« … pour le tordu j’ai Dumas »
Roland Dumas vient de mourir. Avocat et ancien ministre des Affaires étrangères (du coup, ami de dictateurs africains) de Mitterrand, ce dernier l’avait nommé président du Conseil constitutionnel. Dans cette institution, prétendument chargée de faire respecter des principes, ses propres collègues disaient de lui : « Il lui manque une case, celle de la morale ».
Dumas, l’homme aux chaussures à 2 500 euros, était donc parfaitement apte à occuper les plus hautes fonctions de la république bourgeoise. Mitterrand, qui disait « pour le droit j’ai Badinter, pour le tordu j’ai Dumas », l’avait bien choisi.
Le défaut des qualités de Dumas a été qu’il soit mêlé au scandale de corruption de l’affaire Elf (ancêtre de TotalEnergies). On peut laisser à la
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