Vive le drapeau rouge et l’internationalisme !
Jaurès, 1913, Pré Saint Gervais
C’est certes anecdotique, mais finalement pas tellement. Pour la proclamation des résultats, il y avait dimanche soir dans l’agora de l’hôtel de ville un bon groupe des partisans de Paul Vannier, le député de gauche qui a été réélu. Au milieu de ce groupe, il y avait une oriflamme de significative grandeur, un drapeau tricolore.
Petit pincement au cœur alors qu’au même moment de tels étendards fleurissaient du côté de Hénin-Beaumont.
Loin de moi l’idée d’amalgamer les uns et les autres. Mais tout de même. Longtemps les militants ouvriers défendirent leur drapeau rouge contre celui tricolore de la bourgeoisie. C’était drapeau contre drapeau, classe contre classe.
Certes le parti socialiste l’abandonna dans le ralliement à l’impérialisme au temps de la Première guerre mondiale. Quant au PCF stalinisé, il le fit plus tard, à partir de 1935.
Les partis gouvernementaux, de la gauche à l’extrême-droit ont en commun d’être des partis nationalistes. C’est un aspect (parmi d’autres) du passage de certains électeurs d’un côté vers un autre.
En tout cas, il n’y a toujours qu’un seul drapeau pour affirmer le camp des travailleurs. Le drapeau rouge, le nôtre. DM
Dimanche soir, mairie
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