Argenteuil, Enghien, urbanisme, bon à la ville d’Eau, mais ignorée dans la ville populaire

 

Quand les prolétaires doivent aussi se faire craindre

 

 

À propos des développements de « l’affaire Jean Vilar », j’ai écrit hier : « Le mettre sur la place publique dès le début aurait évité bien des déboires. C’est à ce genre de catastrophe communale qu’aboutit le règne du secret. A contrario, toutes les raisons de ne pas engager le projet et qui ont été à l’origine des recours successifs auraient permis rapidement qu’il ne soit pas engagé. »

         Mais pourquoi ce qui n’a pas été à Argenteuil l’est ailleurs ?

         La semaine passée, nous avons lu dans la Gazette du Val d’Oise que la municipalité d’Enghien allait engager une large concertation en vue de la transformation du centre dynamique et commercial de la commune. Il semble qu’avant d’engager quoi que ce soit, cette municipalité qui a déjà une petite idée sur la question, tienne toutefois à en discuter avec la population, avant de décider.

         Oui, pourquoi ce qui n’a pas été possible à Argenteuil le sera à Enghien dirigée pourtant par un ami politique de Georges Mothron ?

         Parce que le maire de la commune du Lac est plus prudent que celui de la commune de l’Impressionnisme ? C’est possible.

         Mais on peut avancer une autre hypothèse. On imagine que les propriétaires de la commune bourgeoise d’Enghien ne sont pas prêts, mais alors pas du tout, qu’on leur impose une rénovation défigurant leur patrimoine. Mais les prolétaires d’Argenteuil…

         Sur ce plan comme en toute chose, ces derniers doivent apprendre à montrer davantage les dents ! DM