Macron n’est pas venu pour connaître les
réponses. Il les connaît déjà. Ce sont celles de sa classe.
Le deuil national décrété par Macron ne masquera pas la responsabilité des politiques menées là-bas par les gouvernements successifs : où sont passés les fonds versés pour le nouvel hôpital, les logements, l'usine de dessalement ? Pourquoi les trusts comme Vinci et les riches locaux continuaient-ils à engranger des profits avec les activités portuaires ou la distribution alimentaire pendant que l'habitat indigne et la misère se développait ?
À Mayotte, la population souffrait avant le cyclone de moyens sanitaires bien en-deçà de ceux des autres départements français. Si l’État français s’était soucié de l’île, c’était surtout pour détourner la colère de la population vers les sans-papiers, en envoyant des gendarmes chasser les habitants des bidonvilles.
À Mayotte, le désastre engendré par le cyclone a été décuplé par ce sous-développement, produit du colonialisme et du capitalisme.
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