heures 30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 2 mars, de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 3 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.