samedi 8 juin 2024

Les inondations à Argenteuil, toute une histoire, pas qu’une Impression soleil levant

 

Un espace qui demeure très fragile, à protéger de toute urgence

 

 

Grâce aux recherches diligentes du Comité Jean Vilar, voilà un tableau de Monet que je ne connaissais pas. Apparemment, tout comme la municipalité d’Argenteuil et le promoteur Fiminco qui ont initié il y a près de 10 ans le projet catastrophique d’urbanisation d’une partie notable de l’ex-Île Héloïse aux dépens de l’espace Jean Vilar et de sa salle communale des fêtes. Cette méconnaissance est tout de même étonnante de la part du promoteur qui comme chacun sait est un bienfaiteur émérite de l’art, certes de l’art moderne. On peut imaginer qu’il n’aime pas L’Impressionnisme d’où son manque d’intérêt pour détruire ce qui reste à Argenteuil des vestiges patrimoniaux de ce courant pictural majeur.

         Mais revenons à notre sujet : l’absurdité de construire un ensemble de plus de 40 mètres sur des sols alluvionnaires et dans le lit majeur de la Seine comme ne le cesse de le répéter notre amie Martine.

         Certes, depuis la grande crue de 1910, des aménagements ont eu lieu, mais le réchauffement climatique indique que des catastrophes majeures sont à l’horizon si la société ne prend pas un tournant radical.

         En tout cas, ce tableau peu connu de Claude Monet nous rappelle que cet espace des berges de la Seine à Argenteuil est un espace fragile qui mériterait l’attention de toute la société pour enfin le préserver. DM

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